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HESS, Remi
Les maoïstes français. Une dérive institutionnelle.
Editions Anthropos - 1974 - Petit in-8, broché, couverture illustrée en N&B - 249 p.
Reference : 114057
Bon état - Couverture insolée avec menus frottements
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Les maoïstes français, une dérive institutionnelle.
Anthropos, 1974, pt in-8°, x-244 pp, annexes, biblio, broché, couv. illustrée très lég. salie, bon état
Entre 1963 et 1973, les maoïstes vont jouer un rôle d'analyseur des institutions politiques françaises, c'est-à-dire qu'ils vont révéler les limites de nos institutions à plusieurs niveaux... Avant Mai 68, les maos « organisationnels » vont montrer les limites de la légitimité qu'ont les organisations, dites « de la classe ouvrière », à représenter le mouvement. La révolution culturelle chinoise va être la référence des maoïstes « idéologiques ». La Cause du Peuple va être le pôle de regroupement de militants qui vont être analyseurs de l'idéologie bourgeoise. « A l'idéologie bourgeoise, opposons l'idéologie prolétarienne ». Mais parallélement, se développe depuis mai 1968 un courant de maos « libidinaux ». A la suite du mouvement du 22 mars, les maos vont dériver. Un glissement institutionnel, un effritement amène des militants du maoïsme orthodoxe à « Vive la Révolution », puis à « Tout ». Ce mouvement voit aujourd'hui son prolongement dans le M.L.F. ou le F.H.A.R... Mais, où donc se trouvent les maos ? Ce livre, qui s'inscrit dans la perspective de la construction d'une contre-sociologie, propose une analyse de la dialectique institutionnelle.
