Bayard Jeunesse Les belles histoires Inconnu 2016 In-4 (23 x 26 cm), album souple dos carré collé, non paginé, illustrations en couleurs ; très bel état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
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Bureaux des Missions Catholiques. 20 mai 1887. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 229 à 240. Texte en colonnes. Quelques gravures en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 234-La foi
Bulletin hebdomadaire de l'oeuvre de la propagation de la foi. Classification Dewey : 234-La foi
Bureaux des Missions Catholiques. 2 septembre 1887. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 397 à 420. Texte en colonnes. Quelques gravures en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 234-La foi
Bulletin hebdomadaire de l'oeuvre de la propagation de la foi. Classification Dewey : 234-La foi
Paris, Knapen & Fils, 1782. 1782 1 vol in-8° (191 x 120 mm) de : VIII ; 244 pp. ; [2] ff. (approbation et privilége) ; 1 carte dépliante. Culs-de-lampe. Demi-basane 19ème, plats recouverts de papier marbré, dos à nerfs orné de fers à froid, pièces de titre maroquin rouge et brun. (Taches brunes en marge latérale d'une douzaine de ff. avec discrets renforts).
Édition originale, dune grande rareté, des deux expéditions de Kerguelen à la recherche du légendaire continent austral. Grâce à ses relations à la cour, Yves-Joseph Marie de Kerguelen (1734-1797) obtient le commandement dune expédition dans les mers australes. Il sembarque de Lorient sur le Berryer, le 1er mai 1771, à la recherche de lhypothétique et mythique "terre de Gonneville", que le capitaine de Gonneville aurait découverte en 1503, et qui fut l'objet de nombreuses expéditions antérieures. Louis XV lui confie la mission de "tenter une des plus importantes découvertes quil reste à faire". Le mémoire du roi précise "que le sieur de Kerguelen est instruit quil y a toute apparence quil existe un très-grand-continent dans le sud des îles de Saint-Paul & Amsterdam et quil doit occuper une partie du globe depuis les 40 et 45° de latitude sud jusquaux environs du pôle, dans un espace immense où lon na point encore pénétré" (pp.4-5). Kerguelen arrive fin août à lÎle de France (Maurice). Il arme alors deux bâtiments plus légers, la Fortune et le Gros-Ventre commandés par son ami Louis de Saint-Aloüarn (1738-1772, officier de marine et explorateur français). La saison nétant pas propice à la navigation par le sud, il emprunte la nouvelle route maritime vers lest permettant de rejoindre les Indes par les Seychelles et les Maldives. Le 16 janvier 1772, après trois mois en mer, il revient à Port-Louis et appareille vers les terres australes: "Le 13 [février], à quatre heures du matin, nous vîmes une île ; mais ce nétait pas celle que nous avions vue la veille ; les courants nous avaient transportés pendant la nuit. Je continuai ma route à lEst-quart-Nord-Est et, à dix heures du matin, jeus connaissance dun gros cap très élevé. Un moment après, je vis dautres terres également hautes. A sept heures, le soleil ayant dissipé la brume et éclairci lhorizon, je distinguai parfaitement une continuation de terres, qui sétendaient à toute vue depuis le Nord-Est jusquau Sud du compas, ce qui comprenait environ 25 lieues de côtes" (p.22). Malgré les conditions météorologiques très difficiles, le Gros Ventre réussi à accoster. Cest le second de Saint-Aloüarn, qui met pied à terre et prend possession, au nom de la France, de ce qui deviendra les îles Kerguelen. Mais Kerguelen, à bord de la Fortune, ne peut sapprocher du rivage et décide de rentrer à lÎle de France pour faire connaître sa découverte. À son retour en France, Louis XV le promeut capitaine de vaisseau. En mars 1773, après avoir reçu une aide financière, il repart pour une seconde expédition aux terres australes. Il relève environ 80 lieues de longueur de côtes, sans parvenir à déterminer sil sagit dun archipel isolé ou de quelques îles prolongeant un continent allant jusquau pôle. Le mauvais temps loblige à remonter vers le nord en faisant escale à Madagascar. Il rentre à Brest en septembre 1774 et sera jugé en cour martiale pour non-respect des instructions, commerce illicite et commerce de pacotille, ainsi que pour avoir embarqué une passagère clandestine, Louise Seguin (première femme européenne exploratrice en région antarctique, déguisée en garçon, lors du voyage de Kerguelen). Rayé de la Marine, condamné à six ans de prison, il est innocenté et libéré quatre ans plus tard et reprend du service, participant à la guerre d'Indépendance des États-Unis. Rallié à la Révolution, il est fait contre-amiral avant d'être admis à la retraite en 1796. Louvrage contient la relation de la découverte des îles Kerguelen (pp.1-120); des "Observations sur la guerre des Amériques" (pp.121-133) et sur la disposition des vaisseaux de guerre (pp.134-153); un mémoire sur Madagascar (pp. 154-169); des "Observations sur la manière de faire la guerre contre lAngleterre (pp.170-185); une "réflexion sur la marine (pp.186-209) et sur le scorbut (pp.210-219) puis une section sur les signaux de jour et de nuit (pp.220-244). En raison de la dédicace "À la Patrie", le livre est interdit par arrêt du 28 mai 1783 et la majeure partie de cette édition est saisie et détruite par le gouvernement français. Lillustration se compose dune grande planche dépliante composée dune carte des terres australes avec en vignette 1 profil de côte de La Réunion, de 2 petites cartes (Baie de lOiseau et Baie du Lion-Marin) et de 6 profils de côtes des "Terres Australes ou partie septentrionale de l'Isle de Kerguelen". Référence : Sabin, 37618. 1 vol. 8vo of : VIII ; 244 pp. ; [2] ff. ; 1 folding map. Culs-de-lampe. 19th century half-sheep, boards covered with marbled paper, ribbed spine decorated with cold stamps, red and brown morocco title labels. (Brown spots on the lateral margin of a dozen ff. with discreet reinforcements). Original edition, of great rarity, of the two expeditions of Kerguelen in search of the legendary southern continent. Thanks to his connections at court, Yves-Joseph Marie de Kerguelen (1734-1797) obtained the command of an expedition in the southern seas. He embarked from Lorient on the Berryer on May 1, 1771, in search of the hypothetical and mythical "land of Gonneville" [translated from French], which Captain de Gonneville had discovered in 1503, and which had been the object of many previous expeditions. Louis XV entrusted him with the mission to "attempt one of the most important discoveries still to be made" [translated from French]. The king's memoir specifies "that Sieur de Kerguelen is instructed that there is every appearance that there is a very large continent in the south of the islands of Saint-Paul and Amsterdam and that it must occupy part of the globe from 40 and 45° south latitude to around the pole, in an immense space which has not yet been penetrated" [translated from French] (pp.4-5). Kerguelen arrives at the end of August in Ile de France (Mauritius). He then arms two lighter vessels, the Fortune and the Gros-Ventre, commanded by his friend Louis de Saint-Aloüarn (1738-1772, French naval officer and explorer). As the season was not propitious for navigation from the south, he took the new sea route eastward to reach the Indies via the Seychelles and the Maldives. On January 16, 1772, after three months at sea, he returned to Port Louis and set sail for the southern lands: "On the 13th [February], at four o'clock in the morning, we saw an island; but it was not the one we had seen the day before; the currents had carried us away during the night. I continued on my way to the East-Quarter-Northeast and at ten o'clock in the morning, I was informed of a large, very high cape. A moment later, I saw other lands that were also high. At seven o'clock, the sun having cleared the mist and brightened the horizon, I saw a continuation of land, which extended at all sight from the Northeast to the South of the compass, which included about 25 leagues of coastline" [translated from French] (p.22). In spite of the very difficult weather conditions, the Big Belly managed to dock. It is the second of Saint-Aloüarn, who sets foot ashore and takes possession, in the name of France, of what will become the Kerguelen Islands. But Kerguelen, aboard the Fortune, could not get close to shore and decided to return to the Ile de France to make his discovery known. On his return to France, Louis XV promoted him to Captain. In March 1773, after receiving financial aid, he set out again for a second expedition to the southern lands. He found about 80 leagues of coastline, without being able to determine whether it is an isolated archipelago or a few islands extending a continent to the pole. The bad weather forces him to go up northward while making a stopover in Madagascar. He returns to Brest in September 1774 and will be judged in court martial for non respect of instructions, illicit trade and trade of trinkets, as well as for having embarked a clandestine passenger, Louise Seguin (first European woman explorer in the Antarctic region, disguised as a boy, during the voyage of Kerguelen). Disbarred from the Navy, sentenced to six years in prison, he is cleared and released four years later and resumes service, participating in the U.S. War of Independence. Rallying for the Revolution, he was made Rear Admiral before being admitted to retirement in 1796. The book contains the report on the discovery of the Kerguelen Islands (pp.1-120); "Observations on the War of the Americas" (pp.121-133) and on "the disposition of warships" [translated from French] (pp.134-153). ); a memoir on Madagascar (pp.154-169); "Observations on the way of waging war against England" [translated from French] (pp.170-185); a "reflection on the navy" [translated from French] (pp.186-209) and on scurvy (pp.210-219), followed by a section on day and night signals (pp.220-244). Because of the dedication "À la Patrie", the book was banned by decree on May 28, 1783, and most of this edition was seized and destroyed by the French government. The illustration is composed of a large folding plate consisting of a map of the "Terres Australes" with a vignette of 1 coastal profile of Reunion Island, 2 small maps ("Baie de l'Oiseau" and "Baie du Lion-Marin") and 6 coastal profiles of the "Terres Australes ou partie septentrionale de l'Isle de Kerguelen".
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BUREAUX DU COSMOS-LES-MONDES. 28 FEVRIER 1891. In-12. Broché. Bon état, Livré sans Couverture, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 335 à 362. Texte en colonnes. Quelques illustrations en noir et blanc dans le texte. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Notre atmosphère et la lune, L'asymétrie du magnétisme terrestre, La pile de Méritiens, La nouvelle route du Japon et de la Chine, Peintures préservatrices pour coques de navires et constructions métalliques, Un verrou portatif, Un navire géant Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Provenant de la Bibliothèque du Duc d’Aiguillon. A Paris, chez Knapen & Fils, Lib.-Imp. de la Cour des Aides, 1782. In-8 de viii pp., 244 pp., 1 carte dépliante hors-texte in-fine (Terres Australes ou Partie Septentrionale de l’Isle de Kerguelen), (2) ff. Plein veau glacé moucheté, filet à froid d’encadrement sur les plats, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin vert, tranches rouges. Reliure de l’époque. 199 x 126 mm.
Édition originale très rare, illustrée d’1 carte hors texte. Brossard, Kerguelen le découvreur et ses îles, t. I, p. 582; Dunmore, t. I, p. 210 ; Du Rietz, Bibliotheca Polynesiana by Kroepelien, 641 ; Howgego, I, K12, p. 566 ; Ryckebusch, t. II, 4434, p. 111 ; Sabin, 37618 ; Sydney & Spence, Antarctic Miscellany, 650, p. 79. Manque à Chadenat, à Hill. L’ouvrage fut rapidement mis au pilon puisqu’il avait été interdit avant sa parution à cause de la dédicace «à la Patrie», et ne fut que très peu connu en dehors du cercle étroit des officiers de marine (Lapérouse avait emporté le livre de Kerguelen à son bord). « Ce volume est devenu très rare, le gouvernement en ayant fait saisir le plus grand nombre d’exemplaires» (Hoefer, t. XXVII, 611). Yves-Joseph Marie de Kerguelen (1734-1797), navigateur breton, officier de la marine du Roi, s'intéresse à ce qui est une des grandes préoccupations des milieux scientifiques et littéraires de son temps: l'existence d'un continent austral qu'on situait dans le Pacifique sud et dont Bouvet de Lozier avait cru apercevoir l'extrémité en 1739. Il partit en 1771 à la découverte de la Terre de Gonneville (en 1503, le capitaine de Gonneville naviguant vers le sud aurait trouvé une contrée paradisiaque au climat délicieux où des indigènes hospitaliers vivaient nus dans une abondance naturelle). Premier voyagede découverte : Le 1er mai 1771, du port breton de Lorient, Kerguelen mit à la voile pour l’Île de France. Le navire qui lui avait été attribué était le «Berryer» (nom d’un ancien ministre de la Marine et des Colonies), une corvette de 900 tonneaux de la Compagnie française des Indes, chargée de munitions pour la garnison de la colonie et de vivres, suffisantes pour alimenter 300 hommes d’équipage pendant une période de quatorze mois, temps estimé du voyage. À son bord se trouvait le savant astronome, l’abbé Alexis-Marie de Rochon, qui bientôt entra en conflit avec le capitaine trop autocratique à son goût. Quand le «Berryer» atteignit Port-Louis, le 20 août 1771, Rochon l’abandonna et chercha à joindre l’expédition rivale de Marion Dufresne et Crozet pour le Pacifique sud. Pierre Poivre, alors intendant de l’île, fit bon accueil à Kerguelen. Il offrit, à la demande de ce dernier, en remplacement du «Berryer», considéré comme «mauvais marcheur», une flûte et une gabare, plus légères et moins dispendieuses, la «Fortune» et le «Gros-Ventre», gabare de 16 canons, commandé par François Louis Alesno de Saint-Alloüarn (Saint Alloüarn était en mauvaise santé et pendant tout le voyage le «Gros-Ventre» fut commandé par Boisguehenneuc). Il était trop tôt pour naviguer au Sud, et Kerguelen fut requis d’étudier une nouvelle route vers l’Est qui avait était suggérée par un officier du nom de Jacques Raymond de Geron de Grenier, décédé avant d’avoir pu vérifier sa théorie. De retour à Port-Louis, après trois mois de navigation, la «Fortune» et le «Gros-Ventre», quittèrent l’Île de France le 16 janvier 1772 et firent cap plein Sud. Le 12 février, une terre est en vue. À l’aube du 13 février, les Français virent s’étendre les premières terres de la côte Ouest d’une couronne d’îles qu’ils nommèrent «la France Australe», auxquelles l’explorateur anglais James Cook donnera le nom «terre de Désolation » ou d’Îles Kerguelen lors de son troisième voyage. Était-ce là la terre paradisiaque de sieur Gonneville ou était-ce le continent austral si prometteur de richesses? Kerguelen décida d’envoyer une chaloupe, la «Mouche», afin de trouver un mouillage sûr pour le «Gros-Ventre». Ce fut un désastre. Malgré les courants violents, les Français (équipage du «Gros-Ventre») réussirent malgré tout à aborder sur le rivage et prirent possession de l’île (Kerguelen ne mit jamais pied à terre). Séparés par de très mauvaises conditions météorologiques, la «Fortune» rejetée au large par la tempête, Kerguelen décida le 16 février de retourner à l’Île de France, afin de rapporter sa découverte. Le 16 mars, il jetait l’encre à Port-Louis. La «Fortune» n’ayant point reparu, Saint Allouarn suivit ses instructions à la lettre et fit voile vers la Nouvelle-Hollande (Australie). Le «Gros-Ventre» atteignit le cap Leeuwin le 18 mars 1772. Saint Allouarn envoya Maingaud pour prendre possession de la bande côtière. Le 3 mai 1772, le «Gros-Ventre» arriva à Timor, le 18 juillet il mouillait à Batavia et le 5 septembre, il jetait l’encre à Port-Louis. Saint Allouarn, cet homme probe et modeste, scrupuleux et malade, perdit la vie peu de temps après son arrivée. Kerguelen, de retour en France, annonça pompeusement à Versailles qu’il avait découvert le continent austral. Louis XV le nomma capitaine de vaisseau et le fit chevalier de l’Ordre de Saint-Louis. Second voyagede colonisation - échec: Kerguelen repartit en mars 1773 avec l'«Oiseau» et le «Dauphin» pour une nouvelle mission d’exploration de la Terre australe, dont il releva environ 80 lieux de longueur de côtes, sans parvenir à déterminer si il s’agissait d’un archipel isolé ou de quelques îles prolongeant un continent allant jusqu’au pôle. Force de mauvais temps, il dut remonter vers le nord, fit une escale à Madagascar et rentra en septembre 1774 à Brest, où l’avenir s’annonçait sombre pour lui. Provenance prestigieuse: précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque et provenant de la Bibliothèque du Duc d’Aiguillon, secrétaire d’état des affaires étrangères (1771-1774) et secrétaire d’état de la guerre (1774), avec ex libris.