‎Argan Giulo Carlo ‎
‎L'Europe des capitales 1600 / 1700‎

‎L'Europe des capitales, 1600-1700.‎

‎ Genève, Skira, 1964, gr. in-4°, 222 pp, 64 reproductions et photographies en couleurs contrecollées sur 60 planches hors texte, 60 illustrations en noir, index des noms cités, reliure éditeur, jaquette illustrée, rhodoïd, sous emboîtage (très lég. sali), bon état (Coll. Art, Idées, Histoire). Edition originale‎

‎"Dans “L'Europe des capitales”, M. Giulio Carlo Argan, de l'Université de Rome, étudie le XVIIe siècle. Celui-ci marque un recul sur l'optimisme logique de la Renaissance ; mais, en même temps qu'il voit le déclin de la pensée abstraite, il consacre le triomphe des images contre les tendances iconoclastes et le puritanisme de la Réforme. La défense et la revalorisation des images aura été la grande affaire du Baroque dont les extériorisations et le triomphalisme rejoignent la pompe de l'absolutisme. Ce moment correspond effectivement à l'apparition en Europe des villes-capitales, représentation monumentale de ce que Mumford appelle « l'idéologie du pouvoir ». Le monument devient le signe de cette idéologie. En fait, une grande partie de l'art du XVIIe siècle tend vers le style monumental dont le langage sera l'allégorie. Ce sens du monumental marque toute la période classique à son apogée, et Poussin saura l'étendre jusqu'aux paysages. Mais il s'agit aussi d'un art conquérant, qui cherche autant à persuader qu'à frapper le regard et les sens. Déjà l'art franchit les enceintes princières ; le monument ne respire plus seulement vers l'intérieur. L'importance des façades, les places, les perspectives, les jardins ouverts au public semblent inviter celui-ci à participer à ces fastes et à ces fêtes. Cet art baroque, où l'on n'a vu longtemps que surcharge et vaine complication, s'inscrit dans le renouvellement des techniques. L'audace, la gratuité, le défi à la pesanteur et à la logique sont à la mesure d'une époque qui pour la première fois envisage de donner à l'univers ses dimensions réelles et invente une nouvelle formule du merveilleux : le temps, l'espace et le mouvement." (Camille Bourniquel, Esprit, 1965) ‎

‎Adolescence de la chrétienté occidentale (980-1140) / L'Europe des cathédrales (1140-1280) / Fondements d'un nouvel humanisme (1280-1440) / Le mythe de la Renaissance (1420-1520) / La crise de la Renaissance (1520-1600) / L'Europe des capitales (1600-1700) / L'invention de la liberté (1700-1789) / L'occident romantique (1789-1850) / Les structures du monde moderne (1850-1900) / Dimensions du XXe siècle (1900-1945). 10 volumes.‎

‎ Editions d'Art Albert Skira, Coll. Art Idées Histoire, 10 volumes, 1964-1968, cartonnages éditeur sous jaquette et rhodoïd, protégé par un étui (blanc cassé, un étui marron), étuis jaunis et un peu salis, manque sur 2 rhodoïds, le bord des jaquette est souvent légèrement frotté, bon état, intérieur très propre.‎

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‎L'Europe des Capitales. 1600 - 1700. ‎

‎Genève. Editions d'Art Albert Skira. 1964. Petit in-Folio. Cart. avec jaquette, rhodoïde et emboitage. Très nbrs représentations de peintures et des photographies en couleurs. 222 p. BE. ‎

‎Lot de 3 ouvrages issus de la collection "Art idées histoire": L'europe des capitales 1600-1700 / Les structures du monde monder 1850-1900 / La crise de la renaissance 1520-1600‎

‎Éditions d'art albert skira in4. Sans date. Relié jaquette.‎

‎emboitage défraîchie mais de bonne tenue intérieur propre bonne tenue‎

‎L'Europe des capitales (1600 - 1700).‎

‎ S.l., Editions d'Art Albert Skira / Coll. ''Art - Idées - Histoire'', (1964). Un fort vol. in-4 (309 x 243 mm) de 222 pp. Pleine percaline de l'éditeur, sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui cartonné.‎

‎ Abondante iconographie en couleurs (vignettes contrecollées). ''L'Europe se constitue au XVIIe siècle comme un système d'Etats nationaux à la recherche de son équilibre politique et économique. Le siècle des monarchies absolues est aussi celui du déclin des grandes familles féodales et de l'ascension de la bourgeoisie commerciale et industrielle; la ville-capitale devient la structure de cette nouvelle société. La vie sociale et politique se fonde sur le principe d'autorité, lequel s'exerce entre individus, entre classes, entre Etats, par la persuasion, c'est-à-dire le discours, la communication, l'argumentation. La persuasion ne recourt pas à la démonstration logique; elle sollicite bien plutôt, et oriente vers un choix "utile". Communication humaine, son efficacité tient essentiellement à l'utilisation de l'image. L'incroyable diffusion de l'image qui se fait en ce siècle montre que l'on a reconnu que la logique n'est pas le mobile le plus déterminant des actions humaines. Ce sont les images qui manifestent, en leurs divers aspects, la pensée et l'action de l'individu et de la société; on ne veut plus paraître ce que l'on est, mais être ce que l'on paraît. L'art de ce siècle est autonome; il ne se confond plus avec la philosophie, la science, la religion; la technique du visuel, en tant que tel, réalise toutes les valeurs et tous les aspects de la vie. C'est le spectacle, le théâtre. Mais le monde est lui-même un théâtre et l'acteur qui s'y produit est estimé non pas selon la valeur de l'homme qu'il est, mais selon le rôle qu'il tient et la manière dont il le tient.'' Table : Le baroque. La forme et l'image. La fonction des images. Poétique et rhétorique. L'Etat et la capitale (Le concept de la capitale). Le monument. Le monumental. Imagination et illusion. Imagination et sentiment (Les sentiments). Persuasion et dévotion. Rhétorique et classicisme. Rhétorique et architecture (La façade). La technique. II. Le Grand Théâtre du Monde : Le général et le particulier. L'espace et les choses. Le portrait. Le paysage (Le dessin et la gravure). Les moeurs. La nature morte. Enseigner et éduquer. Artistes cités. Tâches et altérations superficielles affectant le coffret. Quelques claires rousseurs concentrées sur les gardes seules. ‎