1979 Christian Bourgois Editeur, Collection "Gramma" - 1979 - Petit in-8, broché, couverture à rabats - 164 p.
Reference : 120484
Bon état - Départ de dépelliculage sur la couverture - Couverture partiellement insolée
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Important ensemble de 7 dossiers manuscrits datés de 1887 à 1892 relatifs à la liquidation de la Librairie Edouard Dentu ] I : Mémoire de Madame veuve Dentu [ Mémoire manuscrit autographe de Léonie Dentu, 8 pp. in-folio, circa 1887 : ] "Madame Veuve E. Dentu, mise en cause, en vertu d'insinuations dépourvues de tout fondement lui imputant des dépenses exagérées, et une gestion imprudente de ses biens et revenus personnels, croit devoir protester avec la dernière énergie contre les calomnies dirigées contre elle dans un but intéressé. Elle met ses adversaires au défi de fournir une seule preuve de tous les faits qu'ils ont allégués. Elle n'a pas d'autre réponse à faire que d'exposer la situation désastreuse qui lui a été créée par l'incurie des liquidateurs de la succession de son mari." [Suit tout le détail de la situation, depuis le décès d'Edouard Dentu le 13 avril 1884. On relève quelques passages :] " M. Sauvaître qui avait été institué administrateur judiciaire après le décès de M. Dentu, avait présenté au notaire liquidateur, sans livre, ni écriture de commerce, des inventaires et des bilans qui n'avaient aucun caractère d'authenticité. [...] Il n'a pu ou n'a voulu fournir aucune situation relativement à ses comptes ; il s'est refusé à dresser un nouvel inventaire, à ouvrir les livres exigés par la loi, à remettre aux employés comptables les pièces leur permettant de dresser les états qu'il ne voulait ou ne pouvait faire lui-même. De plus, par son imprévoyance il accumulait de nouvelles et lourdes charges pour la maison de librairie déjà durement éprouvée par la crise commerciale ; enfin il empiétait sur les prérogatives de Mme Dentu en traitant sans mandat les auteurs. Par exemple il faisait imprimer le livre "Le Gaga" et se hâtait de le mettre en vente malgré une défense expresse de Mme Dentu. Déjà blessée par l'attitude outrageante qu'il prenait à son égard, elle ne put se dispenser de le congédier après inutiles remontrances [ ... ] C'est ainsi que la reconstitution entière de la comptabilité et les rectifications d'écriture qui en étaient la conséquence n'ont pu être essayées qu'après le départ de M. Sauvaître à dater du 1er janvier 1886. Elles ont abouti en peu de temps à la constatation de la situation désastreuse qui avait été faite à Mme Dentu. [ Celle-ci se tourne en vain de tous côtés : ] Elle fit plusieurs versements pour une somme totale de 50000 fr. à la caisse de la librairie. Elle essaya en outre de s'associer des capitalistes. Dès le mois de juin 1886 un acquéreur présenté par M. de La Batut étudiait un projet d'achat dans des conditions paraissant avantageuses [ ... mais c'est l'échec. Elle souscrit un emprunt ] Mais malgré ses efforts et en raison des manoeuvres de concurrents et des ennemis acharnés surgissant de tous côtés contre elle, elle n'eut pu suffire à conjurer le péril d'une suspension de paiement si elle n'eût conclu en février 87 un acte d'association qui consacrait presque entièrement tous les avantages et toutes les prérogatives qu'on lui avait attribués lors du partage. Malheureusement la persistance de la crise commerciale et le danger de continuer les opérations qui pouvaient créer pour l'avenir des charges qu'elle n'eût été en état de supporter même partiellement l'obligèrent à conclure de nouveaux arrangements pécuniaires pour partager la responsabilité commerciale avec ceux des associés qui étaient mieux qu'elle en mesure d'en subir les conséquences, puis à se retirer entièrement, et définitivement par acte de cession du 1er octobre 87. [...] Sans entrer dans une discussion de chiffre quelconque, il est facile d'établir quelles sont les causes directes du déficit laissé par Dentu à son décès : ce sont exclusivement les dépenses personnelles engagées depuis l'année 1879 jusqu'à la fin de 1883, notamment l'achat de divers immeubles de plaisance, d'un prix élevé, coûteux d'entretien et sans revenus avec les frais d'aménagement d'installations et d'ameublement (sans parler de l'établissement de Mme de la Batut) ; les sommes déboursées pour ces différentes affaires dépassaient pour cette période 500000 fr., prélevés sur le compte courant du comptoir d'escompte c'est-à-dire les recouvrements effectués sur les clients de la librairie, le véritable actif commercial, qui n'était alors nullement disponible". [ etc.] II : Rapport d'arbitrage par Binot de Villiers daté du 26 novembre 1892. Contestation entre Madame Veuve Dentu Demanderesse d'une part et MM. Hippeau, Curel, Gougis, Richardin d'autre part [ Rapport d'arbitrage de 39 pp. manuscrites in-folio, détaillant avec grande clarté et précision le litige complexe opposant la Veuve Dentu à ses nouveaux associés, liés par divers contrats sur la seule année 1887. Remarquable document sur l'histoire de la librairie et de l'édition à la fin du XIXe siècle. On citera notamment ce passage : ] "Pour obtenir une avance de la librairie Dentu, un auteur promet d'apporter prochainement un manuscrit, et la librairie lui fait cette avance pour qu'il n'aille pas apporter son manuscrit ailleurs et c'est-à-dire pour s'assurer la préférence. Si l'auteur ne remplit pas sa promesse la librairie subit une perte presque toujours irrecouvrable. S'il remplit sa promesse, pas de difficultés si ce n'est qu'à ce moment on lui verse généralement le complément de ses droits d'auteur. Comme la librairie n'a d'espoir d'être remboursé que sur le produit de la vente et c'est ce qu'indique très clairement la convention du 13 octobre 1887, lorsqu'elle est édicte que le remboursement des avances se fera par voie de déduction sur les sommes auxquelles ont droit les auteurs, la librairie commence par déduire des droits d'auteur les avances déjà faites et ne se libère ensuite que contre remise du manuscrit. Elle ne court plus alors que le risque de l'insuccès de l'ouvrage." ; III : Liquidation de la Société Dentu & Cie dissoute le 30 juin 1887. Deuxième Compte [ 8 feuillets in-folio. Le rapport d'arbitrage indique : " à la date du 8 février 1887, une société était formée sous la raison sociale Dentu & Cie entre Mme Veuve Dentu et M. Hippeau, associés en nom collectif et M. Curel simple commanditaire ; mais quelques mois plus tard, c'est-à-dire le 16 juillet 1887, cette société était dissoute avec effet rétroactif aux 30 juin" ] ; IV : Compte Personnel de Mme Vve Dentu du 1er octobre 1887 au 30 Juin 1888 [ 1er et 2e compte, ensemble 4 feuillets in-folio ] ; V : Librairie Dentu. Société Curel Gougis et Cie. Compte Personnel de Madame Vve Edouard Dentu, période du 1er juillet au 8 novembre 1888 [ 4 ff. in-folio] ; VI : Lot d'une cinquantaine de feuillets d'inventaire, essentiellement Inventaire des Magasins de Ségur [ Comme le précise le rapport de l'arbitre, "Le magasin de l'avenue de Ségur n'était pas un magasin de vente était uniquement un lieu de dépôt choisi par Mme dentu dans une maison montée des propriétaires et elle seule avait la clé de ce dépôt où elle avait rassemblé les ouvrages qui n'étaient plus de vente courante."] ; VII : Compte Principal de Madame Dentu chez son mandataire M. Albert Baudry depuis le 10 décembre 1889 [ 4 feuillets in-4 sous chemise, daté du 31 mars 1892 ]
Important ensemble réunissant diverses pièces relatives au "naufrage" de la librairie Dentu, au lendemain du décès du grand éditeur Edouard Dentu. On notera un remarquable rapport d'arbitrage détaillant avec une grande clarté les litiges très complexes qui opposèrent la Veuve Dentu à ses nouveaux associés. L'arbitre plonge dans les arcanes de l'édition et de la librairie parisienne des années 1884-1890. Prix du lot, non séparable.
3 lettres autographes signées [ Détail : ] 1 L.A.S. de 2 pp. datée de Chateau-Thierry le 12 août 1931 : "Chère amie, c'est aujourd'huy seulement que je commence à croire que je vais mieux, mais j'ai été bien malade. J'ai repris goût à la lecture mais pas encore à la peinture. Moi qui ai tant aimé les chemins, j'ai des jambes qui se dérobent ne voulant plus me porter [ ... ] Le Colonel a dû vous dire qu'il m'avait vu effondré sur un banc du Luxembourg. Je suis un peu moins décrépit mais pas encore beaucoup. Vous devez voir à mon écriture tremblottante l'aveu d'une faiblesse [... ] Où sont les environs du bel âge où on frisait la quarantaine ! Le portrait de Suzanne, les [... ]de l'Affaire Dreyfus : que de disparus avec les années ! L'amitié reste et c'est le principal. [... ] dites à May et à Bob le cordial souvenir de nos bonnes séances de pose et de causerie. J'ai été enchanté du résultat moral du portrait de May, du moins de ce que l'on m'en a dit. Dès mon retour le tableau sera chez eux [ ...]". - 1 L.A.S. de 3 pp. [ non datée, il prie la Baronne de continuer à être "soeur de Charité" auprès de Thadée, malade ] - 1 L.A.S. d'une page, non datée : "Chère Madame, Je ne m'étais plus souvenu en vous priant de venir ce matin que je devais aller voir les tableaux de Mme Samarine. [ il évoque ensuite une Mme Michout et Mme Desgranges ]".
Ces trois lettres autographes signées sont très vraisemblablement adressées par le peintre Edmond Aman-Jean (1858-1936) à la baronne Pierlot (vers 1852-1941) qui fut une grande amie de Paul Claudel. Thadée Caroline Jacquet était la femme de l'artiste.
Edition du Levier. 1959. In-8. En feuillets. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Non coupé. Paginé de 65 à 79 - quelques illustrations en noir et blanc dans le texte - petite déchirure sur la page 65 sans conséquence sur la lecture.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue mensuelle de variétés scientifiques - Sommaire : Pasteur et microbiologie - propos linguistiques sur l'écriture - faut il supprimer la géométrie ? - quelle est la température d'une cigarette ? - problèmes à chercher un peu tout - dates du début de certains phénomènes terrestres - le courrier. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Chez l'auteur, rue Guénégaud, Imprimerie Gueffier et chez Jombert, Delaunay, Audin, et Crévot à Paris Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1822 Book condition, Etat : Bon relié, demi-basane beige foncé d'époque, dos lisse, titre doré, caissons ornés In-8 1 vol. - 205 pages
1 grande tableau dépliant et 10 planches hors-texte dépliantes en fin d'ouvrage (complet) 4eme édition, 1822 Contents, Chapitres : Préface, xv, rapport de la Société Royale Académique des Sciences, Texte, 205 pages - Louis Félix Conen de Prépean, né le 22 mars 1777 à Poitiers et mort en 1837 à Paris, est un sténographe français, inventeur d'une méthode de sténographie. - Noble de naissance, il est issu par son père d'une lignée bretonne qui détenait la seigneurie de Pré Péan en Pordic, manoir qui existe toujours. En 1813, il publie son livre « Sténographie Exacte ou l'Art d'écrire aussi vite qu'on parle », dont apparaissent des éditions successives en 1815, 1817, 1825 et 1833. Il y exprime que « le système, malgré sa extrême rapidité, est complété par un système d'abréviations applicable à toutes les langues et à toutes les écritures. Tous ces moyens sont pratiqués avec neuf signes, connus par tous, ce qui est plus simples qui peuvent être imaginés ». En 1817, il travaille comme sténographe à la Chambre de Commerce. Il divise sa méthode en Sténographie exacte et Sténographie cursive. La première partie comprend 25 signes pour les voyelles, qui subdivise en longues et brèves, 21 pour les consonnes et 12 pour groupes de deux consonnes. La deuxième comprend des raccourcis initiaux, finaux et généraux. Il considère la ligne d'écriture subdivisée et écrit en haut ou sous elle selon le mot. L'alphabet du système Conen de Prépean est formé de 18 consonnes et 9 voyelles. Il utilise des signes qu'il appelle indéformables pour représenter deux lettres ensemble. Son écriture est brève des grandes lignes et très rapide. On lui attribue la phrase célèbre « Abréger le travail, c'est prolonger la vie ». (wikipedia). Cette dernière phrase figure bien dans l'ouvrage. "bel exemplaire dans reliure élégante d'époque, style ""Directoire"" en très bon état avec une infime déchirure sans manque des mors en tête, à la coiffe supérieure, sans aucune gravité, intérieur frais et propre, 2 initiales sur la page de titres, le papier est très frais, quelques rares rousseurs, bien complet du tableau dépliante et des 10 planches hors-texte de ce texte précurseur de la sténographie dans sa 4eme édition de 1822, l'une des plus complètes - Tome 1 seul de cette série en 3 volumes, complet en lui-même sur le déchiffrement des faits"
Acte de vente par Marie-Magdeleine FERREYROl, épouse de Pierre-Christophe CIRET, Notiare royal à Villeneuve le Roi (Villeneuve sur Allier), à Pierre PHELOUZAT, marchand fermier et Françoise CIVRAIS sa femme, demeurant au château de Blancfossé (paroisse de Couleuvre, le domaine de la Grande Sauveté à Couleuvre et celui de Chary, paroisse de Lurcy (Lurcy-Lévis) pour 8740 livres le 9 juillet 1774. Le site de Blanc Fossé était occupé depuis le XIIIe siècle par une forteresse défendue par de larges fossés et encore visible avec son pont-levis au XIXe siècle. Il n'en reste aujourd'hui que la motte.