1962 Editions Nouvelles Editions Françaises - 1962 - In-folio, feuillets non reliés sous étui cartonné motif bois, sous emboîtage motif bois de l'éditeur - 47 p. + 48 p. - Illustrations hors texte contrecollées
Reference : 121376
Bon état - Dos de l'étui insolé - Petit accroc sur l'emboîtage
Librairie Le Père Pénard
S.A.R.L. Nicolas RIVAT (gérant)
2, quai Fulchiron
69005 Lyon
France
librairie.le.pere.penard@wanadoo.fr
04 78 38 32 46
vente par correspondance / envoi à la réception du chèque de règlement augmenté des frais de port . Paiement en espèces ou chèques
S.n., Paris 1928, 16x24,5cm, broché.
Edition originale de ce catalogue de la deuxième partie de la vente de la collection Camille Pissarro qui s'est déroulée les vendredi 7 et samedi 8 Décembre 1928. Ilustrations hors-texte. Piqûres sur les tranches, dos et plats légèrement et marginalement passés sans gravité, sinon agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
s.d. (23 janvier 1894), 22,6x17,5cm, 2 pages sur un double feuillet déplié.
Lettre autographe signée de Paul Signac adressée à Camille Pissarro, rédigée à l'encre noire sur deux pages et signée d'un monogramme de l'artiste. Cette lettre a été retranscrite dans l'article de Pierre Michel et Christian Limousin intitulé "Octave Mirbeau et Paul Signac - Une lettre inédite de Signac à Mirbeau" (inCahiers Octave Mirbeau, n° 16, mars 2009, pp. 202-210). "Mon cher Maître, Cela vous ennuirait-il [sic]d'écrire à Mirbeau qu'un Signac, à votre avis, ne ressemble pas plus à un Seurat qu'un Hokousai à un Hiroshigé... si toutes fois (sic) le reproche d'imitation dont il cherche à m'accabler vous semble injuste. L'amitié que vous m'avez toujours témoignée et les compliments que vous avez bien voulu faire de mes toiles, m'autorisent à vous demander ce service. Cordialement. PS" Belle lettre dans laquelle Paul Signac cherche l'appui de son maître Camille Pissarro après une critique acerbe publiée par Octave Mirbeau dansL'Echo de Paris. Dans ledit article, le premier à la Une de L'Echo de Paris du 23 janvier 1894, Octave Mirbeau n'épargne en effet pas Signac: «M. Signac a voulu continuer Seurat. Je ne puis me faire à sa peinture. Je ne méconnais pas ses qualités mais elles disparaissent sous l'amoncellement de ses défauts. Ce qu'on admettait de Georges Seurat [...] on le comprend moins chez M. Signac qui n'en est que l'adepte trop complaisant et trop littéral. Et puis cette continuelle sécheresse me choque. M. Signac fait la nature immobile et figée. Jamais le vent n'a secoué la surface inerte de ses mers, ni tordu les branches de ses pins, ni animé l'éternelle fixité de ses nuages, la raideur cartonnée de ses ciels. Il ignore le mouvement, la vie, l'âme qui est dans les choses. [...] Il serait peut-être temps, pour notre joie, que M. Signac voulût bien nous donner du Signac. Je crois qu'il le peut.» Pourquoi cette obsession pour Seurat? «En ce début d'année 1894, la position de Mirbeau, de Geffroy, de Pissarro et que quelques autres, est de considérer que le néo-impressionnisme est bel et bien mort en 1891 avec la disparition de Seurat.Le regard rétrospectif qu'ils jettent sur cette aventure artistique les conduit à penser qu'il ne s'agissait nullement d'un prolongement, d'une continuation de l'impressionnisme par des voies nouvelles (scientifiques), mais bien d'une réaction contre lui, voire d'une liquidation pure et simple du mouvement.» (Cahiers Octave Mirbeau). La réponse de Pissarro à Signac, elle-même transcrite par Michel et Limousin, ne se fait pas attendre: cela «[l]'ennuirait d'écrire ce que vous me demandez à Mirbeau, et cela pour plusieurs raisons. [...] Premièrement parce que je suis en froid avec lui, vous le savez bien. Deuxièmement parce que, pour vous-même, il ne sied pas de discuter l'opinion d'un critique, même étant persuadé d'être dans le vrai, et, si vous voulez franchement ma façon de penser et que je suis heureux d'avoir l'occasion de vous exprimer, je trouve que la méthode même est mauvaise. Au lieu de servir l'artiste, l'ankylose et le glace. Si je vous ai fait des compliments cette année, c'est parce que j'ai trouvé vos dernières toiles mieux que celles que vous aviez exposées aux Indépendants, mais je suis loin de trouver que vous êtes dans la voie qui convient à votre tempérament essentiellement peintre et si, jusqu'à présent, je ne vous ai rien dit à ce sujet, c'est parce que j'étais sûr de vous être désagréable et, somme toute, mes convictions peuvent ne pas être partagées par vous. Réfléchissez mûrement et voyez si le moment n'est pas venu de faire votre évolution vers un art plus de sensation, plus libre et qui serait plus conforme à votre nature.» «Dépité, et privé de l'autorité d'un maître vénéré par le critique, Signac en est réduit à élaborer lui-même, et sans plus attendre, la réponse à adresser à Mirbeau [...]» (ibid.) Cette réponse prend la forme d'une longue lettre rédigée le même jour que celle que nous proposons et aujourd'hui conservée au Harry Ranson Center de l'Université d'Austin (Texas): «Je reconnais hautement que c'est Seurat qui a instauré la technique néo-impressionniste et lui en laisse toute la gloire mais il me serait facile de vous prouver par la suite de mes tableaux qu'il n'y a jamais eu chez moi transition brusque causée par l'influence de Seurat, mais bien une logique d'évolution qui m'a amené à le rencontrer. Nous sommes arrivés à ce carrefour par des voies bien différentes.[...] Mais, c'est plein d'ardeur, qu'encouragé par les compliments que le cher Camille Pissarro m'a bien voulu faire sur mes derniers envois, et par la petite fleur d'espoir que vous voulez bien laisser percer sous vos critiques je me remets au dur et bon travail. » (23 janvier 1894). Et Signac se «remet au travail»: «il saura parfaitement rebondir et tirer son épingle du jeu. Peu à peu, à Saint-Tropez où il s'est installé, sa technique évolue. Grâce à la pratique de l'aquarelle (conseillée par Pissarro...), il rompt avec les formes trop strictes du pointillisme et trouve la spontanéité qui lui faisait défaut. En 1895, sa touche s'élargit, il abandonne le point.[...] Quant à Mirbeau, il ne restera pas insensible à l'évolution de Signac. En 1905, il loue ses « frémissantes aquarelles» et range le peintre parmi ceux qui, bien qu'ignorés par l'Etat et réprouvés par l'Institut, «maintiennent intacte la réputation artistique de la France». » (ibid.) Document capital pour la compréhension de l'uvre de Signac et précieux témoignage d'une importante période transitionnelle pour l'artiste. - Photos sur www.Edition-originale.com -
[Camille Orovida Pissarro] - Pissarro, Ludovic Rodo and Lionel Venturi
Reference : 036698
(1939)
Pissarro, Ludovic Rodo and Lionel Venturi: Camille Pissarro. Son art - son oeuvre. 2 vols. Paris: Rosenberg, Paul, 1939. I: Texte. 344pp; II: Planches. 1632 monochrome illustrations. Hardback. 31x24cms. Original edition of the catalogue raisonné, listing 1668 paintings, gouache and tempera paintings, pastels, fans and paintings on faience, and giving exhibitions, bibliography and provenance where appropriate. With extensive bibliography, list of collections. Text in French.
Original edition of the catalogue raisonné, listing 1668 paintings, gouache and tempera paintings, pastels, fans and paintings on faience, and giving exhibitions, bibliography and provenance where appropriate. With extensive bibliography, list of collections. Text in French
Paris, Paul Rosenberg, 1939 2 vol. in-4, XII pp., pp. 13-342, un f. n. ch. de table ; [3] ff. n. ch., 312 planches réunissant 1668 figures, un f.n.ch., toile bleue, premières couvertures conservées (reliure de l'éditeur). Première couverture du vol. I détachée.
Un des 1000 exemplaires numérotés à la presse (791/1000). Première tentative de catalogue raisonné des oeuvres de Camille Pissarro (1830-1903).Ludovic-Rodolphe, dit Ludovic Rodo Pissarro (1878-1952), un des fils de l'artiste, fit également une carrière de peintre et de graveur, comme la plupart de ses frères et soeurs. De plus, il consacra particulièrement vingt années de sa vie à classer et conserver les archives paternelles (comme la correspondance échangée par Camille Pissarro et Théo van Gogh, propriété de Ludovic-Rodo avant son transfert au musée Van Gogh d'Amsterdam), constituant simultanément le catalogue raisonné de l'œuvre de son père. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Paul Rosenberg, 1939. 30 x 22,5 cm, 342 pp. et 312 planches réunissant 1668 figures. Deux volumes reliés pleine toile, premières couvertures conservées. Reliures légèrement usées et salies. Un des 1000 exemplaires numérotés. Première tentative de catalogue raisonné des oeuvres de Camille Pissarro (1830-1903). Ludovic Rodolphe, dit Ludovic Rodo Pissarro (1878-1952), un des fils de l'artiste, fit également une carrière de peintre et de graveur, comme la plupart de ses frères et soeurs. De plus, il consacra particulièrement vingt années de sa vie à classer et conserver les archives paternelles (comme la correspondance échangée par Camille Pissarro et Théo van Gogh, propriété de Ludovic-Rodo avant son transfert au musée Van Gogh d'Amsterdam), constituant ainsi le premier catalogue raisonné de l'oeuvre de son père.