Librairie des Bibliophiles Broché 1873 In-12 broché, 263 pp., eaux fortes hors texte ; dos plié, couverture salie, rousseurs, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
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Superbe exemplaire, très frais et grand de marges, de cette précieuse édition princeps des œuvres du grand poète comique de l’antiquité, conservé dans sa séduisante reliure en vélin souple. Venise, Alde Manuce, 15 juillet 1498. In-folio de (347) ff. Commentaires nombreux de 41 à 42 lignes à la page, encadrant le texte. Relié en plein vélin ivoire souple, dos lisse orné du titre manuscrit à l’encre, tranches bleues. Reliure de la fin du XVIe siècle. 317 x 210 mm.
Édition princeps des Comédies d’Aristophane. HC 1656 ; BMC, V, 559 ; GW 2333 ; Goff A 958 ; Essling 1163 ; Renouard, Alde, 16 ; Brunet, I, 451; Picot, Catalogue Rothschild, n°1061. « Première édition, belle et rare. » (Brunet) Dans cette première édition, Alde Manuce présente au public cultivé de la Renaissance italienne 9 des 11 comédies complètes d’Aristophane dont les manuscrits soient parvenus jusqu’à nous : Ploutos, les Nuées, les Grenouilles, les Cavaliers, les Acharniens, les Guêpes, les Oiseaux, la Paix et l’Assemblée des femmes. Alde avait l’intention d’inclure dans cette édition princeps une dixième pièce, Lysistrata, mais il ne parvint pas à trouver un manuscrit comportant le texte complet de cette comédie. Dans sa lettre de dédicace en latin à Daniele Clario, professeur de grec et de latin à Raguse, Alde souligne l’impossibilité de se fier aux textes altérés des versions latines d’Aristote, Galien et Euclide. Il ajoute que le temps est venu de se tourner vers la grande littérature grecque et les Comédies d’Aristophane sont envoyées à Clario comme le meilleur des guides pour s’imprégner de la pureté de la langue antique. Alde se souvient aussi de la réponse de Theodore Gaza auquel on avait demandé quel auteur grec il convenait de conseiller à des lecteurs désireux d’apprendre la grande langue grecque : « seulement Aristophane ». Cette édition princeps fut réalisée par Alde sous le contrôle de Marc Musurus (1470-1517), l’un des savants grecs qui contribua à répandre le goût des lettres en Europe et qui avait été chargé par le Sénat de Venise d’exercer une sorte d’inspection littéraire sur les ouvrages que les Alde mettaient sous presse. Disciple de Jean Lascaris, Musurus faisait en effet partie de l’académie qui se réunissait dans l’atelier d’Alde Manuce et donnait son accord sur le contenu des manuscrits grecs de l’Antiquité. L’édition fut ainsi publiée avec des commentaires très copieux de Marc Musurus qui en rehaussent l’intérêt. Aristophane est le seul des poètes de la comédie ancienne dont des pièces de théâtre complètes soient parvenues jusqu’à nous. Dès l’Antiquité, l’excellence de son style et sa finesse d’esprit étaient déjà louées par Platon qui pensait que les Grâces avaient trouvé un sanctuaire dans son âme. « Le sommet de la carrière d’Aristophane fut marqué par l’enthousiasme que suscitèrent ses ‘Grenouilles’ en 405. Dans cette pièce engagée et politique, Aristophane traitait brillamment de la question de la tragédie en confrontant Euripide le poète moderne, à Eschyle, le poète de la vieille et glorieuse Athènes. Dionysos consulté, devait reconnaitre la supériorité d’Eschyle ». Les critiques modernes s’accordent à souligner la modernité inouïe de ces comédies enlevées dans lesquelles Aristophane se révèle un peintre incomparable des mœurs de la société athénienne. « Poète politique vigoureux, comparable en cela à Dante, Aristophane est en même temps le poète par excellence de la joie de vivre, de la sensualité débordante, un Rabelais antique ». A. Lokinovich. Superbe exemplaire, très frais et grand de marges, de cette précieuse édition princeps des œuvres du grand poète comique de l’antiquité, conservé dans sa séduisante reliure en vélin souple.
L’un des grands textes de la littérature française, fort « rare en édition originale ». (Guibert). Paris, Jean Ribou, 1669. In-12 de (2) ff. et 150 pp. Plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure signée Thibaron-Joly. 138 x 80 mm.
Edition originale de l’une des plus rares et célèbres comédies de Molière. « Cette comédie, rare en édition originale, a été imprimée avec soin. » (Guibert, Molière, bibliographie des œuvres, I, p. 243). « L’Avare, une des plus célèbres comédies de Molière ». (G.F.) « L’Avare de Molière s’il doit beaucoup à ‘l’Euclion’ de Plaute (l’aspect maladif de son avarice, soupçonneuse, inquiète, son obsession pour sa cassette pleine d'or), est à la fois humanisé (il est amoureux, ce qui l’amène à contrarier son avarice), enraciné dans une société (il est aussi un usurier) et rendu plus comique que son modèle par de nombreuses scènes bouffonnes dont il est le centre. En même temps, Euclion devenu Harpagon apparaît comme un parfait personnage moliéresque, dont le comportement détermine l'action : il veut marier sa fille à un homme qui satisfait sa folie, en l'occurrence au vieil Anselme qui a accepté de prendre Élise « sans dot ». Mais ces deux aspects, Molière les a inscrits dans un cadre de comédie d'intrigue à l'italienne : Valère, l’amoureux d'Élise, s'est introduit chez Harpagon comme intendant de la maison (mais ses efforts pour empêcher le mariage sont à la fois vains et comiques) ; Cléante, victime de l’avarice de son père Harpagon, est amoureux de la jeune et pauvre Mariane et se retrouve le rival en amour de son père celui-ci reproduit ainsi le type du barbon amoureux de la comédie italienne en désirant épouser cette même Mariane qui lui est amenée par une entremetteuse ; du coup le jeune homme, comme tous les jeunes amoureux de comédie, doit se reposer sur son valet La Flèche pour satisfaire ses vœux ; et si l'industrie de celui-ci assure une partie du dénouement, puisqu'en volant la cassette d'Harpagon il oblige celui-ci à consentir au mariage de son fils avec Mariane, l'autre partie de ce dénouement, la plus développée, repose sur une double reconnaissance : Valère et Mariane sont reconnus comme le fils et la fille d'Anselme. Anselme peut donc s'effacer au profit de son fils, qui épousera Élise, et confirmer l'union de Mariane et de Cléante - prenant tous les frais du double mariage à sa charge, y compris le costume d’Harpagon que les échecs qu’il a subis n’ont pas guéri de sa folie avaricieuse. On a souvent depuis le XVIIe siècle critiqué ce dénouement à reconnaissance au nom de la vraisemblance, comme on critique ceux de « L'École des femmes » et des « Fourberies de Scapin ». De là est née l'idée d’un Molière bâclant ses dénouements. C’est oublier que, par le recours à ce type de dénouement, Molière s'est explicitement rattaché à une tradition, puisque la reconnaissance est systématique dans la comédie d'intrigue. On peut comprendre ainsi qu'un auteur dramatique puisse s'attacher au « naturel », donc à la vraisemblance, dans les paroles et les actes de ses personnages, mais négliger la vraisemblance dans tout ce qui touche à la tradition comique. Pour Molière, le dénouement est précisément la partie de l'œuvre qui peut se passer de toute référence au naturel ; pourvu qu'il soit accordé au type de pièce qu'il achève. ‘L'Avare’ en est la plus éclatante démonstration. » G. F. « L’Avare est une des plus remarquables pièces de Molière, représentée en 1668 […] Cette pièce de Molière est un chef-d’œuvre : le personnage de l’avare, qui rappelle celui de ‘la Marmite’ de Plaute, le dépasse par sa profondeur. L’amertume que Molière apporte dans l’analyse de cette passion dévastatrice explique le peu de succès que la pièce connût à ses débuts. Le caractère d’Harpagon n’est modifié en rien par ses sentiments amoureux : même sur ce point son avarice ne se relâche pas. La rivalité qui l’oppose à son fils le blesse comme une injure à ses droits de père et de maître. Mais en réalité son vice a sur la vie de ses enfants les répercussions les plus déplorables. Et c’est cela qui donne à la pièce cette couleur sombre qui l’apparente à un drame. Sur le thème de « L'Avare » furent composés des mélodrames parmi lesquels il faut mentionner : L’Avare de Giuseppe Sarti (1729-1802), Venise, 1777 ; ceux de Giovanni Simone Mayr (1763-1845), Venise, 1799 ; de Fernand Orlandi (1777-1848), Bologne, 1801. Avec le même titre, Franz Joseph Haydn (1732-1809) et Francesco Bianchi (1752-1810) composèrent deux intermèdes qui furent exécutés à Paris, respectivement en 1802 et 1804. » (Dictionnaire des Œuvres, I, 334). L’un des grands textes de la littérature française, fort « rare en édition originale ». (Guibert).
Foucault. 1817-18. In-8. Relié. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 400 à 500 pages par volume. En 25 volumes, complet. Témoins conservés. Rousseurs. Plats jaspés. Certains plats frottés. Dos toilé, titre, tomaison et filets dorés. Toile légèrement fanée. Quelques coiffes frottées. T5: coin inférieur 1er plat émoussé. T9, 16, 23 : coin inférieur 2e plat légèrement plié. T10: coins supérieurs des plats émoussés. T20 : léger accroc sur le dos ; coin supérieur 2e plat émoussé.. . . . Classification Dewey : 792-Théâtre
Avec des notices sur chaque auteur, et l'examen de chaque pièce. T1 : Tragédies, 1 - T2 : Tragédies, 2 - T3 : Tragédies, 3 - T4 : Tragédies, 4 - T5 : Tragédies, 5 - T6 : Tragédies, 6 - T7 : Drames - T8 : Comédies, 1 - T9 : Comédies, 2 - T10 : Comédies, 3 - T11 : Comédies, 4 - T12 : Comédies, 5 - T13 : Comédies, 6 - T14 : Comédies, 7 - T15 : Comédies, 8 - T16 : Comédies, 9 - T17 : Comédies, 10 - T18 : Comédies, 11 - T19 : Comédies, 12 - T20 : Comédies, 13 - T21 : Comédies, 14 - T22 : Comédies, 15 - T23 : Comédies, 16 - T24 : Comédies, 17 - T25 : Comédies, 18 ; Tables Classification Dewey : 792-Théâtre
CHEZ PERLET. 1803. In-8. Relié cuir dos-coins. Etat d'usage, Coins frottés, Dos très frotté, Mouillures. 18 TOMES : 2+4+7+9+10+11+12+13+14+15+16+17+18+19+20+21+22+23 : environ 400-500 pages pour chaque tome. Quelques illustrations en noir et blanc hors texte, quelques-unes sous serpente.. . . . Classification Dewey : 792-Théâtre
MANQUE TOME 1 + TOME 3 + TOME 5 + TOME 6 + TOME 8. - 4 PHOTOS DISPONIBLES - TOME 2 (TRAGEDIES 2) + TOME 4 (TRAGEDIES 4) + TOME 7 (DRAMES) + TOME 9 (COMEDIES 2) + TOME 10 (COMEDIES 3) + TOME 11 (COMEDIES 4) + TOME 12 (COMEDIES 5) + TOME 13 (COMEDIES 6) + TOME 14 (COMEDIES 7) + TOME 15 (COMEDIES 8) + TOME 16 (COMEDIES 9) + TOME 17 (COMEDIES 10) + TOME 18 (COMEDIES 11) + TOME 19 (COMEDIES 12) + TOME 20 (COMEDIES 13) + TOME 21 (COMEDIES 14 ) + TOME 22 (COMEDIES 15) + TOME 23 (COMEDIES 16). INCOMPLET. Classification Dewey : 792-Théâtre
1963 Paris, Gallimard , 1963, in douze, ccxxviii-1704 pp, cclvi-1454 pp reliure d'éditeur,en bon état, avec jaquette ,sous rhodoïd,
avant-propos d'André Gide, traduction de F.-V.Hugo,bibliothèque de la pléiade.