Paris, Delloye, place de la Bourse Relié 1842 In-12 (11,8 x 15,9 cm), reliure demi-peau, dos lisse orné de filets et caissons dorés, LIII-243 pages ; coupes frottées, par ailleurs bel exemplaire. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Reference : qq1639
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Delloye, Paris & Lizy-sur-Ourcq 1842, 17x11cm, relié.
Reliure en demi veau noir, dos lisse orné de filets dorés et à froid, important manque sur le mors supérieur, épidermures. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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1840 Paris DELLOYE ; Lizy chez l ' auteur .1840 ;3e édition XX + 299 pp Portrait en frontispice .Exemplaire relié demi veau epoque,dos lisse a faux nerfs,coiffes frottées; relié avec Paris DELLOYE ; Lizy chez l ' auteur .1842, 243p.(édition originale)
Bel exemplaire de 2 titres reliés ensemble. Rare. 17x11cm.3e édition, parue seulement un an après l’originale, illustrée d’un portrait de l’auteur lithographié par Marie-Alexandre Alophe(1812-1883).Magu (1788-1860) était un modeste tisserand et un poète à ses heures perdues, qui avait pour modèle Jean de La Fontaine, “long- temps, mon seul ami” comme il l’a écrit dans le poème Au lecteur qui ouvre le recueil. Ses poésies eurent dès leur parution en 1840 les suffrages les plus flatteurs et il obtint une place de premier rang parmi les poètes populaires de l’époque, soutenu notamment par Béranger et George Sand.Cette dernière consacra une préface sur l’auteur, placée en tête de l’édition de 1845 : “Le plus naïf et le plus aimable de ces poètes nouvellement éclos au sein du peuple, dont nous avons déjà plus d’une fois signalé l’avènement, c’est le bonhomme Magu. Artisan rustique né au village, sachant à peine lire, il précéda de beaucoup d’années Beuzeville et Lebreton, Poney, Savinien Lapointe, et même, je crois, Durand, qui est de plusieurs années plus jeune que lui... Les lecteurs les plus récalcitrants à la poésie du peuple ont été presque tous désarmés par les vers de Magu, et peu de poètes ont inspiré autant de bienveillance et de sympathie. C’est que ses vers respirent l’un et l’autre sentiment. Ils sont si coulants, si bonnement malins, si affectueux et si convaincants, qu’on est forcé de les aimer, et qu’on ne s’aperçoit pas de quelques défauts d’élégance ou de correction. Il y en a de si vraiment adorables qu’on est attendri, et qu’on n’a le courage de rien critiquer”.