La Table Ronde Broché 1962 In-12 broché, 168 pp., édition originale, pas de grand papier annoncé, envoi de l'auteur ; dos insolé, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
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[Paris], Imprimerie de Demonville, s.d. (1817) in-4, titre, 29 pp., dérelié.
Un des factums de ce procès célèbre qui fit scandale à l'époque.Le dernier Prince de Conti, mort en 1814 à Barcelone, s'était engoué assez tôt d'Auguste-Claude Leconte Desgraviers (1749-1822), fils d'un conseiller au Parlement de Paris, nommé gentilhomme de sa maison dès 1770. Il accompagna et assista le prince tout au long des épreuves et vicissitudes de la Révolution et de l'Empire. le prince le nomma son légataire universel peu avant sa mort, mais la plupart des biens subsistants du dernier des Bourbons-Conti avaient été soit nationalisés pendant la Révolution, soit réunis à la Couronne récemment restaurée.Alors, l'habile Desgraviers se souvint de l'épisode de la cession de la seigneurie de l'Isle-Adam à Louis XVI en 1783 : dernier seigneur de L'Isle-Adam, le Prince de Conti, avait vendu une partie de son patrimoine au comte de Provence Louis-Stanislas-Xavier, comte de Provence, qui agissait comme prête-nom de son frère à titre personnel. La transaction se fit en ces termes : Louis XVI devait avoir la nue-propriété des seigneuries de l'Isle-Adam, Nogent, Valmondois, Parmain, Jouy-le-Comte, Champagne, Presles, Fontenelle, Boulonville, Stors, Chaumont-en-Vexin, Trie, Mouy, Méru, Mantes, Meulan, Pontoise, Auvers, Beaumont, Chambly, etc. ; mais il déclarait qu'il n'entendait point réunir ces biens au domaine de la Couronne et qu'il voulait les posséder distinctement pour en disposer par la suite à son gré. Le comte de Provence, prête-nom, n'aurait que l'usufruit sa vie durant. Le tout à la condition de payer au prince un lourd capital ainsi que des intérêts. Or, une partie seulement du prix avait été versée et une rente restait due : Desgraviers la réclama à Louis XVIII, et, sur son refus, intenta un procès. Défendu par Dupin, il gagna en appel, mais la Cour de cassation cassa l'arrêt en 1822, peu avant la mort du demandeur (20 novembre 1822). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (1745) in-4, 8 pp., texte sur deux colonnes, toile Bradel cerise, pièce de titre noire en long (rel. du XIXe s.). Bon exemplaire.
Très rare. Il s'agit de la seule édition française contemporaine de la déclaration de novembre 1745 de Charles-Edouard Stuart (1720-1788, Bonnie Prince Charles ou "le Jeune Prétendant"), petit-fils de Jacques II et Prince de Galles dans l'obédience jacobite, après son débarquement en Ecosse en juillet 1745, lors de son unique tentative de soulèvement contre le pouvoir hanovrien. Après avoir conquis Edimbourg et constitué une petite armée, le Prétendant s'apprêtait à passer en Angleterre pour poursuivre sa conquête.Relié à la suite : Les Derniers sentimens de Lord Balmerino, imprimés à Londres, distribués au Scheriff & au peuple le 29 aoust 1746 par le Lord lui-même en montant sur l'échaffaut pour estre décapité. S.l.n.d. [1746], 8pp. Arthur Elphinstone, sixième Lord Balmerinoch (1688-1746), d'une famille ardemment jacobite, avait rejoint le Prince Charles Edouard en 1745 : fait prisonnier à Culloden, il fut jugé par le Parlement et exécuté en même temps que le quatrième comte de Kilmarnock. Cela ne le fit pas changer de sentiments, et il lança : "If I had a thousand lives, I would lay them all down in the same cause". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Sébastien Piquet , 1647. In-4 de (30)-474 pp. (8) pp. de table, vélin souple, titre manuscrit postérieur sur le dos (reliure de l'époque).
Édition originale illustrée d'une vignette de titre gravée par Briot.Éloge du Prince Henri II de Bourbon prince de Condé (1588-1646) par son confesseur le jésuite français Hubert Mugnier (1598-1651) précepteur de ses enfants dont Louis II dit le Grand Condé (1621-1686) dédicataire de l'ouvrage. Recueil de 14 discours d'inspiration théocratique et antimachiavéliste : I. Que le Prince est établi de Dieu pour commander aux Peuples II. Que le Prince est une image de Dieu sur terre III. Que le Prince chrétien peut et doit être politique IV. Que le Prince Chrétien ne se peut arrêter à la Politique humaine V. Que le Prince chrétien ne doit point suivre la Politique mondaine VI.Que le Prince chrétien doit s'attacher à la Politique chrétienne VII. Que le Prince doit être vertueux VIII. Que le Prince Chrestien doit être chrétiennement vertueux IX. Que le Prince doit être effectivement vertueux et non pas seulement en apparence X. Que le Prince doit être exemplairement vertueux XI. Que la vertu exemplaire maintient l'autorité du Prince XII. Que le Prince doit avoir soin de son honneur et de sa réputation XIII. Que le Prince Chrestien doit adorer Jésus-Christ comme son Dieu XIV. Que le Prince chrétien doit être à Jésus-Christ comme à son roi XV. Que le Prince chrétien doit aimer Jésus-Christ infiniment aimable XVI. Que le Prince chrétien doit imiter Jésus-Christ XVII. Que le Prince chrétien peut et doit suivre les maximes du christianisme. Provenance : Abraham Girard avec ex-dono non signé de l’auteur Mugnier daté 1648 ; Abraham Girard, fut conseiller du Roi, premier secrétaire d'Henri II de Bourbon, prince de Condé, puis trésorier de France en la généralité de Bourgogne. Il épousa Claude Perrault, fille d'Abraham Perrault, maire de Chalons et soeur de Jean Perrault, président de la cour des comptes. Ex-libris armorié moderne.Le frontispice manque. Quelques feuillets brunis, pâles mouillures marginales sur les feuillets liminaires.De Backer-Sommervogel, V, 1388.
Paris, Imprimerie de Decourchant, s.d. (1832) in-4 carré, [2]-157 pp., broché sous couverture d'attente de papier crème, dos renforcé. Manque de papier en angle supérieur de la première couverture, traces d'humidité aux premiers et dernier feuillets.
Il s'agit du mémoire principal composé par Hennequin, qui fut l'avocat des princes de Rohan dans le procès qu'ils intentèrent au duc d'Aumale, fils du Roi et héritier légal de l'immense fortune du dernier Condé, ainsi qu'à la baronne de Fauchères, maîtresse du prince, qui avait joué un rôle trouble et mal élucidé dans la curieuse mort de son amant. Il porte exclusivement sur les circonstances et les causes de la mort si mystérieuse du prince, et réfute explicitement l'hypothèse du suicide. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, s.n., 1790 in-8, [4]-127-30 pp., en feuilles, cousu.
Charles-Eugène de Lorraine, duc d'Elbeuf (1751-1825), chef de la branche française de la Maison de Lorraine, était connu à la fin de l'Ancien Régime sous le titre de Prince de Lambesc. C'est lui qui, en tant que commandant d'une brigade de dragons, avait été chargé de rétablir l'ordre lors de la mutinerie des Gardes-Françaises du 12 juillet 1789 : ayant appris l'art de la guerre mais pas celui du maintien de l'ordre, Lambesc, bien qu'il eût 38 ans et plus de 20 ans de service, se montra bien incapable d’accomplir une mission si délicate. Manquant de sang-froid, il décida de diriger ses dragons vers les Tuileries. De la terrasse, la foule leur jeta des bouteilles et des chaises. Des cavaliers tombèrent à terre, les autres perdirent patience et répondirent aux agressions par des coups de plat de sabre. Dans la bousculade, un vieillard fut renversé et blessé par le prince, une jeune femme tenant un enfant par la main tomba mais peut se relever sans mal. Le pont tournant libéré, le prince de Lambesc ramène ses troupes sur la place Louis XV. Son intervention ayant été d'une extrême brutalité,, et suscité l'indignation de l'opinion publique, il fut instruit contre lui par le Châtelet de Paris, cependant qu'il émigrait et allait servir à l'armée des Princes. Le procès aboutit à un acquittement.Martin & Walter, Anonymes, 14447. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT