in-8 broché - 2001 - 634p - Ed. Seuil/policier
Reference : 22586
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L.A.S., Paris, 29 avril 1838, 3p in-8. A l'écrivain et poète Marguerite-Félicité Seguin. « Mademoiselle, Après avoir lu les Fleurs de Bruyère que vous m'avez fait l'honneur de m'adresser, je ne puis dire que deux paroles : merci et bravo ! Il y a toute une âme de poète dans ce livre et le lecteur est profondément ému presque à chaque page. Que n'ai-je une voix qui vaille mille échos ! mon sentiment serait bientôt celui de la foule. Résignation, Le claire de lune, abattement, plainte et consolation sont des pièces de l'ordre le plus élevé. Rien de ce que dieu donne au poète ne vous a été refusé, mademoiselle, on ne désire quelquefois dans votre poësie que les parties d'art qui s'acquièrent par le travail et l'étude approfondie des modèles. Mais vous aurez tout cela quand vous voudrez, et il faut le vouloir. Il ne suffit pas que les vers soient beaux, il faut qu'ils soient irréprochables de forme et de façon. Le soin vous manque un peu. Le génie même ne surpasse point impunément ; et quelques vers de plus avec de bons avis auraient complété votre ouvre. Pardon, mademoiselle, de ces doutes que je vous soumets. Ce qui est tout à fait hors de discussion, c'est la touchante et réelle sensibilité, l'imagination poétique, la haute pensée qui se retrouve dans chaque pièce de ce recueil, né dans une solitude, pour charmer toues les âmes solitaires, et qui réalise tout ce que dit la délicieuse lettre de madame de Ma. qui lui sert de préface. Vous avez là, madame, une amie bien précieuse; le cour et le talent sont chez elle un [2 mots illisibles]. Ecoutez ses conseils, comme elle se plait à écouter vos chants. Combien elle a dû être heureuse, ainsi que toute sa famille, de votre [mot illisible], si charmant. si ressemblant !. Vous êtes bien sûre, mademoiselle, que vos Fleures de Bruyères vont parer nos fêtes poëtiques et que votre lyre aura des échos fidèles et reconnaissants dans les cours de tous les amis de la belle et noble poésie. Encore, merci et bravo, mademoiselle, et permettez-moi de vous dire avec un respectueux sentiment, votre très humble et très obéissant serviteur. Emile Deschamps ». Seguin publie ici son premier recueil. Elle publiera aussi Fleurs et larmes et Souvenirs d'Enfance (1843) et Les orphelines polonaise (1852). Elle est originaire d'Auvergne, et semble-t-il, plus précisément d'Haute-Loire. Les Tablettes historiques de l'Auvergne (1843, p.485) en disent : « Mlle Félicité Seguin est la seule femme sérieusement poète à qui l'Auvergne ait donné le jour ». Fleurs et larmes est publié à Ambert (Puy-de-Dôme) par l'imprimeur Seguin fils (son frère ?). Peu d'informations existent sur cette poète. Très belle lettre à la jeune poète. [188-2]
Manuscrit autographe signé de 2 pages format 25 x21 cm, s.d. [1929 ] : Billet de Minuit : "Aubanel fêté en Avignon ou Le souvenir d'Aubanel" : "On vient de clore le cycle des fêtes données en Avignon ces dernières semaines pour commémorer le centenaire de Théodore Aubanel. Dans ce jardin du musée Calvet, où, voici peu de temps, Pol Neveux honorait le passage de Stendhal, un écrivain du nord de la Loire (le signataire de ces lignes), invité par l'Académie du Vaucluse, a apporté à la poésie méridionale l'hommage d'Oïl à Oc. Hommage d'autant plus convaincu et justifié que les chants intimes de Théodore Aubanel, par la qualité de coeur qui les dicte, par leur accent de vérité humaine et permanente, rayonnent bien au-delà de leur foyer. Les vingt-cinq petites pièces qui, dans la Grenade Entr'Ouverte, composent le "Livre de l'Amour" ont été souvent comparées, égalées à l'Intermezzo de Henri Heine. Intermezzo latin, où celui qui devait chanter plus tard en vers impérissables la vénus d'Arles élève, songeant à celle qu'il aima et qui s'est faite religieuse, sa plainte pure, brûlante et soumise. [...] [il évoque : ] "la pauvre fille de Charité, cette "Zani" au visage d'espagnole qui, pour la robe de bure des Soeurs de St Vincent de Paul, quitta la robe "couleur-de-Grenade" qu'elle portait le jour où Aubanel la vit pour la première fois. Les souvenirs terrestres de Zani et d'Aubanel, dans leur matérialité pour ainsi dire décantée, sont pieusement conservés dans la famille du poëte. Présentement, on peut les voir dans une salle du musée Calvet. Il y a là des portraits d'Aubanel, des siens, entre autres du "Corsaire grec" dont le poète descendait. Il y a là aussi un portrait de Zani, pas bien grand, tout modeste, sombre hostie offerte aux mystères cruels du sacrifice. Il y a là des manuscrits, des lettres ; ce touchant "cahier rouge" où Aubanel consigna mille détails tendres [... ] Enfin, dans sa blancheur immaculée, voici le grand exemplaire unique de La Grenade Entr'ouverte, que le poète fit imprimer spécialement "pour Zani" et que sa sainte inspiratrice, toute vouée à soigner les vieillards, à guider les enfants ne devait jamais, pour le presser sur un coeur inconsolé, toucher de ses maines mortelles".
Beau manuscrit autographe signé de Jean-Louis Vaudoyer de son bel article consacré au grand poète du Félibrige, Théodore Aubanel (1829-1886). Il y évoque notamment la figure de Jenny Manivet dite "Zani", premier amour du poète avignonnais. On joint une carte postale ancienne du monument de Théodore Aubanel à Avignon.
- 4 recueils manuscrits :. Le Calepin de Lambrigoudin l’accablant. 12 pages agrafées, sous couverture illustrée. Le recueil est daté du 2 mai 1953, et dédicacé “A l'ami Norge/ Auteur luxueux de “L'Imposteur” pour les jours où il a l’accent wallon”. Amusantes réflexions à la manière de Van Bruaene, “le petit Gérard”, dans lesquelles la platitude du texte donne une dimension poétique a son contenu.. Traité Abs Trac Tif d’Obeuse. Carnet illustré, 44 pages agrafées, en date du 14 mars 1953. Dédicacé “A mon ami/ le Poéte Norge/ Pour le remercier/Et pour le féliciter.”Tout comme André Frédérique dans son poéme “Les Bougies”, Colinet décline des variations sur une “obeuse”, créature, légume, fruit ou animal.... Une suite 4 “Obeuse”, 2 pages au crayon noir.. Une carte postale adressée a “Monsieur le Poéte Norge” représentant un “groupe d’obeuse” et “Les fleurs acariâtres du Vallado”.. Gaspard Fait divers. Carnet agrafé, 16 pages, en date du 15 février 1953, illustré en couverture d’une composition originale aquarellée, sous enveloppe. Signé du pseudonyme de “Robert Ladiale”. Dédicacé “a l’Ami-Norge, en témoignage de reconnaissance”.Présenté a l’enseigne d’une maison d’édition imaginaire, les “Editions de la Pendule profondément endormie”, ce recueil est une très amusante variation sur les travaux d’un rat ! Sur l’enveloppe d’envoi, Colinet interroge son correspondant sur l’orthographe de son texte : "Premier paragraphe vient ou viennent ?". Un Soir, au Vésinet. Carnet agrafé, 16 pages, en date du 21/8/1982, sous enveloppe adressée à Norge. Dédicacé “à, spécialement, Norge, à mon enchanteur précis. De tout cœur". Recueil de poésies absurdes et drôles, à la manière des comptines et litanies populaires. Très jolie carte autographe jointe, dans laquelle Colinet se déclare “très enrichi par la soirée que nous avons vécu ensemble” Il félicite Norge pour son Nouveau carnet d'oignons, et se réjouit à l'avance de le revoir. La carte est accompagnée d'un poème dactylographié, Litanie de la pluie.5 aquarelles et pastels originaux:. Chien Dangereux Clair de Lune (1952), adressé à “Messieurs Norge chez Monsieur Norge” Précieux dessin en couleurs, sur support carton (13, x 19,5) qui servit au numéro 1 de a revue de .René Magritte La Carte d'après nature.. Bœuf Soulier Monotonie (1952) 10,5 x 13.. Poëme, signé Lepoëte (sans date) 9,5 x 13,5.. Paysage académique dédicacé “à l'ami Norge” (1953).. Nacelle allant à Damas un dimanche après-midi. Recto d'une carte de vœux adressée à Norge le 5 janvier 1953, dessin dans l'esprit des compositions de La Carte d'après nature. "Transmis à mon ami Norge, poëte de son état, avec tous mes bons vœux pour sa personne et pour ses Oignons" - 2 dessins originaux à l'encre de chine:“Tramsaymen poursuivis par un broche” et “Banquier et perroquet traversant un cours d'eau” 10 x 14 cm., sous enveloppe kraft Ces dessins sont accompagnés d'une lettre de deux pages à l'encre verte (novembre 1952, au format des dessins, dans laquelle Colinet évoque son ami Permantier, peintre qui vient d'éditer Le Chant du Barbaresque. Les deux dessins sont des esquisses des deux compositions illustrant le numéro 2 de La Carte d'après nature (décembre 1952) de Magritte.Ce numéro 2 est joint. Colinet a dessiné une composition originale, un timbre à son effigie, portant le cachet "Château de Norge, 18-12-1952"-2 aquarelles originales.“Essai de file indienne des quelques œufs d'un marchand d'ombrelles”, 7 x 5, sur carton crème, avec, au verso, lettre et dédicace à Norge (décembre 1953)."Tour Eiffel religieuse, pour faire pondre à la lettre”, 6 x 7, avec dédicace à Denise Perrier, compagne de Norge (décembre 1953).1 objet-collage sur carton Kraft:“Appareil pour améliorer Les chevaux de Théodose”, 14 x 21, avec dédicace (11/2/1956) et mode d'emploi: "En cas de passage d'un cheval de Théodose où de tout autre quadrupède non défini, l'inspecter par l'une ou l'autre des ouvertures. Celle de gauche assure une amélioration suffisante, celle du milieu une amélioration normale. Quant à l'ouverture de droite ou de "dos tourné", elle élimine l'animal!"L'objet est accompagné d'une carte autographe de Colinet: "Je reprendrai bientôt la plume”- La Carte d'après nature, trois numéros (en plus du n°2 décrit plus haut)N°3, janvier 1953 : Texte de Colinet, “Synopsis d'un cahier des charges des travaux d'approche de l'image”N°4, avril 1953 : Deux dessins de Colinet, annonces de Van Bruaene. (en deux exemplaires, adressés à Norge).N°8, janvier 1955. Nombreuses contributions de Colinet.- 2 poèmes dactylographiés (21 x 29,7)"Le verre de cognac", dédicace "à l'entraînant poète du gros gibier" et "'t treintje van mannekesbladen”, avec dédicace en flamand à Norge.Ce texte est repris dans La lampe du valet de pique- Un poème en anglais, à l'encre verte, “to my Norge, his english oignon"- Une carte de vœux de Robert Willems, neveu de Colinet avec dessin original, adressée à Norge.- Un collage-découpe de Robert Willems adressé à Colinet: "Joyeux Noël de Robert à son oncle Paul"- Une carte postale de Henriette Harlez à Norge, dans laquelle elle annonce que seront diffusées à la radio six mélodies de sa composition sur des poèmes de Colinet. Henriette Harlez avait mis en musique en 1936 des œuvres de Colinet, Le Chemin perdu, publiés en 1936 aux éditions Magritte.- 8 livres et numéros de revue:- Quelques textes inédits, Journal du Mois 1952; 14 x 21, ag, 16 pp. ÉO. Rare tiré à part orné d'un portrait de Colinet par Armand Permantier. Très belle dédicace à Norge. Préface de Scutenaire. Carte autographe de Colinet jointe (25/7/1952).- Un Grand peintre inconnu, Armand Permantier. 14 x 24, a, 16 pp. Long témoignage de Colinet. Contributions de Magritte, Piqueray, Scutenaire et Robert Willems.- La Nuit blanche, Fontaine, “L'Âge d'or”, 1945; 11,5 x 14 cm. 40 pp. ÉO. tirée à 300 exemplaires. 1 des 25 ex. h-c sur papier vert, non coupé- La lampe du valet de pique. Rhétorique n°8, mars 1963 ; 14 x 17cm., 28 pp. É-O. Préface de Scutenaire. Poèmes en flamand.- Amédée Providentiel Lerebond peintre, poète et penseur. Phantomas n° 7, 1968: 14,5 x 22,5, ag, 24 pp. É-O. illustrée de dessins de l'auteur.- Textes et dessins, Phantomas, N° 158-163, 15 décembre 1980; 15 x 21, br, 132 pp. Numéro “Ultime” de Phantomas, qui rend hommage dans ce dernier numéro à l'un de ses fondateurs- Œuvre, tome 2, Lebeer Hossmann, 1986 ; 14,5 x 22, br, 208 pp. Lettre autographe de Robert Willems à Norge jointe. (L'œuvre complète comprend quatre volumes)- Numéro spécial Paul Colinet, Phantomas, mai 1959 ; 20 pp. Un des quelques exemplaires sur couché vert et blanc (seul grand papier) réservés aux amis de Colinet.10 lettres et cartes autographes (1962-1954) La plupart l'encre verte, avec leurs enveloppes, accompagnées de dessins et manuscrit.La correspondance entre les deux hommes commence en 1952. Les deux poètes sont nés la même année, en 1898. Paul Colinet, qu'Irène. Hamoir, la compagne de Louis Scutenaire, appelait Paul Merveille, a été un compagnon de route des surréalistes belges. Il rejoint le groupe de Bruxelles en 1934, présenté par Marcel Lecomte. Il publie en 1936 une partition très curieuse, Marie Trombone chapeau buse, illustrée d'une composition de René Magritte, et mise en musique par le frère du peintre, Paul Colinet participe à toute les revues d'inspiration surréaliste: Les Quatre vent, Le Salut public, La Feuille chargée, Les Deux sœurs, View, La Carte d'après nature, qualifiée par Jean Paulhan de "plus petite revue du monde", qu'il crée avec René Magritte, dont il fut l'ami presque fidèle… Il refusa toujours, cependant, de signer Les déclarations collectives du groupe surréaliste lorsqu'elles étaient d'inspiration politique. Il crée sa propre revue en 1930, Le Ciel bleu, où il signe “L'Once Paul”. Colinet publie en 1942 Les Histoires de la lampe au "Ça Ira", et de nombreux recueils aux éditions Fontaine, souvent illustrés par son neveu Robert Willems, l'un de ses plus fidèles complices.L'amitié, l'écriture, le dessin et les réunions poétiques ont régi la vie de Paul Colinet. Louis Scutenaire écrivit de lui en 1952 : "Ainsi, depuis trente ans, Paul Colinet poursuit dans l'ombre une entreprise dont La sévérité mentale n'a été approchée que par Lao Tseu. Chez lui le langage rencontre dans sa désagrégation propre le charme d'une renaissance ahurissante” Colinet a voulu tout poétiser il n'a cessé, dans ses rapports au monde, d'envoyer des signes de virulence tendre, d'humour sérieux, de divertissement inquiétant. Proche des surréalistes, il est surtout un enfant du nonsense, cousin d'Edward Lear et de Lewis Carroll. Sa passion pour le langage les jeux de mots l'a rapproché de "la langue verte” et des “charabias” ont su trouver un lecteur très attentif en Colinet. Si les deux hommes font connaissance certainement dès les années trente l'engagement aux côté des surréalistes de Colinet les a sans doute éloignés l'un de l'autre. Les oukases de Nougé et de ses complices ne recueillirent pas les suffrages de Norge. Après La Seconde Guerre mondiale, avec la naissance des revues Phantomas et Temps mêlés, l'univers purement poétique de Colinet rejoint celui de Norge. La Biennale poétique de Knokke-le-Zoute semble être Le point d'ajour entre les deux hommes, et les deux écrivains sympathisent fraternellement. Les rencontres du “Grenier poétique” de Norge, à Bruxelles, foyer littéraire important, ont été également une occasion de retrouvailles. Le Gros Gibier, Les Oignons, où le dérisoire se fait sublime, ont fasciné Colinet, prince du royaume plus qu'enchanté. Norge, de son côté, ne manqua pas de saluer le talent de son ami dans le “Journal des poètes”, où il rendit compte avec chaleur de La Manivelle du château, paru chez Houyoux en 1954.Dans ses lettres, Colinet félicite à de nombreuses reprises son correspondant pour ses ouvrages. Il avait adopté depuis de nombreuses années les propos de Norge sur l'absolu: “L'absolu, l'absolu, il nous La baille belle l'absolu. Y aurait qu'à se passionner un peu pour le dérisoire ; faudra voir la gueule qu'il fera, l'absolu. Non mais pour qui il se prend, l'absolu."‘Monsieur Norge” devient très vite “Granta-Minorge” et en juillet 1953, Colinet confie à son correspondant : "Norge mon ami, vous êtes un frère” affirmant qu'il est le poète “qui à le pouvoir de commandement le plus étendu sur tous les territoires du vocabulaire qui me concernent”. Colinet a joint à sa missive une historiette de deux feuillets, "Bourdeau le charcutier", d'une grande drôlerie, histoire d'un charcutier toujours en deuil qui porte le deuil de... Gustave Flaubert! Colinet, persuadé que la poétisation du monde par les mots pourrait être un remède aux maux, pense même que le métier de Norge lui donnerait accès à une clef de l'univers, et qu'il serait ainsi, au quotidien “soutenu, aiguillé, électrisé, inspiré, rectifié, acidulé, réalisé, enthousiasmé, fortifié, étéitéré” par un poète qu'il admire. Il adresse également à son correspondant un journal, L'Illustré, d'avril 1905, dont les dessins naïf semblent l'une des sources d'inspiration de la revue Vendredi, qu'il dirige à partir de 1950 pour Robert Willems. La dernière lettre, du neuf décembre 1954, est très émouvante : "Je commence à revivre. C'est tout récent. Depuis le retour de La Biennale, en septembre, j'étais annulé par une certaine cure de radiothérapie. (...) je suis encore un peu abimé par "le mal des rayons". Ça ira mieux en 1900." Colinet disparut 23 décembre 1957. Le Daily Bul et Phantomas ont mis au jour de très nombreux inédits de ce personnage talentueux. Rencontre de poètes, montrant parfaitement la variété des talents Paul Colinet-Merveille, dessinarrateur, postiëte, épistolier, chronicœur, fondamentaleur, aimable et aimant.
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S.l., Gallimard, (1965). Un fort vol. au format in-8 (225 x 141 mm) de 543 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés.
Edition en partie originale. ''Le présent ouvrage retrace la carrière humaine du poète, ses rapports avec les autres hommes de lettres, ses amitiés. Puis sa carrière à la cour. Jodelle a assisté aux trois premières guerres de religion, aux massacres de 1572 et a pris violemment parti contre les huguenots dont il avait failli embrasser la foi. La quatrième et dernière partie de ce volume est consacrée au Poète chez les femmes. De toutes les tentations qui se sont successivement présentées au poète, aucune n'a eu l'intensité de cette aventure qu'est la recherche de l'autre''. Plats présentant un éclat légèrement altéré. Le premier, une annotation au stylo en angle inférieur gauche. Du reste, bonne condition. Peu courant.
François Coppée (1842-1908), poète, écrivain. L.A.S.+enveloppe, 28 avril 189., 1p in-8. Au poète Ernest Raynaud (1864-1936). « Je connais ce genre d'esclavage, mon cher Poète. J'ai ramé, près de dis ans dans la galère administrative ». Il l'invite le dimanche. [141-2]