1986 Editions Université Paul Valéry, Montpellier - 1986 - In-8, broché - 524 p.
Reference : 111498
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Montpellier, Centre d'histoire contemporaine du Languedoc méditerranéen et du Roussillon, Université Paul Valéry, 1986, gr. in-8°, 524 pp, 15 cartes et graphiques, notes, sources et biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"L'Hérault est un bon exemple, à condition de se souvenir qu'il n'est nullement représentatif de notre pays. « Premier département viticole de France, (il) a été le laboratoire où se sont préparés les programmes viticoles des partis et syndicats ouvriers » (p. 447), durant l'entre-deux-guerres. Les salariés agricoles y sont en effet fort nombreux, le socialisme domine, mené par Edouard Barthe qui donne son nom à la loi du 4 juillet 1931 sur le statut du vin. Mais les affrontements sont également fréquents, le Parti communiste s'implante difficilement, « les » syndicalismes se disputent la clientèle, qu'ils soient chrétiens ou qu'ils ne le soient point. Cet ouvrage est une somme fouillée, longuement travaillée, avec une abondante bibliographie, des annexes statistiques sur le nombre des salariés, les différentes élections et des cartes fort bien conçues." (Revue française de science politique, 1988) — "Le Var, le Gard, l'Hérault. Avant, après la Grande guerre. La cartographie historique de ces départements du Midi rouge dont Jean Sagnes avait déjà contribué à nous faire découvrir les secrets (“Le Midi rouge”, 1981) s'enrichit d'un nouveau chapitre. Son héros c'est toujours l'Hérault, ce département somme toute moyen – 500.000 habitants, guère plus, même aux heures les plus hautes –, où la forte immigration compense seule le vieillissement autochtone, où la vigne et Édouard Barthe règnent toujours, où la population urbaine reste particulièrement élevée. Rien de bien nouveau, semble-t-il, par rapport à l'avant-guerre. Les jeux seraient-ils faits, entièrement, dès avant 1914, comme c'est le cas si souvent en France ? Pour sa thèse d'État dont l'essentiel nous est ici livré, Jean Sagnes a conduit une enquête minutieuse fondée sur le dépouillement des sources classiques, nationales et départementales : au centre la presse, d'autant plus riche que, dans le Midi, au xxe siècle, les personnes et les ambitions semblent compter autant, sinon plus, que les idées et les intérêts. La SFIO, le PCF, le mouvement syndical, il les suit séparément jusqu'au livre IV consacré aux mutations politiques et syndicales à l'heure du Front populaire, jusqu'à sa conclusion générale où il répond, de façon positive, à la question posée dans son introduction. Oui, fût-ce à l'heure des scissions, et Dieu sait qu'en Hérault, une des terres d'élection des néo-socialistes, celles-ci ne se sont pas bornées aux ruptures de 1920, fût-ce à l'heure où, autour de la Jeune République et de Paul Boulet, le maire de Montpellier, les forces catholiques échappent à la chape du légitimisme et commencent à s'insérer dans la gauche, « il y a bien un mouvement ouvrier durant l'entre-deux-guerres » : dans ses diverses composantes on décèle en effet « les mêmes zones d'élection géographique, les mêmes motivations, la même conscience d'appartenance et le même sens donné à l'existence ». Une affirmation dont on mesurera l'importance, historique et ... politique..." (Madeleine Rebérioux, Le Mouvement social, 1988)