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Bésus Roger,Canal Raymond,Collectif,Creignou François
La Ville
Imprimerie Lithographique Feuilles sous chemise et emboitage 1976 In-4 (18 x 26 cm), feuilles sous chemise et emboîtage cartonnés, 1 de 300 exemplaires numérotés tirés sur papier Ingres gris des papeteries Montverain pour les textes et sur papier Velin Cuve des papeteries Arjomari Prioux pour les 12 lithographies originales signées et numérotées de Alain-Michel Boucher, Bourquin, Viviane Faivre, Tony Fritz Vilars, Jef, Marie Christine Marmotte, Philippe Martin, Jean-Claude Mattrat, Blaise Patrix, Remigereau et Pierre Sénécal. Exemplaire bien complet, 3 textes avec envoi des auteurs ; quelques traces sur la chemise cartonnée, par ailleurs bel état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Reference : ra960
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Liste des contre-révolutionnaires & révoltés de la ci-devant ville de Lyon, condamnés à être fusilés & guillotinés [sic] par jugement de la commission militaire, établie en cette commune, par décret de la Convention nationale, depuis le 12 octobre jusqu'au 2 nivôse de la courante année. Rédigée & présentée aux amis de la révolution, par le citoyen Tisset, (...). [Première partie, seule parue].
In-8 (215 x 135 mm), cartonnage gris ancien, 112 p. A Paris, Chez la cit. Toubon (), la cit. Lefevre, rue Percée, près celle de la Harpe. On trouve aussi cet ouvrage, chez les citoyens Vezard et Le Normant, imprimeurs (). De l'imp. du Calculateur Patriote, au corps sans tête, l'an deuxième de la république française, une et indivisible et deuxième de la mort du tyran [1794].
Edition originale. En mai 1793, la municipalité jacobine de Lyon est renversée par une partie de la population. Quelques jours plus tard, les Jacobins prennent le pouvoir à Paris et envoient les armées révolutionnaires à Lyon qui assiègent et pénètrent dans la ville. Ils y exercent une répression féroce: la ville est vouée à la destruction, des massacres y sont perpétrés. Le 12 octobre 1793 on rebaptise Lyon: "Commune-affranchie" ou "Ville-affranchie". Des Lyonnais, Girondins, royalistes, prêtres réfractaires et personnes accusées d'incivisme, de "rébellion contre la nation" et sommairement condamnés à la guillotine.L'auteur, François-Barnabé Tisset, était ouvrier d'imprimerie et l'un des agents du redoutable Comité de surveillance institué par la Commune du 10 août. Il est l'un des responsables de l'arrestation du ministre Roland et de sa femme. Par la suite, sous le Directoire, il devint espion de la police parisienne pour la presse et l'édition.Le document restitue la liste nominative des condamnés à mort avec âge, lieu de naissance, domicile et profession. La liste est précédée d'une épouvantable "Lettre de la guillotine de ci-devant Lyon à la guillotine de Paris, sa soeur ainée" et est suivie du texte du décret de la Convention "portant que les conspirateurs de Bordeaux et de Lyon seront renvoyés aux tribunaux révolutionnaires établis dans ces villes". (Charlety, 'Bibliogr. de Lyon depuis 1789 à nos jours', n°3290. Martin & Walter, 32649. Monfalcon, 'Bibliographie de la ville de Lyon', p. 61. Monglond, III, 49-50)Mors et coiffes abîmées. Intérieur très frais, entièrement non rogné, témoins conservés.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Rapport sur le plan de la municipalité convenable à la Ville de Paris, fait au nom du Comité de Constitution. [Suivi de: Projet de Réglement pour la municipalité de la ville de Paris, présenté par le Comité de Constitution, & imprimé par ordre de l'Assemblée Nationale, Page 10-42].
In-8, broché, couverture de papier moderne, tranches rouges, 44 p. Paris, Imprimerie Nationale, [1790].
Edition originale. Le rapport historique de Démeunier est suivi du règlement (p. 4 à la fin) qui fut adopté par décret du 21 mai 1790. Il abolissait l'ancienne organisation de Paris pour rediviser la capitale en 48 sections, et reformait son administration ainsi que le mode d'élection de la municipalité.Président de l'Assemblée (déc.1789 - janv.1790), Démeunier fit partie du comité de Constitution puis fut élu administrateur de la ville de Paris (nov.1791), mais démissionna à l'arrivée de Pétion à l'Hôtel de Ville. Il se réfugia aux États-Unis pendant la Terreur.(Martin & Walter, II, 10096. Tourneux, II, 5356).Bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Délibération de la ville de Mondidier [sic pour Montdidier] pour supplier sa Majesté qu'elle veuille bien accorder à la province de Picardie, les Etats Provinciaux.
In-4, broché, sans couverture, 30, (1) f. blanc, bandeau gravé. Amiens, Jean Baptiste Caron, 1789.
Edition originale de cette requête adressée au roi, pour donner suite aux délibérations de la ville de Montdidier. Suivant l'exemple du Dauphiné, la Picardie divisée en trois bailliages (Montdidier, Péronne et Roye) souhaite remplacer l'assemblée des pays d'Etats par des Etats Provinciaux. "L'établissement d'Etats provinciaux, dont la composition plus sage et plus égale que celle des Pays d'Etat (...) en un mot d'Etats provinciaux semblables à ceux que la bonté du roi vient d'établir en Dauphiné en conservant toute la gradation établie dans l'organisation des administrations provinciales" (p. 13).Cette délibération fut prise à la suite d'un discours de Cousin de Beaumesnil, procureur du roi à la ville, discours qui occupe 23 pages. En fin, liste exhaustive de tous les députés par profession et par corporation.(Cf. Victor de Beauvillé, Histoire de la ville de Montdidier, III, p. 330).(Conlon, 'Siècle des Lumières', 89:3933. Labarre, VI, 280. Macqueron, II, p. 191, n°8169).Très bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
ROUSSEAU (Jean-Jacques), NOLIVOS DE SAINT-CYR (Paul-Antoine-Nicolas)
Reference : 36632
1- ROUSSEAU (Jean-Jacques)]. J.J. Rousseau citoyen de Genève, A Mr. D'Alembert (...) sur son Article Genève dans le VIIme volume de l'Encyclopédie, et particulièrement sur le projet d'établir un théâtre de comédie en cette ville. Amsterdam, Marc-Michel Rey, 1758. xviii, 264 p., (8) p. davis de l'imprimeur, errata, avis pour le relieur, catalogue, titre noir et rouge.2- [NOLIVOS DE SAINT-CYR (Paul-Antoine-Nicolas)]. P.-A. Laval, comédien, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève. Sur les raisons qu'il expose pour réfuter M. d'Alembert, qui dans le VIIe volume de l'Encyclopédie, Article Genève, prouve que l'établissement d'une Comédie dans cette Ville y ferait réunir la sagesse de Lacédémone à la politesse d'Athènes. La. Haye, 1758. (1) f., viii, 189, (1) p. d'errata.
2 ouvrages reliés en un volume in-8, plein veau de l'époque, dos à 5 nerfs fleuronné et cloisonné, tranches rouges.
1- Edition originale. La réponse de Rousseau à l'article "Genève" qui venait de paraître dans l'Encyclopédie, dans lequel D'Alembert suggérait des réformes pour la ville de Genève: projet pour une "cité philosophe" de liberté politique et culturelle, notamment par la levée de l'interdiction d'un théâtre permanent. Rousseau résume dans sa critique tout ce qu'il dénonçait déjà comme une illusion: "le théâtre comme école de l'hypocrisie, le bel esprit, la civilité telle qu'on la conçoit à Paris sont inconciliables avec les murs de véritables citoyens. Ses thèses sur les spectacles ne sont qu'un aspect de sa réflexion sur la modernité: à quelles conditions la république est-elle possible ? Comment lier adéquatement morale, esthétique et politique" (B. Bachefen, ENS éditions).(Gagnebin, V, 1812. Tchemerzine-Scheler, V, 535).2- Edition originale et unique de cet ouvrage composé par Paul-Antoine Nolivos de Saint-Cyr, qui rencontra Rousseau à Venise. Membre de la "coterie holbachique", l'auteur était un proche de madame d'Holbach. Devenu "Laval", comédien aux portes de Genève, il mène ici une polémique ardente pour "venger" d'Alembert et Voltaire de la 'Lettre sur les spectacles' de Rousseau."Apologie de la comédie et des comédiens en réponse à Rousseau. C'est sans contredit le meilleur de tous les ouvrages qui parurent en réplique à cette lettre" (Quérard, 'Supercheries littéraires', 1847, II, n°3889). (Conlon, 'Ouvrages relatifs à J.-J. Rousseau', n°87. Soleinne, 'Bibliothèque dramatique', V, I, n°674).Quelques épidermures. Coiffes restaurées. Mors frottés et fendillés. Intérieur frais.
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Histoire des emprunts de la Ville de Paris (1814-1875). Préface de Michel Fleury.
In-4, broché, 439 p. Paris, Ville de Paris, Commission des travaux historiques, 1973.
Rare thèse. Choix de textes et documents en appendice. Bibliographie p. 17 à 97. Index."C'est un très important livre que nous apporte Mme Gille avec son travail sur les emprunts de la Ville de Paris au XIXe siècle, et aussi une étude très neuve (). On voit tout l'intérêt du beau livre de Mme Gille qui dépasse l'histoire financière mais qui, même dans ce seul domaine, apporte beaucoup d'idées et de faits intéressants". (cf. Long article critique de Robert Marquant, in: Bibliothèque de l'Ecole des Chartes. 1974, T. 132, livr. 2. p. 372-375).Bel exemplaire, tel que paru.
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