Librairie Plon, Editions d'histoire et d'art Relié 1965 In-4 (19 x 25 cm), reliure demi-peau, dos à 5 nerfs, pièce de titre, 342 pages ; très bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Reference : xf252
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P., Plon, Editions d'Histoire et d'Art, 1965, gr. in-8°, iii-342 pp, préface de Thierry Maulnier, 90 illustrations reproduites en héliogravure sur 48 pl. hors texte, notices sur les illustrations, broché, couv. illustrée, état correct
"Cet ouvrage est préfacé par Thierry Maulnier qui demande avec nostalgie "avions-nous la vocation coloniale ?", répondant lui-même en ces termes : "En mille ans, une moitié du monde a coulé entre nos doigts comme le sable entre les mains d'un enfant." Si donc l'Inde a été anglaise après un siècle et demi de contacts avec la France, c'est à cause de l'incompréhension rencontrée par ceux qui voulaient donner à la royauté un empire asiatique. Telle est la thèse de Roger Glachant qui, dans un préambule, expose sans détour son point de vue sur l'expansion coloniale en général, notant : "Ce qui est sûr, c'est que la colonisation européenne a économisé aux colonisés des siècles, parfois des millénaires de piétinements." L'âge d'or de l'Inde française couvre tout le XVIIIe siècle, époque illustrée par les noms de soldats comme Bussy et Lally-Tollendal, de marins comme le bailli de Suffren, d'administrateurs comme Dupleix et François Martin, d'aventuriers comme René Madec et Law. Mais l'auteur traite en détail d'une histoire ouverte par les voyages du Parisien Jean-Baptiste Tavernier, dont Louis XIV fit un baron, et close par les traités de 1763 et 1814 qui ne laissaient plus à la France que les cinq comptoirs popularisés par la chanson de Guy Béart. Le récit est empreint du regret de cette insouciance qui devait conduire à la dépossession. D'intéressants documents iconographiques complètent cet ensemble qui est en fait une défense et illustration de l'un des épisodes les plus mal connus de la colonisation française." (Ph. Devillers, Le Monde, 21 juin 1966) — "Beaucoup plus qu'une synthèse ou qu'un manuel, ce livre est un essai. Vous sortirez de la lecture de ce livre avec l'impression d'avoir pris un contact intime avec Dupleix, Bussy, Lally-Tollendal, Suffren, Law de Lauriston, Modave, et même avec des personnages de moindre envergure, tels que Madec, Pallebot de Saint-Lubin, Boigne, Perron et autres aventuriers, sans parler des voyageurs tels que Jacquemont auquel sont consacrées des pages émues et pénétrantes. Vous aurez ressenti le climat étrange, oppressant de l'Inde du XVIIIe siècle, au niveau de ces princes qui la gouvernaient et dont le despotisme n'était tempéré que par l'assassinat. Et les structures qui sont indiquées, font office de dessous pour la peinture à pleine pâte de portraits qui s'élèvent jusqu'à la psychologie sociale. Il y a beaucoup de demeures dans la maison de Clio et M. Glachant a choisi délibérément l'histoire à l'échelle humaine. De ce livre riche et touffu se dégage une impression sympathique. Mais je ne voudrais pas paraître oublier la solidité et la nouveauté de l'information proprement historique qui nous est fournie. Le destin de l'Inde française, l'explication de son échec final et de ses réussites épisodiques n'avaient jamais, peut être, été analysées de façon aussi aigüe. L'intelligence politique associée à l'intuition psychologique font de « l'Inde des Français », un livre à méditer." (Carlo Laroche, Revue française d'histoire d'outre-mers, 1968)