1991 Editions AGEP, sous la direction de Roger Sabatier. 1991. 1 fort vol in-4, cartonnage de l'éditeur + jaquette illustrée. Importante iconographie en noir et blanc et en couleur en et hors texte. 323 pages
Reference : 93720
Bon état
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Albin Michel, 2001, gr. in-8°, 674 pp, préface d'Alain Corbin, chronologie, notes, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. L'Evolution de l'humanité)
Le XIXe siècle a été un long apprentissage des Lumières. Dans un Paris capitale des révolutions et de la modernité, on s'interroge sur la menace de l'ombre sociale. C'est pourquoi, de l'époque romantique aux grands travaux haussmanniens, la nuit de la grande ville devient objet de discours et de conquête. Cette histoire de l'humanisation et de la rationalisation des nuits parisiennes révèle ainsi des formes inédites de sensibilité citadine, en explorant le nouveau rapport des Parisiens au temps et à la rue. Paris invente alors le noctambulisme mais se prend aussi d'affection pour la silhouette vacillante du chiffonnier et se délecte au récit des crimes sanglants commis par les "escarpes". Entre privé et public, solitudes et multitudes, oisiveté et labeur, misérables et dandies, le Paris nocturne du XIXe siècle pourrait trahir les hantises, les tensions et les aspirations secrètes de la société post-révolutionnaire, celle du clair-obscur. C'est peut-être durant ces "douze heures noires" que Paris dévoile son âme, c'est-à-dire la vitalité et la fragilité mêlées de son peuple.
Paris, Librairie de Madame Charles-Béchet [Imprimerie de Cosson / de Bourgogne et Martinet / de Marlin / d'Éverat], 1834 - 1835 7 vol. in-8, toile Bradel violine, pièces de titre cerise (reliure de la fin du XIXe). Dos insolés, abondantes rousseurs.
Unique édition de ce très intéressant recueil de notices thématiques (par exemple, les réverbères de Paris, les bibliothèques publiques, les prisons, les hôtels garnis, les demoiselles à marier, etc.), couvrant toutes les activités de la capitale. Avec des contributions de Léon Gozlan, Paul de Kock, Louis et Charles Reybaud, Alphonse Karr, Auguste Luchet, Maurice Alhoy, Achille de Vaulabelle, Jules Janin, Frédéric Soulié, Paul Lacroix, Henry Martin, Augustin Jal, Félix Pyat, Hippolyte Fortoul, Balzac, Gustave Planche, Philarète Chasles, Eugène Briffault, Frédéric de Courcy, Théodore Muret, Jacques Arago, etc.I. [2] ff. n. ch., 390 pp., un f. n. ch. de table. - II. [2] ff. n. ch., 408 pp., manque le feuillet de table. - III. [2] ff. n. ch., 374 pp., un f. n. ch. de table. - IV. [2] ff. n. ch., 384 pp. - V. [2] ff. n. ch., 404 pp., un f. n. ch. de table. - VI. [2] ff. n. ch., 393 pp., un f. n. ch. de table. - VII. [2] ff. n. ch., 367 pp., un f. n. ch. de table.Vicaire VI, 240-241.Exemplaire du grand collectionneur parisien Edgar Mareuse (1848-1926), avec belle vignette ex-libris gravée par Adolphe Lalauze.Vignette ex-libris Yves-Louis Mongrolle. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Versailles, Editions Quae, 2023, 21 x 24,5, 144 pages sous cartonnage éditeur illustré. Iconographie noir & blanc et couleurs. "Paris commence à se transformer dès le début du XIXe siècle. La métamorphose de la ville s'accélère sous le Second Empire grâce au baron Haussmann et à son ingénieur des jardins, Adolphe Alphand, dont l'oeuvre se poursuit sous la Troisième République. Se développe une nature domestiquée le long des avenues, dans les squares et bois aménagés ou au coeur des hôtels particuliers. Les médecins hygiénistes, les philosophes, les artistes contribuent à l'émergence d'une nouvelle sensibilité, de préoccupations pré-écologiques, tandis que les pensées socialistes et anarchistes défendent l'idée d'une cité verte et résiliente. La colonisation, les voyages, les expositions universelles suscitent l'engouement pour une nature exotique qui s'introduit dans Paris, au Jardin des plantes, au Jardin d'acclimatation et dans les serres élégantes des demeures privées. Ce livre confronte les représentations littéraires aux situations réelles et aux évolutions de Paris pendant le XIXe siècle. Il est abondamment illustré d'oeuvres picturales (peintures, photographies, etc.) des artistes de l'époque, de Félix Nadar à Claude Monet."
Très bon état.
Revue d'Histoire des Sciences - René Taton sur Lagrange - Numa Broc - Pierre Huard, M. J. Imbault-Huart - D. Todériciu, S. Delorme, P. Costabel sur Samuel Duclos, Henri-Louis Habert de Montmor et Florimond de Beaune
Reference : 100995
(1974)
Presses Universitaires de France - P.U.F. , Revue d'Histoire des Sciences Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1974 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur bleu ciel grand In-8 1 vol. - 96 pages
1ere édition, 1974 Contents, Chapitres : 1. Articles : René Taton : Inventaire chronologique de l'oeuvre de Lagrange - Numa Broc : Un Musée de Géographie en 1795 - Pierre Huard, M. J. Imbault-Huart : L'enseignement libre de la médecine à Paris au XIXe siècle - D. Todériciu, S. Delorme, P. Costabel : Notes sur trois hommes de science du XVIIe siècle : Samuel Duclos, Henri-Louis Habert de Montmor et Florimond de Beaune - 2. Documentation, informations : B. Kouznetsov et A. Frenk : La correspondance Einstein-Besso - 3. Nécrologie Jean Théodoridès : Georges Petit, 1892-1973 - Analyses Couverture propre, mors légèrement frottés, sinon bel exemplaire, intérieur frais et propre, papier à peine jauni - paginé 1 à 96
Hachette, 1978, in-8°, 176 pp, 15 gravures sur 8 pl. hors texte, broché, bon état
"Les historiens rouvrent le dossier de la fête populaire trop longtemps laissé aux folkloristes, une fête populaire dont on datait l'arrêt de mort à la fin du XVIIIe siècle. S'appuyant sur des sources essentiellement littéraires, A. Faure nous oblige, dans un livre allègrement écrit, riche de faits, foisonnant d'images et d'émotion, à reconsidérer cette date en présentant l'histoire du carnaval parisien au XIXe siècle. (...) Ce carnaval, dont l'opposition au Carême paraît à l'auteur l'aspect fondamental, est d'abord « la négation dramatique de la pénurie », le temps d'une libération des corps par l'ingestion de nourriture, mais aussi par la danse. Il est le temps des excès, des abus et des débordements : excès de mangeaille, abus de langage, débordements scatologiques. (...) Mais en même temps que ce carnaval coutumier, « structurel », exista un « carnaval politique ». Moment de transgression et de contestation, le carnaval ne pouvait pas ne pas déboucher parfois sur l'affrontement politique..." (Philippe Goujard, Annales historiques de la Révolution française, 1979)