La Table Ronde Taglaïts Broché 1963 In-8 (14,2 x 20 cm), broché, 396 pages, Susini (1933, Alger - 2017, Paris) est le co-fondateur de l'O.A.S. (avec Pierre Lagaillarde), favorable à l'indépendance de l'Algérie, condamné par deux fois par contumace à la peine de mort pour appartenance à l'O.A.S. et attentat contre De Gaulle, amistié par ce dernier en 1968 et en 1981 par Mitterrand. Le livre est saisi chez l'éditeur et les libraires en novembre 1963 ; couverture jaunie, pliures au dos, rousseurs sur les bords des plats et aux tranches, par ailleurs assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
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A Paris, chez J.B. Fournier, 1791. De l'imprimerie de P. Fr. Didot le Jeune. Avec les caractères de sa fonderie. Et sur papier de sa Manufacture établie à Essone.Un volume broché grand in-4 (23,5 x 31 cm) de un frontispice gravé, 272 pages et 4 planches hors-texte dont une en couleurs (planches 16, 17, 18, 23). Papier de couvrure abîmé avec quelques manques, étiquette de titrage au dos, quelques rousseurs, exemplaire à grandes marges. Tome premier et seul paru contenant essentiellement la religion des Égyptiens. Rédigé avec la participation de l'abbé G. Leblond d'après Quérard. Notre exemplaire contient 4 planches, alors qu'il devrait y en avoir 9 à notre connaissance. Mais bien complet du feuillet de 4 pages d'errata et d'explication de l'ambition de cette Histoire générale ainsi que de la définition que l'auteur donne de la Philosophie Hermétique.Ouvrage rarissime. La BNF ne possède que le prospectus annonçant et présentant la publication de cet ouvrage annoncé en douze volumes et dont un seul verra le jour.
François-Henri-Stanislas DE L'AULNAYE ou DELAULNAYE est né à Madrid en 1739 et décédé à l'hospice Sainte-Périne de Chaillot en 1830.Écrivain maçonnique. Éditeur des uvres de Rabelais (Paris, 1820), auteur d'une traduction de "Don Quichotte" (1821), d'ouvrages historiques et de plusieurs dissertations musicales et scientifiques. Auteur du Thuileur de l'Écossisme (1813 et 1821) qui est un document de premier plan pour l'histoire de la maçonnerie et plus largement pour l'histoire des idées. Ce fut entre autres le thuileur de Proudhon et c'est lui qui figure dans la bibliothèque de George Sand. C'est un recueil des mots et signes maçonniques, mais pas seulement. L'auteur, Delaulnaye (1759-1830), lui a imprimé sa marque. Rire de l'absurde et des adeptes crédules, corriger ce qui dans le rite a été déformé par l'oralité, y joindre une construction philosophique, cela s'adresse à des usagers qui veulent savoir ce qu'ils disent et pourquoi ils le disent. C'est une recherche du sens, qui doit être située dans son temps. Le livre contient un « Système de la génération universelle des êtres », censé révéler le fond même des mystères antiques et modernes, un matérialisme animé par le mythe du « Feu générateur ».Disciple dissident du citoyen Dupuis (auteur de l'Origine de tous les cultes, ou Religion universelle en 1795), Delaulnaye avait commencé cette Histoire des religions et du culte de tous les peuples du monde dont ne sera édité que ce premier volume. Cet ouvrage ambitionnait de tout rassembler, de récapituler tous les mythes : cette pratique de l'interprétation, en quête d'universalité, caractéristique de la fin du XVIIIème siècle, l'auteur avait l'ambition de la prolonger et de la transmettre.Qui était Delaulnaye ? Un personnage charnière des XVIIIème et XIXème siècles, héritier étonnant de l'encyclopédisme de la fin des Lumières et de sa passion pour l'Antiquité.
Paris, Furne et Cie, 1839. 27 x 17,5 cm, 2 volumes [4]-XII-663 pp, avec 22 planches et [4]-647-[2] pp., avec 14 planches, texte sur deux colonnes. Deux volumes reliés demi veau glacé, dos à nerfs ornés, quelques traces de frottements sinon beaux exemplaires. Des rousseurs sur certaines pages et sur certaines planches. Nouvelle édition de ce traité du comte de Lacépède (1756-1825), naturaliste, collaborateur et continuateur de Buffon. Elle est annotée par Desmarets et précédée de l'éloge de Cuvier. Cette édition est richement illustré de 36 planches en premier tirage, gravées par Forget et Beyer d'après les dessins du peintre animalier Édouard Traviès (1809-1876), rehaussées de couleurs et gommées à la main. Outre son intérêt scientifique, c'est le soin apporté à l'illustration qui fait l'importance de cet ouvrage, qui réunit l'Histoire naturelle des quadrupèdes ovipares et des serpens (1788-1789), l'Histoire naturelle des poissons (1798-1803) et l'Histoire naturelle des cétacés (1804).
A Paris, rue des Marais, 1796-1797. 20,5 x 13 cm, 20-lxxviij-496 pp., 516 pp., viij-348 pp., vij-256 pp., vj-517 pp. et viij-568 pp. Six tomes en cinq volumes reliés demi-veau, dos lisses, pièces de titre de cuir rouge, tranches jaunes. reliures légèrement usées sinon bon exemplaires. Dans nos exemplaires se trouvent :- Au tome I, une planche placée en frontispice et une planche dépliante.- Au tome II, une planche dépliante et in fine 5 planches dépliantes gravées (tableau des factions, des conspirations, des individus condamnés...)- Au tome III, une planche dépliante.- Au tome IV, Un tableau dépliant général des individus massacrés à Paris, Versailles...- Au tome V, une planche. - Au tome VI, une planche dépliante, deux planches et in fine un tableau dépliant des désastres de la révolution française. OUVRAGE COMPLET DE TOUTES LES PLANCHES. Les éléments des six volumes ont été compilés par l'ancien bibliothécaire et journaliste Louis-Marie Prudhomme (1752-1830). L'ouvrage aurait été saisie par la police du Directoire, ce qui le rendrait particulièrement rare. Seuls trois exemplaires disponibles dans les bibliothèques publiques françaises, dont un exemplaire incomplet.
Paris, chez Lacombe, 1768. 18x 11,5 cm, xxjv-656 pp., 767 pp., 712 pp., 644 pp., 674 pp. et 723 pp. Six volumes reliés plein veau d'époque, dos à nerfs, caissons ornés, pièces de titre, tranches rouges. Traces de frottements et quelques coins émoussés, mors partiellement fendu au tome 3, sinon bon exemplaire. Seconde édition de ce Dictionnaire devenu un classique, qui est le premier ouvrage d'histoire naturelle destiné à un large public. Il jouit d'une grande estime populaire et eut de nombreuses éditions. Valmont de Bomare joua un rôle important dans la vulgarisation des sciences au XVIIIe siècle.
[Genève], De l'Imprimerie de Jean Crespin, M. D. LVIII. (1558). 18,2 x 11,5 cm, 12 ff. non ch. (page de titre, Jean Crespin au lecteur, Epistre, Apologie de Iean Sleidan), 474 ff. ch., 9 ff. de table et 1 f. marque de l'imprimeur. Relié plein papier à la colle, reliure d'époque mais papier date indéterminé, ancien à l'évidence, dos à nerfs, reste d'une étiquette de titre manuscrite. Reliure légèrement usée, des trous de vers marginaux sur de nombreuses pages sans atteinte au texte, mouillures sans gravité sur certaines pages, ex-libris manuscrit de Frédéric-Emmanuel Grunwald, sur la page de titre et au colophon, et insérée au feuillet 406 une note manuscrite sur un morceau de papier. Bon exemplaire. A noter :- une erreur de foliotage aux feuillets 412 et 416, mais texte bien complet.- et deux petites gravures une au feuillet 164 et une au feuillet 186. Appartenance : Frédéric-Emmanuel Grunwald, né le 10 avril 1734 à Hopper (Haute-Lusace) et mort le 16 octobre 1826 à Bellevaux, est un médecin et homme de lettres allemand. Au colophon de l'ouvrage se trouve un autre ex-libris manuscrit daté de 1808 à Bellevaux, là où vivait et est décédé Grunwald, d'un certain Jean-Baptiste Jaquetz.Cet ouvrage de Sleidan est une brillante histoire profane et religieuse de la Réforme, de 1517 à 1556, traduite du latin par Robert Le Prévost. Johannes Philippson ou Philippi ou Sleidanus, d'après son lieu de naissance, Schleiden (duché de Luxembourg), né en 1506 et mort en 1556, est un historien et diplomate luxembourgeois. Né en 1506 à Schleiden, dans le duché de Luxembourg, alors inclus dans les Pays-Bas espagnols ou catholiques, il étudie les langues anciennes et la littérature à Liège et à Cologne, et le droit et la jurisprudence à Paris et à Orléans. Il entre au service du cardinal du Bellay où il est employé dans les négociations avec les protestants allemands sur une alliance possible contre Charles Quint, et participe en 1541 à la diète de Ratisbonne et en 1544 à celle de Spire, mais ayant adopté les opinions protestantes, il doit partir s'installer cette même année à Strasbourg en raison de la rigueur des édits de François Ier contre les protestants. À Strasbourg, il obtient de Philippe de Hesse la charge d'historien de la ligue de Smalkalde, et commence à écrire son histoire de la Réforme, dont le premier volume est achevé en 1545. Il poursuit parallèlement son activité de diplomate et participe en décembre 1545 à l'ambassade française auprès d'Henri VIII. La fin de la guerre de Smalkalde le prive de ses ressources et il obtient une pension de la ville de Strasbourg. En 1551-1552, il la représente au Concile de Trente, chargé également des pouvoirs donnés par les villes d'Esslingen, Ravensbourg, Reutlingen, Biberach et Lindau. Il meurt le 31 octobre 1556 à Strasbourg.
Grunwald reçut de son père, pasteur de la confession d'Ausbourg, une éducation soignée qui le mit en état de se présenter à lécole de Leipzig et au collège royal électoral de médecine de Dresde. Linvasion de la Saxe par les Prussiens lui fit perdre un protecteur zélé et puissant, qui voulait le placer dans le corps des médecins militaires des armées saxonnes. Grunwald senfuit de Dresde, alla joindre les Français après la bataille de Rosbach et fut accueilli par le comte de La Luzerne qui lengagea à venir sétablir à Paris. Mais Grunwald avait renoncé à la médecine et avait tourné ses vues dun autre côté. Il alla sétablir, en 1761, dans le Bouillon et sy associa de la manière la plus active à la publication du Journal Encyclopédique de Rousseau de Toulouse qui lui dut une grande partie de ses succès pendant le temps quil y travailla, cest-à-dire de 1761 à 179. Il publia également à Bouillon, sous le titre de Gazette salutaire, un journal médical qui jouit pendant trente ans dune grande faveur. Ces travaux avaient mis Grunwald en relation avec les savants et les Académies de cette époque. Diderot et D'Alembert lengagèrent à travailler au Supplément à lEncyclopédie, pour lequel il fournit six longs article de médecine, dont celui consacré à l'Allaitement1. Il fut reçu, le 12 avril 1782, membre correspondant de lAcadémie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon. Plus tard, il fut affilié à lAcadémie des sciences, lettres et arts d'Arras, à la Société royale d'agriculture et à la Société royale de médecine de Paris, à lAcadémie des sciences et belles-lettres de Nancy et à la Société d'agriculture du grand-duché de Luxembourg.La Révolution vint arracher une seconde fois Grunwald à ses études, le réduisant en même temps à la misère. Mais il trouva cette fois encore un asile et des protecteurs en France où il reçut des gratifications du gouvernement dalors et obtint en 1811 une pension de 800 francs inscrite au grand livre. Privé de cette ressource par les événements qui rendirent Bouillon à la Prusse, Grunwald se vit de nouveau exposé à des besoins que son grand âge rendait plus pénibles lorsque le roi des Pays-Bas se chargea de continuer la pension obtenue du gouvernement français par ce savant pauvre et modeste, dont les travaux continuels avaient depuis longtemps altéré une santé qui avait été toujours chancelante. Il le nomma également chevalier de lordre du Lion belgique le 19 août 1817.