Calligrammes, Guillemot Bernard Broché 2008 In-8 (17 x 23,5 cm), broché, non paginé ; plats inégalement brunis notamment le premier plat, par ailleurs intérieur frais, assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Reference : nu878
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[Expansion Scientifique Française] - LAROCHE, Prof. Guy (dir.) ; JUSTIN-Besançon, Prof. L. (dir.)
Reference : 47725
(1981)
17 vol. cartonnage éditeur bordeaux, dont 11 vol. forts in-8 et 6 vol. in-4, Expansion Scientifique Française, 1965 à 1981, env. 700 pp. par vol. (in-8) et env. 500 pp. par vol. (in-4).Rappel du titre complet : Les entretiens de Bichat , Pitié-Salpétrière - Médecine et Biologie ( lot de 17 années continues, de 1965 à 1981 ) : 1965 (Médecine seulement) ; 1966 (Médecine seulement) ; 1967 (Médecine seulement) ; 1968 ; 1969 ; 1970 ; 1971 ; 1972 ; 1973 ; 1974 ; 1975 ; 1976 ; 1977 ; 1978 ; 1979 (Médecine seulement) ; 1980 (Médecine seulement) ; 1981 (Médecine seulement) .
Bon état pour cette série des entretiens de Bichat ("Bichat Pitié-Salpétrière" à partir de 1979). Les entretiens de Bichat furent fondés en 1947 par les professeurs Guy Laroche et Louis Justin-Besançon, selon une formule nouvelle pour l'époque : une succession rapide d'exposés grefs, incitant au colloque avec l'auditoire, et offrant aux praticiens l'occasion d'échanger avec les chefs de service des hôpitaux de Paris. Ensemble peu courant. Prix pour l'ensemble. Poids de 23 Kg
1 vol. in-4 reliure demi-basane raciné sous étui, répertoire médical offert par les Laboratoires Darrasse, 1944-1946, 30 pages manuscrites, le reste du répertoire est vierge. Rappel du titre complet : Manuscrit : Journal de voyage anonyme d'une médecin de marine militaire [ Santé navale ], d'avril 1946 à novembre 1947 : Toulon, La Rochelle, Ferryville, Gozo, Port-Saïd, Djibouti, Abadan, Bombay, Goa, Singapour, Hong-Kong, etc... Avec de nombreuses détails piquants sur la vie dans la marine française au lendemain de la seconde guerre mondiale. Intéressant journal manuscrit évoquant fugacement la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux ammanites provenant de l'entourage de Bao Daï".....
Intéressant journal manuscrit de 30 pages évoquant notamment (très fugacement) la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux annamites provenant de l'entourage de Bao Daï".....
[Charles X] Mea culpa de Charles X ex roi de France, et de ses Ministres - Les adieux de Charles aux Français. - Son départ pour se rendre en Saxe passant par Hambourg accompagné seulement de cent personnes. Paris 14 août 1830.
Reference : 013495
[Charles X] Mea culpa de Charles X ex roi de France, et de ses Ministres - Les adieux de Charles aux Français. - Son départ pour se rendre en Saxe passant par Hambourg accompagné seulement de cent personnes. Paris 14 août 1830. [Paris], imprimerie de Demonville, rue Christine n°2. 2p in-4. Rare document contre le roi déchu et ses ministres, à peine répertorié, qui existe dans deux versions : la nôtre et une imprimée à Nancy chez Richard-Durupt. Le WorldCat ne donne qu'un seul exemplaire de chaque tirage : Leyde pour notre tirage, BnF pour celui de Nancy. Ce document se présente comme une lettre de Charles X, commençant et finissant par la formule « Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa », dans laquelle on voit un roi faible, naïf, manipulé par ses ministres dont certains, pourtant catholiques, ne sont que des « loups ravissants ». A la fin de la lettre, trois petits paragraphes montrent que le document date d'août 1830. En effet, il est dit que Charles X part en Saxe via Hambourg, ne pouvant se rendre en Angleterre, alors qu'il embarque le 16 août pour l'Angleterre. Très rare document. [304-2]
Pierre André Benoit, La Marquise est rentrée à 11 heures, poème, gouache originale de PAB, juillet 2005, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 4 double f., 12x9,8cm. V exemplaires. Exemplaire unique. Gouache originale de Pierre André BENOIT sur beau papier filigrané du Marais dans le goût de Miró, et poème inédit retrouvés parmi les oeuvres et documents laissés par l'artiste dans sa maison de Rivières puis collationnés par son cousin, Jean-Paul Martin, qui en fait des livres aux éditions de Rivières. Pour celui-ci, 5 exemplaires seulement du poème avec 5 gouaches différentes. Le poème de Pierre André Benoit joue sur la célèbre phrase du Manifeste du Surréalisme d'André Breton, attribuée à Paul Valéry : "La marquise sortit à cinq heures". Cette phrase, prémisse du Nouveau Roman, citée comme un exemple du comble de la banalité ou des conventions romanesques à éviter, a justement servi de prétexte, d'inspiration et d'incipit à de nombreux auteurs dans des articles, nouvelles ou romans, notamment à Claude Mauriac, Raymond Queneau, Alain Borne. « Il est tard / ce n’est point / l’âge / qui m’accable / mais tout / ce temps perdu / et je n’ai / plus qu’une heure / une heure / à travailler / pour gagner / autant / que ceux / qui depuis l’aurore / ont le dos / courbé / regimbant / ou non / ils ont / le coeur en paix / et moi / qui ai / tout pensé / à tort / et à travers / je me suis / plus usée / qu’une servante ». Il s'agit du 248e livre imprimé par les Éditions de Rivières initiée en 2002 par Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB. D'une insigne rareté, cinq exemplaires seulement ayant circulé, quatre étant en mains privées. Il s'agit donc du dernier exemplaire en vente.
L’un des 50 précieux exemplaires de tête sur Japon Impérial. Paris, Fasquelle, 1931. In-8 de 260 pp., (2) pp., (1) f.bl. Demi-maroquin rouge à coins, filets dorés bordant le maroquin, dos à nerfs richement orné, non rogné, tête dorée. Exemplaire à toutes marges avec témoins. Reliure du milieu du XXe siècle. 205 x 140 mm.
Rare édition originale, tirée à 150 exemplaires seulement, de ce célèbre texte de Pagnol. Cette édition n’a été tirée qu’à 150 exemplaires, savoir: 50 exemplaires sur Japon Impérial numérotés 1 à 50 et 100 exemplaires tirés sur papier de Hollande, numérotés 51 à 150. Notre exemplaire appartient au précieux tirage de tête sur Japon Impérial et porte le numéro 49. «Première partie d’une trilogie marseillaise, cet ouvrage imposa le jeune dramaturge que le premier succès de ‘Topaze’ avait révélé l’année précédente. Créée le 9 mai 1929, la pièce reçut l’accueil le plus favorable […] A côté de ‘Marius’, ‘Fanny’ et ‘César’, c’est tout un peuple de santons marseillais qu’évoque Marcel Pagnol: Escartefigue, Panisse, Honorine… autant de personnages qui sentent l’ail et la lavande, les coquillages et le pastis, les nostalgiques odeurs du vieux port; tout un monde jovial, emporté, mélancolique, aussi près du rire que des larmes, de la tragédie que de la comédie. » (Dictionnaire des Œuvres, IV, p. 403). Précieux exemplaire conservé non rogné avec de nombreux témoins, portant cet envoi autographe de Pagnol sur le faux-titre: «A Christiane Werner, avec toute ma sympathie, Marcel Pagnol, 1947.» Nos recherches nous ont permis de localiser des exemplaires de cette rare originale dans seulement 2 Institutions publiques françaises: Nice, B.n.F.