"Librairie d'action d'art de la ghilde ""Les Forgerons""" Broché 1916 In-12 (14.5 x 20 cm), broché, 61 pages, un portrait en noir de l'auteur en frontispice avec serpente, un des 1000 exemplaires tiré sur papier Alfa ; coiffes et bords frottés, des marques d'usage aux plats défrapichis, petites rousseurs en début et fin d'ouvrage, par ailleurs intérieur frais, assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
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SOCIETE OCTAVE MIRBEAU 2013 Soft Cover New
PETIT IN 8 CARRE-376 PAGES-PREMIERE PARTIE ETUDES: LA DEBACLE SELON ZOLA ET SELON MIRBEAU-RELIGION ET ILLUSION DANS L'ABBE JULES-SIGNIFICATIONS DE L'AMITIE DANS SEBASTIEN ROCH ET LES ROMANS D'ENFANCE-LE STYLE DE SEBASTIEN ROCH-L'ANIMAL ET L'ESTHETIQUE NIHILISTE DE DANS LE CIEL-OCTAVE, COTE JARDIN (SUITE) DU JARDIN DES DELICES AU JARDIN DES SUPPLICES-SI BOTTICELLI PROTESTE, MIRBEAU S'EXASPERE MIRBEAU, CHEMIN DE FER ET ART NOUVEAU-OCTAVE MIRBEAU ET LES FRANCS MACONS-DEUXIEME PARTIE DOCUMENTS: UN NOUVEAU DOCUMENT SUR L'AFFAIRE GYP, DEUX ARTICLES IGNORES DE MIRBEAU, AUX SOURCES DU CALVAIRE QUI ETAIT JUDITH/JULIETTE?, A PROPOS DU CALVAIRE MIRBEAU, GEFFROY, SUTTER LAUMANN ET LE MYSTERE D'UNE LETTRE INEDITE, UN TEXTE PRESQUE INCONNU D'ALPHONSE ALLAIS "POUR FAIRE PLAISIR A MIRBEAU", SUR UN SINGULIER "PORTRAIT" D'OCTAVE MIRBEAU ET DE MADAME ANASTASIE, UNE LETTRE INEDITE DE CHARLES-LOUIS PHILIPPE A OCTAVE MIRBEAU, PAUL LEAUTAUD CHEZ MIRBEAU EN MAI 1914, GEORGE BESSON, COMPAGNON DE ROUTE D'OCTAVE MIRBEAU, UNE PARODIE DU JARDIN DES SUPPLICES PAR RENEE DUNAN-TROISIEME PARTIE TEMOIGNAGES: LES SOUVENIRS D'UN PAUVRE DIABLE AU THEATRE, L'OMBRE D'OSCAR WILDE: UN HOMMAGE A MIRBEAU, EN CHEMIN AVEC CELESTINE, LA GAIE SAVEUR DU GAI SAVOIR (DE LA TOURTE AU FROMAGE A OCTAVE MIRBEAU), MIRBEAU EN KOTAVA-QUATRIEME PARTIE BIBLIOGRAPHIE-1 PLIURE COIN INF G DU DEUXIEME PLAT SINON ETAT NEUF-(22B)
Paris 4 Mars 1901, 13,5x20,5cm, deux pages sur un bifeuillet.
| « J'ai fini mon écrasante besogne, et je vais me reposer un peucar je suis fourbu » | * Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Octave Mirbeau, datée de sa main du 4 Mars 1901. Deux pages à l'encre noire sur un bifeuillet. Trace de pli horizontal inhérente à l'envoi postal. Publiée dans saCorrespondance, t. X, p. 242. Précieuse lettre de Zola à son grand soutien Octave Mirbeau, qui avait payé pour lui son amende au terme de son deuxième procès pour"J'accuse !". Désormais amnistié, l'écrivain tente - en vain - de récupérer la somme pour le rembourser. Après son historique cri du cur dans l'Aurore, Zola est condamné une première fois par le jury de la Seine le 23 février 1898 à un an de prison et troismille francs d'amende. Le jugement est annulé en cassation, et l'affaire est renvoyée devant les assises de Versailles, qui ne retiennent que trois lignes sur les huit cent que comptent "J'accuse !" comme chef d'accusation. Pour ne pas accepter un tel étouffement des débats, la défense de Zola décida de faire défaut, et la condamnation fut confirmée le 18 juillet - Zola part le soir même pour Londres afin d'éviter la prison. Le tribunal lui réclame par ailleurs 7555 francs, que Mirbeau décide spontanément de payer de ses propres deniers. C'est aussi Octave Mirbeau qui permit d'éviter la saisie des meubles de Zola, enobtenantdeJoseph Reinachles 40 000 francs de dommages qu'on avait condamné Zola à payer aux trois pseudo-experts en écriture qu'ilavait "diffamés" dans J'accuse!... Suite à la loi d'amnistie qui met fin aux poursuites judiciaires de « tous les faits criminels ou délictueux connexes à l'affaire Dreyfus », Zola est relaxé mais n'est pas remboursé pour autant. Cette lettre atteste du désir de l'écrivain de rétribuerMirbeau pour son acte de générosité : "Labori [son avocat] va tenter une démarche pour tâcher de rattraper les sept mille et quelques francs que vous avez versés en mon nom, pour l'affaire de Versailles. Il désire seulement à avoir une lettre de vous, afin de la montrer et d'être ainsi autorisé à parler en votre nom. Vous n'avez certainement pas là bas le reçu qui vous a été délivré. Peut-être vous en rappelez-vous les termes. En tous cas, s'il faut attendre, on attendra, car rien ne presse en somme. L'important est seulement aujourd'ui de tâter le terrain, pour voir si l'on nous rendra l'argent". Pourtant, le parquet lui refusera sa requête. Furieux,Zola écriradeux jours plus tard une lettre à Labori lui demandant de renoncer à réclamer le moindre centime - il la publiera dans L'Aurore sous le titre "Qu'ils gardent l'argent": "on torture le texte de la loi et l'Etat lui aussi garde l'argent. Si le parquet s'entête à cette interprétation, ce sera une monstruosité encore, dans l'indigne façon dont on m'a refusé toute justice [...] Je ne veux pas être complice en acceptant quoi que ce soit de leur amnistie [...]". Selon Pierre Michel, ces tentatives infructueuses de recouvrement, dont atteste cette lettre, ont "incité Zola à adopter une attitudequi souligne davantage encore son désintéressement et celui de son "ami", qui n'est pas désigné [dans l'article de L'Aurore], sans doute à la demande de Mirbeau." La grâce de Dreyfus et l'amnistie de ses soutiensne satisfait pasl'écrivain, mais marque néanmoins la fin de longues années de lutte :"J'ai fini mon écrasante besogne, et je vais me reposer un peucar je suis fourbu". Frappé en pleine gloire l'année suivante, il ne pourra être témoin de la réhabilitation du capitaine Dreyfus. De belles lignes de Zola à Mirbeau qui lui a donné les moyens de poursuivre son combat pour la justice. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Lettre poignante de Mirbeau confronté à des problèmes de santé :Avant son départ pour Contrexéville, O. Mirbeau aurait souhaité voir son ami mais ...Je nen ai pas eu le courage. Je mène une vie affreuse, désespérée. Depuis presque deux mois que jai un catarrhe de lestomac. Vous ne savez pas ce que cest... Cest le suicide, voilà ! Je travaille pourtant, un peu, quelquefois le matin. Mais je nai plus la foi au travail... Et alors, ça devient une chose douloureuse aussi...Maurice de Féraudy, sociétaire de la Comédie-Française, interprètera notamment Isidore Lechat, personnage cynique et sans scrupule (Les affaires sont les affaires dOctave Mirbeau), rôle quil jouera plus de 2 000 fois et dans lequel il fera ses adieux à la Grande Maison. La pièce connaît un succès mondial. Chroniqueur, critique influent et redouté, Octave Mirbeau met sa plume au service de la fiction. Son univers théâtral et romanesque est empreint dune même noirceur, dun pessimisme sans concession. Libertaire, anticlérical, antimilitariste, il est résolument dreyfusard. Les dernières années de sa vie seront désolantes : marquées par la maladie et le désespoir devant le spectacle de la terrifiante boucherie de la Grande Guerre.
Vichy 10-08-1906, 11,6x18 cm, une feuille.
Emouvante lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson alors qu'il venait de perdre son père.18 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, enveloppe jointe. "Mon cher Fred, Je ne vous ai pas écrit ; mais vous savez bien qu'il n'y a pas dans mon cur, la moindre indifférence. Thadée a dû vous dire combien nous avions partagé votre douleur. Thadéea dû vous dire souvent quelle amitié profonde, j'ai pour vous. Peut-être ne vous l'ai-je pas exprimée, telle que je la sens, mais je la sens fortement, et je voudrais bien que vous la sentiez aussi un peu. C'est un gros chagrin que de ne plus être aimé de ceux qu'on aime véritablement. Vous allez partir ; et vous faîtes bien de quitter cette maison où durant plus de six mois, vous avez assisté à l'horrible agonie de votre pauvre père. Tâchez de travailler pour notre joie à tous... et revenez avec une belle uvre[...]". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin duXIXeet du début duXXesiècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet,La Revue blanchedevient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistescomme Fénéon, Mirbeau; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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s.l. [cachet de Seine et Marne] 15 Septembre 1901, 12,5x17,6 cm, une feuille.
Emouvante lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson.15 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier de deuil à encadrement noir, filigrané "JDL & cie", enveloppe jointe. "Merci de votre gentille lettre. je savais déjà par Alexandre [Natanson], combien vous aviez été inquiets de l'état de ma femme. C'est une joie délicieuse quand on a le cur tourmenté, de savoir qu'on a des amis comme vous, comme vous tous, les braves gens duRelai. Dites bien à votre femme que la mienne a été très sensible à son amitié... Et embrassez tout le monde avec effusion. Dites aussi à Olga [femme d'Alexandre Natanson] et à Misia [femme de Thadée] que nous les aimons tendrement, et à Alexandre, qu'il est un charmant ami." Long post scriptum sur la mauvaise santé de son épouse, l'ancienne comédienne Alice Régnault : "La journée d'hier n'a pas été bonne, et la plaie du bras présentait un aspect méchant. Aujourd'hui cela va un peu mieux. Mais c'est une chose à surveiller de très près. Les mouvements se font un peu plus facilement mais elle souffre toujours extrêmement la nuit, au moindre jeu des muscles". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. Le "Relai" correspond à un ancien relais de poste àVilleneuve-sur-Yonne acheté par Thadée Natanson en 1897 qui devint une destination pour tous leurs amis écrivains et artistes. On y croisait les peintres Nabis, Vuillard, Valloton, Bonnard ou Roussel ainsi que Toulouse-Lautrec. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin duXIXeet du début duXXesiècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet,La Revue blanchedevient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistescomme Fénéon, Mirbeau; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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