Editions Transhumances Les Nouvelles des vallées Plaquette 1996 In-8 (12,9 x 21,1 cm), plaquette dos agrafé, 14 pages ; quatrième plat légèrement insolé, rousseurs en début et fin d'ouvrage, par ailleurs bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
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, Sans lieu ni date, [1747]. In-folio de 1 titre, 332 pp. (saut de chiffrage de 154 à 147), [3] ff.n.ch. de table, veau brun marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, encadrement de double filet à froid sur les plats, double filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque).
Très important manuscrit qui regroupe plusieurs textes de Pierre-Joseph de Bourcet, dont une partie a servi à la publication posthume des Mémoires militaires sur les frontières de la France, du Piémont et de la Savoie (Berlin, Decker, 1801), couvert d'une écriture moyenne, très lisible (environ 25 lignes par page), texte entièrement réglé.A. Description. Le texte se structure de la façon suivante : trois pièces liminaires précèdent six mémoires en soi indépendants, mais liés par leur matière :I. Pièces liminaires. Leur présence se justifie, selon un feuillet d'observations préliminaires, comme complément au premier mémoire, rédigé essentiellement à l'issue de la Guerre de Succession d'Espagne, pour intégrer de nouvelles dispositions des forteresses :1. Nouvelle description d'Exilles en 1745 (pp. 3-6). - 2. Description moderne de Fénestrelles (pp. 7-15). - 3. Nouveau projet de deffensive [c'est-à-dire par rapport à celui de 1713 exposé dans le premier mémoire] (pp. 15-16). Suivent deux feuillets vierges de séparation.II. Six Mémoires topographiques et militaires :1. Mémoire concernant les frontières de Piémont & de Savoye pour servir d'instruction tant pour le campement des armées que les faire manoeuvrer (pp. 21-115). Nous reviendrons en détail sur ce premier mémoire dans la seconde partie (cf. infra : Attribution). Il a en effet servi de matrice principale aux Mémoires militaires publiés en 1801.2. Le Briançonnois (pp. 117-149, suivi d'un feuillet vierge de séparation).3. Mémoires concernant les cols ou passages des Alpes, depuis le Montcenis jusqu'à la vallée de Barcellonnette, servant à se rendre de France en Piémont qui est la route la plus ordinaire des troupes qui vont en Lombardie (pp. 153-194).4. Mémoire concernant les places fortes du Milanais, du Mantoüan, & du Modénois, les passages des Monts Apennins pour entrer en Lombardie, le cours des rivières principalles, les lacs qui sont dans le pais, et les routes les plus usitées pour se rendre d'une place à l'autre (pp. 195-284). - Cette partie qui concerne entièrement l'Italie semble n'avoir jamais connu d'édition imprimée.5. Mémoire concernant les passages des Monts Apennins pour entrer en Lombardie depuis le Col de Tende à hauteur de Nice jusqu'au mont Zova à la hauteur de Florence et de la côte de la mer depuis Nice jusqu'à Livorne (pp. 285-316).6. Mémoire concernant l'intérest que la France a de réunir au Dauphiné les vallées du Briançonnois cédées au Roy de Sardaigne par le traité d'Utrecht, avec un projet pour asseurer la subsistance de l'armée françoise qui agira en Piémont pendant la campagne de 1747 (pp. 317-332). C'est en substance le dernier texte des Mémoires militaires de 1801, retravaillé et composé dans un style plus ramassé (pp. 259-298 de l'imprimé). L'original avait eu l'honneur d'une présentation au ministre de la Guerre.B. Attribution. Une brève notation manuscrite sur la page de titre, d'une écriture différente du reste du texte, précise : « On croit que ces mémoires sont de M. de Bourcet, père de M. de Bourcet, lieutenant-général des armées du Roy ; il avoit servi pendant la guerre de 1700 comme maréchal général des armées de Mrs de Villars, et de Berwick et de Tessé ». Nous verrons que cette attribution qui se fonde sur la partie oculaire contenue dans le premier mémoire, est surtout appuyée sur le jeune âge de Pierre-Joseph de Bourcet au moment des opérations décrites. L'opinion semble avoir été commune tout au long du XVIIIe siècle, puisque nous la trouvons reprise à la p. IX de l'introduction des Mémoires militaires : « Mr de Bourcet a composé ce [premier] mémoire en grande partie, d'après ceux de son père, qui connoissait parfaitement le pays, ayant été obligé, par son état de guide des armées, d'en faire une étude toute sa vie ». L'objection n'est cependant pas rédhibitoire, d'autant que le dernier mémoire, entre autres, composé à l'occasion de la campagne de 1747 pendant la Guerre de Succession d'Autriche, ne peut en aucun cas être l'oeuvre de Daniel-André de Bourcet, dont les activités militaires s'achevèrent avec la démobilisation de 1713.L'analyse fine du premier mémoire permet en revanche d'attribuer le texte à Pierre-Joseph. En effet, ce texte a été composé par un officier français qui se présente dans l'introduction (pp. 1-2) comme ayant eu l'expérience de toutes les campagnes militaires menées sur ce théâtre européen depuis 1707 jusqu'en 1713, à savoir pendant les opérations de la Guerre de Succession d'Espagne, où le Piémont joua habilement le rôle de bascule qui lui allait si bien.Le texte, très dense, se divise en trois parties très caractérisées :1. Une partie historique : soit un récit du détail des campagnes du Piémont pendant la Guerre de Succession d'Espagne, en commençant par celle que Tessé initia en 1707 à partir du Dauphiné. Sont successivement traitées : cette campagne de 1707 ; la campagne de 1708 sous les ordres de Villars ; la campagne de 1709 sous Berwick ; la campagne de 1710, toujours avec Berwick ; la campagne de 1711 et enfin celle de 1712.2. Une partie théorique, à savoir un plan d'offensive, puis de défensive, dans le cas d'un nouveau conflit avec le Roi de Sardaigne, dont les territoires avaient été augmentés à la suite des Traités d'Utrecht).3. Une partie topographique, la plus développée, intitulée "Explication de toutes les vallées, des rivières, des ruisseaux, et de tous les cols et passages qui sont dans le Briançonnois et dans l'Embrunois comme aussi dans les vallées de Cézanne, de Bardonnèche, d'Oulx, d'Exilles, de Chaumont, de Suze, de Pragelas, de Pérouze, de Saint-Martin, d'Angrogne, de Luzerne, de Barcellonette, du Château-Dauphin, de Pô et de Mayre, les endroits où ces passages vont aboutir et le tems qu'il faut d'un pas réglé pour aller d'un lieu à un autre (...)". S'étendant de la page 72 à la fin du texte, elle détaille les vallées, cols, rivières et localités tant de Savoie, de Piémont (domaines du Roi de Sardaigne) que de Dauphiné et de Provence (à la Couronne de France). Voici l'ordre observé : [Piémont :] Novalaise - Vallées de Chaumont, d'Oulx et d'Exilles. - Vallée de Bardonnèche. - Vallée de Cézanne. - Col du Mont-Genèvre. - Col de Cestrières. - Vallée de Pragelas. - Vallée de Pérouze. - Vallée de Saint-Martin. - [Dauphiné :] Vallée de Queyras. - Vallée de Cervière. - Vallée des Prés. - Vallée de Monestier. - Vallouise. - Vallée de Barcelonnette (enlevée au Dauphiné depuis le Traité d'Utrecht en 1713). - [Places de Provence :] Antibes. - Toulon. - Entrevaux. - Colmar et Guillaume. - Sisteron. - Seyne. - Saint-Vincent. - [Places de Dauphiné :] Mont-Dauphin. - Embrun. - Château-Queyras. - Briançon. - Barraux. - Grenoble. - [En dehors de la zone :] Fort de l'Ecluse. Cette dernière partie se conclut enfin par une série de tableaux regroupant localités et toponymes.Un examen comparatif permet de préciser un peu plus la date et l'auteur de cette composition remarquable.1. Pour la date, elle est nécessairement postérieure non seulement à l'année 1713 et au Traité d'Utrecht, mais également à 1720 puisque le Duc de Savoie est qualifié de Roi de Sardaigne, titre que Victor-Amédée II (1666-1732) n'acquit qu'à cette date par suite de sa renonciation à celui de Roi de Sicile, obtenu en 1713.2. En ce qui concerne l'auteur, des rapprochements concordants et précis peuvent être établis avec des parties de l'ouvrage posthume de Pierre-Joseph de Bourcet intitulé Mémoires militaires sur les frontières de la France, du Piémont et de la Savoie, depuis l'embouchure du Var jusqu'au lac de Genève (Berlin, Decker, 1801). L'on sait par l'introduction que ce volume est parfaitement composite, réunissant sept contributions différentes laissées dans les manuscrits de l'auteur, et vraisemblablement très réarrangés par les éditeurs selon la mode du temps. Or, le début de ce texte imprimé (premier mémoire) liste les places et forteresses défensives placées à la frontière des Etats de France et de Sardaigne. L'ordre n'est pas le même que dans le manuscrit, mais le texte en est très comparable, sinon identique : des détails d'Ancien Régime ont été omis, des considérations stratégiques développées, mais il est clair que l'imprimé s'inspire du manuscrit. Nous donnons à titre d'exemple une liste des passages comparables de cette partie : Toulon. - Antibes. - Entrevaux. - Guillaume et Colmar. - Seyne et Saint-Vincent. - Embrun. - Mont-Dauphin. - Château-Queyras. - Briançon. - Grenoble. - Fort-Barraux. - Fort-l'Ecluse. - Vallée de Barcelonnette. - Vallée de Queyras dans le Briançonnais. - Vallée de Saint-Martin en Piémont. - Vallée de la Pérouse en Piémont. - Vallée de Pragelas ou Val Cluson. - Vallée de Novaleze. - Vallée d'Exilles et d'Oulx en Piémont. - Vallée de Bardonnèche en Piémont - Vallée de Sézane en Piémont. - Vallée de Servières dans le Briançonnais.- Vallée des Prés dans le Briançonnais. - Vallée du Monestier dans le Briançonnais. - Vallée de Vallouise dans le Briançonnais.Notre manuscrit correspond donc partiellement à une version précoce de ce texte livré tardivement au public, comme tous ceux composés par Pierre-Joseph de Bourcet (1er mars 1700- 14 octobre 1780). La principale objection qui vient immédiatement à l'esprit est la conciliation du parcours militaire de Bourcet avec les quelques données biographiques révélées dans l'introduction (cf. supra). L'auteur du manuscrit nous explique avoir eu l'expérience des opérations de montagne depuis la campagne de 1707. La date est effectivement précoce, mais l'on admet généralement que Bourcet commença à servir dans les armées des Alpes sous les ordres de son père, le capitaine Daniel-André Bourcet, et ce dès 1709, soit à l'âge de neuf ans. Ce cas n'était pas rare et correspondait grosso modo à l'expérience des enfants de troupe à d'autres époques : les jeunes gens qui suivaient ainsi les armées n'étaient pas nécessairement employés comme combattants. Il n'est donc pas téméraire de supposer que l'expérience du jeune Pierre-Joseph commença d'une manière ou d'une autre deux ans plus tôt. De surcroît, cette première expérience militaire s'acheva en 1713, date de la démobilisation de son père, et aussi clôture des souvenirs personnels exposés dans la première partie. Bien sûr, l'on peut aussi supposer que Bourcet réutilisa plus tard des matériaux rédigés par son père ; mais cette hypothèse inspirée par une obligatoire piété filiale nous semble peu probable : le capitaine n'a laissé la mémoire d'aucun écrit, et sa formation théorique, nécessaire à la rédaction de ces textes complexes, lui manquait, à la différence de celle que reçut son rejeton. C'est en effet ensuite que le jeune Bourcet acquit une brillante formation théorique, qui le mènera de l'artillerie au Génie : c'est en 1729 qu'il intégra le corps des Ingénieurs du Génie. Sans le suivre dans le reste d'une glorieuse carrière militaire, soulignons sa compétence reconnue dans la guerre de montagne, et son emploi dans plusieurs campagnes contre la Sardaigne. Dès sa période d'activité, il rédigea des manuscrits très nombreux (la Bibliothèque de l'Arsenal seule en possède 22 rédigés entre 1747 et 1752) sur ce sujet très technique, ainsi que des cartes considérées comme excellentes. Soulignons pour terminer que cette dernière activité est relevée également dans l'introduction (« La connoissance que j'ay de ces frontières par les cartes que j'en ay levées »).Restaurations à la reliure, spécialement aux coins, aux coiffes et sur la charnière inférieure.
Paris 6 janvier 1906 Petit in-folio (32,1 x 20,6 cm) de 40 pp. et 1 carte manuscrite volante ; broché, agrafes métalliques, étiquette de titre sur le plat supérieur, couverture défraîchie. On joint, du même, 10 manuscrits autographes, 2 lettres autographes (en brouillon), 3 lettres à lui adressées par divers correspondants et 6 tapuscrits sur la vallée du Niger, la question cotonnière en Afrique occidentale, la politique indigène en Afrique du Nord et le Sahara; ainsi que 5 manuscrits autographes sur des sujets historiques et 1 lettre de la librairie Hachette à lui adressée.
Important dossier d’études coloniales sur l’Afrique. Officier français et explorateur, Octave Meynier (1874-1961) avait été chef de poste à Bamba, sur le Niger, entre Tombouctou et Gao, avant de participer à la mission Joalland-Meynier qui atteignit le Tchad en octobre 1899. Dans la présente «Note», il propose, en s’appuyant sur les travaux de différents auteurs, de développer l’économie de la vallée du Niger, principalement dans la région de Tombouctou, en y introduisant la culture intensive du coton, celle-ci étant rendue possible par l’irrigation des terres. Cette étude est dédiée à Albert Esnault-Pelterie (1842-1913), industriel et président du Syndicat général de l’industrie cotonnière. Elle traite des sujets suivants: Coup d’œil d’ensemble sur la vallée du Niger entre Kouroussa et Tombouctou. - Description de la vallée du Niger entre le Faguibine et le défilé de Tossaye. - Régime des eaux du Niger dans la région de Tombouctou. - Niveau des eaux. - Irrigation proprement dite. - Canaux d’irrigation. - Canaux de drainage. - Engrais. - Population et main d’œuvre locale. - Fin des guerres entre ethnies. - Sécurité. - Moyens de transport. - Mise en application du projet. Extraits: «Les nombreuses randonnées que j’ai faites dans toute cette région (4 fois le trajet de Tombouctou à Goundam [et] à El Oualedji, 13 fois celui de Tombouctou à Bamba, 7 fois celui de Bamba à Ouani et à Gao) par terre, par eau, par la rivière gauche, par la rive droite, aux hautes eaux, au moment de l’étiage), m’ont donné la conviction, sinon la certitude, que des travaux perfectionnés d’irrigation y ont été jadis entrepris […]. Il faut encore pouvoir se procurer à bon compte les engrais nécessaires pour régénérer les terres fatiguées […]. Les troupeaux de bœufs, de chèvres et de moutons, qui sont élevés dans la riche région de pâturages qui borde le Nord du Niger se développent incessamment. Leurs pasteurs, les Touaregs, sont de merveilleux éleveurs et plus à l’Ouest vers le Fati et le Faguibine les Foulbés et les Maures leur font eux-mêmes concurrence. Pendant toute une partie de l’année ces troupeaux chassés du désert par la sécheresse doivent venir boire au fleuve. Pourquoi en attendant mieux, n’utiliserait-on pas l’engrais naturel qu’ils donneraient?… » (pp. 18-19). Dans les dernières pages se trouve un questionnaire destiné aux commandants de postes ou de cercles de la région de Tombouctou, afin de recueillir des renseignements sur le sol, le climat, le régime des eaux et la main-d’œuvre disponible. La carte manuscrite, à l’échelle 1/1.000.000, représente la partie de la vallée du Niger comprise entre le lac Faguibine (à l’ouest de Tombouctou) et le défilé de Tossaye (à l’est de Bamba). Elle mentionne les zones inondables, les populations locales (Maures, Peuhl, Touareg), les hauteurs rocheuses et les principales villes. Non mentionné dans les catalogues de la BnF et du CCFr. Numa Broc, Dictionnaire illustré des explorateurs français du XIXe siècle, Afrique, p. 229. Documents joints: 1. Manuscrits autographes et correspondance: - Etude sur le développement économique de la vallée du Niger. A M. Esnault Pelterie. Ensemble de 3 manuscrits portant des titres identiques. Paris, 2 mai 1905 et s.d., petits in-folio de (8), (12) et (28) pp., en feuilles, ratures et corrections, pagination discontinue, certains feuillets manquent. Manuscrits de travail préparatoires au tapuscrit mentionné ci-dessus. - Sommaire des idées développées dans la Ière partie de la «Note sur le Développement économique de la Vallée du Niger». S.l.n.d., petit in-folio de 4 pp. sur 2 ff. numérotés I et II. - La Question cotonnière en Afrique Occidentale. Dossier comprenant une lettre autographe (en brouillon) à Albert Esnault-Pelterie (S.l.n.d., 31 pp. petit in-folio); une lettre autographe (en brouillon) au biologiste Henri Lecomte (Dinard, 16 juillet 1905, 1 p. in-12 et 7 pp. in-folio); trois lettres autographes signées de différents correspondants à lui adressées (1905, 8 pp. in-8 ou in-12); un ensemble de notes autographes sur le questionnaire à envoyer aux commandants de poste (1897-1905, 15 pp. petit in-folio). Dans les lettres à Esnault-Pelterie et à Lecomte, Meynier préconise la construction d’ouvrages d’art : barrages, digues, canaux d’irrigation. - Nécessité d’une politique saharienne soudanaise. Ce qu’elle pourrait être. S.l.n.d., petit in-folio de (2) pp. L’auteur explique que le développement des cultures au Soudan français (le Mali actuel) permettrait de lutter contre l’avancée du désert. - La politique saharienne du Soudan Français. S.l.n.d., petit in-folio de (6) pp. (la fin manque). Meynier déplore le déboisement, la disparition des grandes exploitations et l’avancée du Sahara, qu’il faut contrer par une mise en valeur de la vallée du Niger. - Nouvelle France d’Afrique. Principes de politique indigène dans l’Afrique du Nord. S.l.n.d., petit in-folio de (9) pp. Plan détaillé d’une vaste étude sur la colonisation de l’Afrique du Nord depuis l’Antiquité jusqu’au début du XXe siècle. - Essai de cadre méthodique pour une étude de la politique indigène en Algérie. S.l.n.d., petit in-folio de (7) pp. L’auteur cherche à attacher l’Algérie à la France par des «liens de solidarité indestructibles». - IIe article. Les intérêts de la France au Sahara. S.l.n.d., petit in-folio de 6 pp. Note sur les ressources du Sahara et son commerce. - III. La police du Sahara. S.l.n.d., petit in-folio de 6 pp. Etude sur les troupes sahariennes de l’Algérie et de l’A.O.F. - [Conférences d’histoire militaire]. Ensemble de 5 études comprenant: Campagnes d’Espagne. - La guerre de Crimée. - L’armée de Lorraine. - Bataille de Sedan. - Tactique aux colonies. S.l.n.d., 6 fascicules petit in-4, brochés, agrafes métalliques, environ 250 pp. au total. - Lettre signée d’un responsable de la librairie Hachette, répondant à la proposition de Meynier de publier «un volume de récits d’aventures et d’impressions coloniales». Paris, 2 septembre 1905, 1 p. in-4, en-tête imprimé. 2. Tapuscrits: - Nouvelle France d’Afrique. Principes de politique indigène dans l’Afrique du Nord. S.l.n.d., petit in-folio de (9) pp., broché, agrafes métalliques. Version dactylographiée du manuscrit mentionné ci-dessus. - IIe partie. Livre I. Les oasis sahariennes et les Arabes. Chapitre II. L’oasis d’Ouargla. Les Arabes Chaamba. S.l.n.d., petit in-folio de (11) pp., broché. Description de la ville et de l’oasis de Ouargla. - Livre I. Les oasis algériennes. Les Arabes du Sahara. Chapitre V. Les oasis du Tidikelt. S.l.n.d., petit in-folio de (15) pp., broché. Etude sur la mise en valeur de cette région aride. - 2ème partie. Livre II. Le pays des Touareg. Chapitre I. Coup d’œil d’ensemble. S.l.n.d., petit in-folio de (8) pp., broché. Contient: Le Sahara touareg. - Climat et production. - Les Touareg dans le passé. - Mœurs des Touareg. - Rôle de la femme en pays touareg. - La société touareg. - Evolution de la société touareg depuis la conquête française. - L’avenir des Touareg. - Livre II. Chapitre II. Le pays des Hoggar. S.l.n.d., petit in-folio de (9) pp., broché. Géographie, climat, ressources en eau, population, agriculture, commerce. - 2e partie. Livre II. Chapitre III. Le pays des Ajjeur. S.l.n.d., petit in-folio de (10) pp., broché. Contient: Le grand Erg oriental. - Ghadamès. - Le commerce transsaharien. - Le Tassili des Ajjeur.
Richesses du Sud-Ouest. 1970. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 60 pages - nombreuses illustrations en couleurs et en noir et blanc dans le texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Sur les chemins de la neige - la rotue d'Arette par la vallée de la Nive et le pays Basque - la route béarnaise vers le Somport par la vallée d'Aspe - la route béarnaise Artouste et le col du Pourtalet par la vallée d'ossau - la route béarnaise Gourette col d'Aubisque vallée de Ferrières - la route lourdaise et la haute vallée du gave de Cauterets - la route bigourdane et la haute vallée de l'adour - la route pyrénéenne et la vallée de la Neste d'Aure - le parc national des Pyrénées occidentales - vieilles pierres en sud ouest vieilles maisons pyrénéennes - le pic de minuit de Bigorre - poème gastronomique pour un souper pyrénéen chez mon ami Léon. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
1876. En 24 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 0,88 x 1,16 m, montée dans une reliure éditeur de percaline rouge, avec titre en lettres dorées ""Souvenir des Pyrénées. Carte de la vallée d'Ossau, Eaux-Bonnes, Eaux-Chaudes, par J B Bonnecase géomètre"", et armoiries de la vallée d'Ossau sur le premier plat.
"Très rare et belle carte de la Vallée d'Ossau, vallée des Pyrénées françaises, située en Béarn dans le département des Pyrénées-Atlantiques, qui s'étend du nord au sud sur une cinquantaine de kilomètres, depuis Rébénacq (à quinze kilomètres de Pau) jusqu'au col du Pourtalet (à la frontière espagnole). Elle a été dressée par Jean-Baptiste Bonnecase ou Bonnecaze, géomètre à Bilhères en Ossau, lithographiée en couleurs par Erhard Frères, et publiée en 1876. Elle a été dressée d'après les plans du cadastre pour la planimétrie, et complétée, pour la montagne, avec la carte de l'état-major. Les cotes sont occupes par une Notice Historique ornée des armoiries de la Vallée d'Ossau, et une description des villages des deux cantons d'Arudy ou Bas-Ossau et de Laruns ou Haut-Ossau. Au bas de la carte figure un tableau de Statistique générale de la Vallée d'Ossau, comprenant la liste des communes, avec pour chacune d'elles, le nombre d'habitants français et étrangers, les chiffres de la culture des céréales, des pommes de terre et du maïs, la superficie des prairies, jardins, vignes, bois, carrières et mines, etc, les biens communaux et les chemins vicinaux. Toutes ces informations ont été établies d'après les archives départementales et les documents officiels. La carte a été imprimée en cinq couleurs : en rouge, les routes, en bleu, les cours d'eau, en vert, les forêts, en bistre, les montagnes, et en noir, les écritures. Les montagnes, éclairées à la lumière oblique, sont dessinées à l'estompe. Jean-Baptiste Bonnecaze était géomètre-expert à Bilhères. En 1883, il est élu membre de la Société Ramond, société savante ayant pour but l'étude scientifique des Pyrénées. Sa carte fut présentée à l'Exposition universelle de 1878. Bel exemplaire dans sa reliure éditeur. Dendaletche, p. 165, 249 (notée RR pour rare) ; Exposition universelle de Paris, Année 1878, Section française, Classe XVI, Géographie - Cosmographie - Statistique, 1878, p. 14 ; Soulice, Catalogue de la bibliothèque de la ville de Pau, 1886, p. 8, 31."
Précieux exemplaire d’une grande pureté conservé dans sa reliure de l’époque. Paris, Werdet, 1er juin 1836. 2 tomes reliés en 2 volumes in-8 de: I/ (2) ff., 4 pp. pour la Chronique de Paris, lv pp., 325 pp., (1) f. de table ; II/ (2) ff., 344 pp. y compris la table. Demi-chagrin vieux rouge à coins, dos à nerfs ornés de filets dorés, tranches jaspées. Dos très légèrement plus clairs. Etui. Reliure de l’époque. 194 x 126 mm.
Précieuse édition originale de l’une des œuvres les plus recherchées de Balzac. Carteret, I, 72; Clouzot, Guide du bibliophile, 14; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, 202-203. «Rare et très recherché.» (Clouzot, 14). Dans ce grand roman d’amour, un peu à part dans l’œuvre de Balzac, l’écrivain, transposant dans une idylle aussi pure que passionnée son amour pour Laure de Berry, se remémore souvenirs d’enfance et de jeunesse et se fait le chantre ému de sa Touraine natale: «Ne me demandez plus pourquoi j’aime la Touraine; je ne l’aime ni comme on aime son berceau, ni comme on aime une oasis dans le désert, je l’aime comme un artiste aime l’art… sans la Touraine, peut-être ne vivrais-je plus». Le premier tome de cette édition originale reprend, avec de nombreuses variantes, le texte qui a commencé à paraitre dans «La Revue de Paris» du 22 novembre au 27 décembre 1835. Le roman est précédé de l’important«historique du procès auquel a donné lieu le Lys dans la vallée» qui n’a pas été maintenu dans les éditions postérieures. Balzac avait en effet confié la prépublication de son roman à la Revue de Paris. Ayant appris que Buloz, le directeur de cette revue, avait vendu à son insu à la Revue étrangère de Saint-Pétersbourg des épreuves du Lys dans la vallée, Balzac refusa de lui livrer la fin du roman. Furieux, Buloz intenta un procès à l’auteur. Après cinq pénibles mois, Balzac obtint satisfaction, et le roman parut début juin, précédé de cette mordante «Histoire du procès auquel a donné lieu ‘Le Lys dans la vallée’». Le retentissement de ce procès assura un succès immédiat au roman: 1800 des 2000 exemplaires imprimés furent écoulés le jour même de la mise en vente. «Le procès dont l’historique se trouve au commencement du tome I avait été intenté à Balzac par M. Buloz, directeur de la Revue de Paris, où a paru une partie du Lys dans la vallée. Balzac se plaignait de la publication de son roman à Saint-Pétersbourg, en octobre, alors que le premier feuilleton du Lys dans la vallée n’a paru à Paris que le 23 novembre. Balzac gagna son procès et le jour de la mise en vente, 1800 exemplaires furent enlevés, sur 2000 qui avaient été tirés» (Vicaire, 202-203). Précieux exemplaire d’une grande pureté conservé dans sa reliure de l’époque. L’exemplaire Hayoit, lavé et en reliure moderne, fut vendu pour 75000 francs à la vente Sotheby’s du 29 juin 2001 (soit environ 12000 €).