Fondation Cartier Dos carré collé 1988 In-8° (15 x 23,5 cm), dos carré collé avec couverture rempliée et découpe sur le 1er plat donnant vue sur photographie noir et blanc, 165 pp., texte allemand traduit en français, nombreuses photographies noir et blanc et couleurs in et hors texte, quelques planches dépliantes ; menus incidents sur la couverture, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Reference : gl511
Abraxas-Libris
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Librairie Nouvelle. Début XXeme. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 180 pages, paginée de 1 à 180. Illustrées de nombreuses gravures en noir et blanc dans le texte et hors texte. Texte sur 3 colonnes - 4 photos disponibles.. . . . Classification Dewey : 70.4-Journalisme, chronique
Journal hebdomadaire. Sommaire : Expositions d'autrefois. La France accueillant les peuples conviés à l'exposition Universelle (Composition de M. Orazi). Exposition de l'an IX (1801) dans la cour du Louvre. Exposition de 1806 sur l'esplanade des Invalides. L'Exposition de 1900 - Le Champ-de-Mars à travers l'histoire. Le Champ de Mars, l'Ecole militaire et la plaine de Grenelle en 1760. Fête donnée en 1792 pour la commémoration de la prise de la Bastille. Vue panoramique de l'Exposition de 1900 (Dessin de M. Saunier). La Seine, le quai de Chaillot et le couvent des Bonshommes. Combat des jeunes élèves de la Patrie au Champ de Mars pour la fête des Victoires en Octobre 1794. L'Exposition de 1900 - Le tour de l'Exposition. Les Champs-Elysées. Plan en rose et noir du Trocadéro - Les colonies françaises et étrangères. La porte monumentale. Les deux Palais. Le pont Alexandre III. L'Esplanade des Invalides. Les Pavillons des Nations étrangères. Le Champ de Mars. L'Exposition de 1900 - Les deux frises du Grand Palais. L'Exposition de 1900 - L'avenue Alexandre III (Dessin de M. Saunier). L'Exposition de 1900 - La statuaire au Grand-Palais. La Muse de l'Art, par Barrias. Le Grand Palais des Champs-Elysées. L'Exposition de 1900 - Le grand palais (dessin de M. Béraud). Le pan coupé de l'avenue Alexandre et du Cours-la-Reine. Amorce du portique sur l'avenue d'Antin. La porte monumentale de l'Exposition. Exposition de 1900 - La porte monumentale (Dessin de M. Saunier). Le petit palais. Exposition de 1900 - Vue d'ensemble du petit palais. Façade de l'avenue des Champs-Elysées. La statuaire à la porte monumentale et au petit palais. Le pont Alexandre III - La construction - La décoration. L'Exposition de 1900 - Vue générale du pont Alexandre III (dessin de M. Saunier). Sèvres à l'exposition. Le Palais des Industries d'Art, rue de Grenelle. Exposition de 1900 - Le Palais des Industries des Arts. Les palais étrangers. Le Champ-de-Mars à vol d'oiseau - Vue prise du bassin du Trocadéro. Exposition de 1900 - La rue des Nations. Le Palais de l'Electricité et le Château d'eau. Exposition de 1900 - Le Chateau-d'Eau et le Palais de l'Eléctricité. Bas-relief des Tours d'Angle. Exposition de 1900 - Le trottoir roulant - L'arrivée aux Invalides. L'Inauguration des deux Palais des Beaux-Arts. L'escalier d'honneur du Grand Palais. Le Chateau d'Eau - Le haut de la voute centrale. Décorations des bassins - L'enfant et les poissons, par M. Pallez. Inauguration du pavillon de la Hongrie. Les Palais des Nations. Le Pavillon de 'Italie. La Serbie. La Bosnie-Herzégovine. Le pavillon du Danemark. Le pavillon de la Roumanie. Le pavillon Allemand dans la rue des Nations. Jeune homme dessinant, par Chardin. L'embarquement pour Cythère, par Watteau. Le moulinet, par Lancret. La fête champêtre, par Lancret. Le Colin-Maillard, par Pater. Le pavillon des Etats-Unis. Le pavillonde la Belgique (Hotel de Ville d'Audenarde). Pavillon de Monaco - L'entrée et la façade sur la Seine. Inauguration de l'Exposition Tunisienne. Inauguration du pavillon de la Chambre de Commerce. Inaugurations et visites Présidentielles. Pavillon de la ville de Paris, vue de profil et vue sur la Seine. Le pavillon Russe des armées de terre et de mer. Le pavillon des Dames Françaises - Vues intérieures. Les Palais des Arts décoratifs et des manufactures nationales. Les Palais des Invalides - Vue prise du pont Alexandre (dessin de M. Slom). La France accueillant lesNations par Peynot. Les Pavillon étrangers. Exposition de 1900 - Le pavillon de l'Angleterre. Village Laotien. Le Transvaal. Vue à vol d'oiseau un soir d'illumination (dessin de M. Béraud). Les Palais centraux des Invalides. Exposition de 1900 - Les palais centraux des Invalides. Le Palais des Illusions. L'Orgue de Moscou. Exposition de 1900 - Le trottoir roulant (dessin de M. Parys). Le Plaais des Congrès. Les colonies Françaises. Pavillon de la Guinée Française. La section chinoise. Rez-de-Chaussée du Grand Pavillon - Industrie diverses de la Chine. L'horticulture.Vue générale du Palais de l'Horticulture. Le Palais des Forpets, Chasse, Pêche et Cueillettes. Ensemble de l'exposition des bois étrangers. La Turquie. Le Pérou. Pavillon de l'Empire Ottoman. La fête nautique donnée en l'honneur du Chah de Perse. Le Pavillon du Pérou. Le Pavillon du Siam. La Finlande. Pavillon de l'Autriche. Pavillon de la Bulgarie. Pavillon de l'Equateur. Pavillon de Saint-Marin. Pavillon de la Régie des Alcools (Russie). La navigation de commerce - Le Grand Palais.La marine de commerce anglaise. L'Allemagne. Pavillon des Messageries maritimes. La marine marchande des Etats-Unis. Vue intérieure du Grand Palais de la Navigation du Commerce. Le concours hippique. La fête de l'horticulture - Les pousse-pousse et la voiture aux chèvres. Concours aérostatique. Les armées de terre et de mer. Exposition de 1900 - Vue générale du Palais des Armées de terre et de mer. L'Exposition de 1900 - Madagascar.Le panorama de Madagascar - La rise de Tananarive. Les industries d'art - La maison Suisse frères. L'Exposition de 1900 - La Russie d'Asie. La salle du Turkestan (dessin de M. Dédina). Les Palais des armées de terre et de mer (parties françaises). Exposition des uniformes français. Types d'exposition. L'Exposition de 1900 - Le Champ de Mars. Galerie de la photographie. Palais des Sciences, Lettres et Arts. Section Russe. Le Palaisd du génie civil. Exposition centennale. Génie civil et moyen de transport. Exposition centrale - Ancien carrosse de gala de l'ambassade de Turquie. - Petit carrosse de gala. Une litière Louis XIV. Ceylan. Les Pavillons du Champs-de-Mars - Le pavillon du club alpin. Pavillon de la Corée. L'Exposition de 1900 - L'Agriculture et l'alimentation. Les vins de France. Les annexes del'agriculture. Royaume de Frace - Commune de Montmartre - Département de la Seine. Lecabaret Breton à l'Esplanade des Invalides. Les galeries du Champ-de-Mars. Arc de triomphe en pièces de chaudières. Pavillon d'angle de la Mécanique. Industrie du cuivre. Détail du palais de l'Electricité et des fontaines. Les grandes machines de la section allemande. Galerie Française de la Mécanique. Galerie Française de l'Eléctricité. Classification Dewey : 70.4-Journalisme, chronique
26 vol. petit ou grand in-8 br. : [ Lot de 26 catalogues d'Exposition de la Bibliothèque Nationale ] Goethe 1749-1832. Exposition organisée pour commémorer le centenaire de la mort de Goethe, Editions des Bibliothèques Nationales de France, 1932 [ Avec : ] Pierre Corneille et le Théâtre de son temps. Exposition organisée pour la célébration du Troisième centenaire du Cid, Editions des Bibliothèques Nationales de France, 1936 [ Avec : ] Descartes. Exposition organisée pour le IIIe Centenaire du Discours de la Méthode, Bibliothèque nationale, 1937 [ Avec : ] Charles Péguy et les Cahiers de la Quinzaine, Bibliothèque nationale, 1950 [ Avec : ] Diderot et l'Encyclopédie, Exposition commémorative du deuxième centenaire de l'Encyclopédie, Bibliothèque nationale, 1950 [ Avec : ] Victor Hugo, Cent cinquantième anniversaire, Bibliothèque nationale, 1952 [ Avec : ] Prosper Mérimée, Exposition organisée pour commémorer le cent cinquantième anniversaire de sa naissance, Bibliothèque nationale, 1953 [ Avec : ] Antoine de Saint-Exupéry. Exposition organisée pour le dixième anniversaire de sa mort, Bibliothèque nationale, 1954 [ Avec : ] Malherbe et les Poètes de son temps. Exposition organisée pour le quatrième centenaire de la naissance de Malherbe, Bibliothèque nationale, 1955 [ Avec : ] Charles Baudelaire. Exposition organisée pour le centenaire des Fleurs du Mal, Bibliothèque nationale, 1957 [ Avec : ] Paul Valéry, Bibliothèque nationale, 1956 [ Avec : ] Gustave Flaubert et Madame Bovary, Bibliothèque nationale, 1957 [ Avec : ] Léon Tolstoï. Exposition organisée pour le cinquantenaire de sa mort, Bibliothèque nationale, 1960 [ Avec : ] Théophile Gautier (1811-1872), Bibliothèque nationale, 1961 [ Avec : ] Blaise Pascal, 19623-1662, Bibliothèque nationale, 1962 [ Avec : ] Manon Lescaut à travers deux siècles, Bibliothèque nationale, 1963 [ Avec : ] Diderot 1713-1784, Bibliothèque nationale, 1963 [ Avec : ] Madame de Staël et l'Europe, Bibliothèque nationale, 1966 [ Avec : ] Benjamin Constant, Bibliothèque nationale, 1967 [ Avec : ] Jean Racine, Bibliothèque nationale, 1967 [ Avec : ] Paul Claudel, Bibliothèque nationale, 1967 [ Avec : ] Paul-Louis Courier, Bibliothèque nationale, 1972 [ Avec : ] Ernest Renan, Bibliothèque nationale, 1974 [ Avec : ] Saint-Simon ou "L'Observateur véridique", Bibliothèque nationale, 1976 [ Avec : ] George Sand. Visages du Romantisme, Bibliothèque nationale, 1977 [ Avec : ] Voltaire. Un homme, un siècle, Bibliothèque nationale, 1979 [ Avec : ] Gustave Flaubert. Exposition du Centenaire, Bibliothèque nationale, 1981-1982
Très intéressant ensemble de 26 catalogues d'exposition de la Bibliothèque Nationale de France, consacrés à des écrivains, et publiés de 1932 à 1981. Bon ensemble (une tache à une dos, une pliure à un dos, bons exemplaires par ailleurs). Prix du lot, non séparable.
S. n. & Salem Zigarettenfabrik, Praha (Prague) et Dresde 1930 et [ca. 1930], 11,5x15,5cm et 4x5,7cm pour les vignettes, agrafé.
Edition originale d'une insigne rareté du catalogue de la galerie pragoise Krasoumná Jednota consacré à l'exposition des peintures et photographies de Kalifala Sidibé et des dessins de l'artiste tchécoslovaque Václav Fiala. On joint 3 vignettes originales de collection, distribuées dans les paquets de cigarettes de la marque allemande Salem dans les années 1930, représentant 3 tableaux de Kalifala Sidibé en couleur: "Le jugement de Pâris", "Au bord du fleuve Niger" et "Chasse à l'éléphant". Il s'agit de très rares reproductions des toiles de Sidibé qui ont quasiment toutes disparu aujourd'hui.Au dos, chaque carte est numérotée et comporte une courte biographie du peintre. Deux des tableaux figurant sur les cartes sont inédits, et n'ont à notre connaissance jamais été reproduits dans les rares articles de presse illustrés sur Sidibé - Der Querschnitt, n°IX, Cahier 12, 1929, p. 890; La Lumière, 2 novembre 1929, p. 11; Der Cicerone, n° XXII, Cahier 2, 1930, p. 54-55; Omnibus, 1931, p. 32; Comdia, 7 mars 1931, p. 3. Une reproduction en noir et blanc de piètre qualité de "La chasse aux éléphants" est parue dansLa Liberté,19 octobre 1929, p. 1. Ces cartes colorées, objets de culture populaire, ont gardé la trace des uvres d'un peintre injustement oublié. Ce type de vignettes illustrées servant à rigidifier les paquets de cigarettes souples étaient également destinées à promouvoir les ventes en encourageant les consommateurs à collectionner des séries complètes - ici, il s'agit de la série "Die bunte Welt" (Le monde multicolore"), à conserver dans des albums spéciaux, dits "Sammelalbums", comme indiqué au verso. Catalogue d'exposition deKalifala Sidibé à Prague Le fascicule recense vingt toiles de Sidibé et précise le titre et le prix de vente de chacune d'elles ; la dernière ligne indique également un ensemble de 24 de ses photographiesdont le prix a été biffé et revu à la hausse. Exceptionnel témoignage de la présence et de la réception des uvres de Kalifala Sidibé, peintre soudanais (actuel Mali) précurseur de l'Art africain moderne, dans le plus important lieu d'exposition de l'avant-garde à Prague pendant l'entre-deux-guerres. Considéré comme le premier peintre africain sur toile, Sidibé est «découvert» par le banquier français Henri Hirsch, lors d'un séjour en Afrique occidentale française. Hirsch fit parvenir des portraits de l'artiste et des photographies de son uvre en 1929 à son ami Georges Huisman. En l'espace de quelques mois, Huisman suscita l'intérêt du galeriste Georges Bernheim, qui exposa pour la première fois des uvres de Sidibé en 1929. L'événement remporta un grand succès d'estime, renforcé par les critiques élogieuses de grands personnages du milieu artistique: Le Corbusier, Michel Leiris, Roland Dorgelès. Après leur passage à Paris, les toiles de Sidibé firent bientôt le tour d'Europe et furent exposées à Prague du 8 au 25 mai 1930. La majorité des productions artistiques de Sidibé, produites pendant sa courte carrière - le peintre s'éteint à 30 ans quelques mois après cette exposition - sont aujourd'hui perdues. Les seules uvres dont on conserve la trace font désormais partie de prestigieuses collections européennes, notamment la Fondation Le Corbusier et celle de Michael Graham-Stewart. Comme en France, les «art primitifs» en tant qu'uvres d'art avaient fait leur entrée en Tchécoslovaquie avec la diffusion de l'esthétique cubiste. En 1913, les «sculptures nègres» firent une timide apparition aux côtés des uvres de Braque, Picasso, Derain, Cézanne et Juan Gris à la troisième exposition du mouvement cubiste du «Groupe des beaux-arts» à Prague. Cette première exposition est restée célèbre par son incroyable pauvreté: elle ne comprenait aucune uvre originale d'Afrique, mais seulement des photographies d'uvres de la collection du marchand d'art français Kahnweiler et une statuette africaine, qui s'est avérée être un faux, depuis attribué à l'artiste Ernst Ludwig Kirchner, mélangeant des esthétiques de statues camerounaises et des reliefs en bois océaniens des Palaos. L'année suivante, cinq statuettes du Congo belge et du Cameroun firent le voyage jusqu'à Prague, accompagnées, comme dans l'exposition précédente, par des photographies d'autres uvres d'art extra-européennes. Il s'agissait alors de démontrer l'universalité de l'art, rapprocherl'art classique de l'art folklorique, l'européen de l'ethnographique. Il en résultait dans ces expositions d'avant-garde un pêle-mêle venu de tous les continents, sensé démontrer une communauté de formes avec l'art moderne cubiste. A l'exception de cette exposition de Sidibé, l'art africain en Tchécoslovaquie se réduisait donc seulement à l'idée que l'on se faisait des fétiches, masques et statuettes que certains grands artistes tchèques, comme Josef ?apek, vont progressivement intégrer dans leurs influences esthétiques et théories artistiques. Cette vision se prolongera également dans les années 1930, avec l'exposition des uvres du peintre avant-gardiste Emil Filla, accompagées de la collection de l'homme d'affaires Joe Hloucha provenant d'Afrique subsaharienne, d'Océanie, d'Amérique précolombienne et d'Asie (Emil Filla - ?ernoská a tichomo?ská plastika ze sbírky Joe Hlouchy, 5-26 février 1935, Prague). A Prague en cette année 1930, la présentation des toiles de l'artiste du Soudan français se distingue radicalement de l'habituel mélange extra-européen où des créations anonymes de tous pays se côtoyaient sans lien apparent. L'exposition fut organisée par la Krasoumná Jednota, la plus importante association pragoise consacrée à la promotion des arts contemporains et d'avant-garde, qui avait vu le jour en 1850. Dans les années 1920, elle exposa les grands noms de la peinture tchèque avec Paul Klee, Emil Nolde. L'année précédant l'exposition de Sidibé, on y trouvait les uvres de Fernand Léger, Henri Matisse, Pablo Picasso, Georges Rouault et Auguste Rodin. La galerie Jednota fit de Sidibé la tête d'affiche de cet événement inédit dans l'histoire de l'avant-garde tchèque, après avoir déjà créé la sensation chez Bernheim à Paris. Peu de traces de l'événement pragois survivent aujourd'hui. L'exposition est absente de la très fournie base de données des expositions dans les territoires tchèques (Art Exhibitions in the Czech Lands, 1820-1950). Le présent catalogue devient alors un document capital pour comprendre la réception européenne de l'uvre de Sidibé: l'attrait de l'exotique, qui prévaut encore largement, se traduit par une envolée des prix pour cet artiste encore inconnu. On observe en effet une spéculation des galeristes qui demandaient entre 2 500 et 6 000 couronnes tchèques pour ses toiles - une moyenne de 12000 dollars actuels. Le contraste est saisissant avec l'artiste tchèque qui partage l'affiche de l'exposition, Vaclav Fiala, peintre et illustrateur académique, qui exposait davantage de dessins pour un prix moyen nettement inférieur (800 dollars actuels). Cette exposition demeure un événement unique dans le monde de l'art tchèque du début du XXe siècle : les rares expositions d'art africain qui eurent lieu entre les années 1910 et 1930 se contentaient de mises en relation, relevant du primitivisme, entre l'art moderne et les cultures indigènes d'Amérique, d'Afrique et d'Océanie. En raison de sa mort prématurée et d'un corpus d'oeuvres restreint, le peintre est rapidement tombé dans l'oubli, en dépit des honneurs qu'il reçut des plus prestigieuses galeries d'art moderne du début du XXème, foyers de l'avant-garde artistique. Une autre hypothèse est à mentionner: l'esthétique de Sidibé, ses toiles marouflées aux antipodes des fétiches de bois sombre, ne correspondait sans doute pas assez au fantasme européen d'un art africain aux formes architectoniques et épurées. Le parcours de Sidibé et de son oeuvre illustre la réception ambivalente en Europe de l'art africain moderne au début du XXe siècle : encensé par la critique d'avant-garde, on interdit pourtant au peintre de quitter le Soudan français pour assister à sa première exposition parisienne. Cette modeste plaquette garde sans doute la seule trace documentaire des oeuvres de Sidibé et de leur voyage jusqu'en Europe centrale, exceptionnellement présentées non en tant qu'art africain anonymisé mais comme la production d'un artiste contemporain à part entière. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Sans lieu, 1900. Album in-8 oblong (20 x 28 cm) de (101) pp. ; demi-chagrin brun, dos muet, titre doré sur le plat supérieur (reliure de l’époque).
Bel album de photographies de l’Exposition Universelle de 1900 à Paris. Il contient 100 photographies non signées, de dimensions 12,5 x 16,8 cm, contrecollées sur papier fort au recto et au verso de chaque feuillet. Elles sont présentées dans un encadrement à l’encre rouge et accompagnées, pour la plupart, d’une légende manuscrite. Une numérotation, discontinue, se trouve au bas des planches. Dans cet album, les photographies sont regroupées selon les différents sites de l’Exposition : Champs-Elysées (9 photos), Esplanade des Invalides (2), Quai d’Orsay (11), Champ-de-Mars (28), Trocadéro (17), Quai de Billy (actuellement avenue de New York, 13), Environs de l’Exposition (5), Annexe de Vincennes (15). Elles représentent des sujets en rapport avec l’Exposition : Porte monumentale, Grand Palais, Petit-Palais, Avenue Nicolas II (actuellement avenue Winston Churchill), pont Alexandre III ; elles peuvent aussi concerner des sujets techniques : Trottoir roulant (l’une des attractions de l’Exposition), chemin de fer, aérostation, automobile. De nombreuses photographies montrent les palais des pays étrangers : Italie, Autriche, Hongrie, Etats-Unis, Canada, Allemagne, Suède, Norvège, Roumanie, Bulgarie, Algérie, Maroc, Egypte, Guinée, Dahomey, Chine, Tonkin…, tandis que d’autres représentent des pavillons en rapport avec le commerce, l’industrie, la finance, les lettres, les sciences et les arts, les forêts, la chasse et la pêche, etc. Inaugurée le 14 avril 1900 par le président Emile Loubet, l’Exposition universelle de Paris fut ouverte au public du 15 avril au 12 novembre, et accueillit près de 51 millions de visiteurs. 40 pays y participèrent. Elle était la cinquième exposition universelle organisée dans la capitale, après celles de 1855, 1867, 1878 et 1889. Son coût élevé, ainsi que les pertes occasionnées, conduisirent les autorités à mettre fin à ces manifestations. Un ticket d’entrée à l’Exposition a été monté en tête du volume ; son prix était à l’époque d’un franc. On joint : VERNERT (J.). Plan de l’Exposition de 1900. Dessin à l’encre et à l’aquarelle, exécuté sur une toile fine cirée, signé et daté dans l’angle inférieur droit. S.l., septembre 1900, 1 p. in-4 oblong (34,3 x 42,5 cm) repliée. Légende manuscrite dans l’angle inférieur gauche précisant : « Les vues photographiées ont été coloriées en rouge ; et leurs numéros correspondent à ceux placés dans l’album ». Bon état de conservation des photographies. Mors supérieur fendu intérieurement. Liste complète des photographies : Champs-Elysées : Porte Monumentale ; Grand Palais ; Petit-Palais ; Intérieur du Grand-Palais ; Cour intérieure du Petit-Palais ; L’Avenue Nicolas II ; Le Pont Alexandre III ; Un pylône du Pont Alexandre III ; La Seine et le Pont des Invalides. Vue prise du Pont Alexandre III. – Esplanade des Invalides : [Sans légende] ; Vue prise sur le Trottoir roulant. – Quai d’Orsay : Le Palais de l’Italie ; Les Palais étrangers : Italie, Egypte, Etats-Unis ; Etats-Unis, Autriche, Bosnie, Hongrie, Grande-Bretagne ; Belgique, Norvège, Allemagne, Espagne ; Monaco, Suède, Roumanie, Bulgarie ; Vue générale des Palais étrangers, prise du pont de l’Alma ; Le Palais des armées de terre et de mer ; Le Palais du Creusot et de la navigation de commerce ; L’entrée du Palais de la navigation de commerce ; L’usine Worthinghton. Service de l’élévation des eaux ; Le Palais des forêts, chasse, pêche (côté sur la Seine). Champ-de-Mars : Le Palais des forêts, chasse, pêche (façade sur le Champ-de-Mars) ; Le Champ-de-Mars vu des Jardins du Trocadéro ; La Tour Eiffel ; 1ère vue générale de l’Exposition ; 2ème vue générale de l’Exposition ; Le Globe céleste ; La gare du Champ-de-Mars ; Le Palais de la Femme ; Le Palais de la République de l’Equateur ; Le Pavillon du Touring Club de France ; Les Pavillons de l’Empire du Maroc ; Le Pavillon du Comptoir national d’escompte de Paris ; Entrée du Palais des lettres, sciences et arts ; Entrée du Palais du Génie civil et des Transports ; Entrée du Palais des fils, tissus, vêtements ; Le Champ-de-Mars et le Château d’Eau ; Le Château d’Eau, Palais de l’électricité ; Le Champ-de-Mars, vue prise du Château d’eau ; Entrée du Palais de la mécanique ; Entrée du Palais des Mines & Métallurgie ; Le Palais lumineux ; Le Palais de la République de Saint-Marin ; Le Pavillon de la « Société Générale » ; Pavillon des manufactures de l’Etat (allumettes et tabac) ; Le Pavillon de la Marine britannique ; Le Pavillon de la Marine allemande ; Le Pavillon de la Marine française ; Pavillon de la Chambre de Commerce de Paris. Trocadéro : Le Palais du Trocadéro ; Le Palais de l’Algérie ; Les cafés & restaurants algériens ; Chaloupe à vapeur de l’Etat français ; Vue dans les Jardins du Trocadéro ; Les Pavillons de la Guinée ; Le Pavillon du Dahomey ; Les Pavillons du Tonkin ; Une pagode Indo-Chinoise ; Les Pavillons de la Guadeloupe ; Le Jardin colonial ; La Pagode de Vichnou et l’escalier de 50 marches ; L’Asie russe ; Le Pavillon des colonies néerlandaises ; Le Pavillon de la Chine ; Le Pavillon du Transvaal ; Le Pavillon du Canada. – Quai de Billy : Le Restaurant anglais ; Les « Voyages Animés » ; La Pâtisserie et la Boulangerie ; La Navigation de plaisance ; Le Restaurant français ; Le Vieux Paris ; Le Pont de l’Alma et le Palais des Congrès ; L’Entrée de la rue de Paris ; Le Palais de la danse et le Phare de Katsépé (Madagascar) ; L’Annexe de la verrerie et de la céramique ; Les Serres de la Ville de Paris ; Entrée d’une serre de la Ville de Paris ; Le Palais de la Ville de Paris. Environs de l’Exposition : 1ère vue générale de Paris, vue d’une tour du Trocadéro ; 2ème vue générale de Paris, vue d’une tour du Trocadéro ; La Foule aux omnibus conduisant à l’Exposition ; La Nouvelle gare souterraine des Invalides ; La nouvelle Gare d’Orléans (quai d’Orsay). – Annexe de Vincennes : Le Palais des forêts des Etats-Unis ; Le Pavillon du pétrole de Roumanie ; L’Annexe des armées de terre et de mer ; Course cycliste au vélodrome ; La Meunerie belge ; Le Pavillon des Œuvres catholiques ; Le Chemin de fer aérien (système allemand) ; Les Maisons ouvrières ; Creusement d’un puits de pétrole ; Le Pavillon du sauvetage allemand ; Le Matériel des chemins de fer ; L’Exposition d’automobiles de MM. De Dion & Bouton ; Le Ballon captif ; Le Parc aérostatique avant le départ du ballon ; Au revoir !
[Pierre Alechinsky] - Pierre Alechinsky / Pierre André Benoit
Reference : DMI-1131
(1990)
ALENCHISKY / peintures et livres, affiche originale pour son exposition au Musée-Bibliothèque Pierre André Benoit, à Rochebelle, Alès, du 29 juin au 30 septembre 1990. Dimensions : 59x40cm. Imprimerie Clot, Bramsen et Georges, Paris. Les oeuvres présentées au cours de cette exposition ont été choisies entre 1967, date du premier livre de Pierre Alechinsky (1927-) réalisé par PAB — L'espace d'un doute sur un texte de Jean-Jacques Levêque, avec une eau-forte de l'artiste —, et 1990, année où PAB publie Alechinsky en habit noir avec 15 compositions de l'artiste. Un catalogue de cette exposition, désormais devenu rare, est également disponible sur notre boutique en ligne. Rare affiche originale imprimée sur très beau papier. * ** Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre-André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc. * ** L'artiste peintre et lithographe belge Pierre Alechinsky naît le 19 octobre 1927 à Bruxelles. Pierre Alechinsky étudie de 1944 à 1948 l’illustration du livre et la typographie, à l’École Nationale Supérieure d’Architecture et des Arts Décoratifs La Cambre à Bruxelles. En 1945, il découvre les oeuvres de Michaux, de Jean Dubuffet et des surréalistes. C'est également le début de son amitié avec le critique d’art Jacques Putman. Pierre Alechinsky commence à peindre en 1947 et devient membre du groupe Jeune Peinture belge, avec notamment Louis Van Lint, Jan Cox et Marc Mendelson. La même année a lieu sa première exposition de peintures au sein de la galerie Lou Cosyn de Bruxelles. Dès 1949 Alechinsky s'implique dans le groupe CoBrA (pour COpenhague, BRuxelles et Amsterdam) avec notamment Karel Appel, Christian Dotremont et Asger Jorn. Il participe à la première grande exposition du mouvement au Stedjelijk Museum d’Amsterdam et participe activement à la réalisation de la revue. En 1951, année de la fin du mouvement CoBrA, Pierre Alechinsky s’installe à Paris. Il expérimente de nouvelles techniques de gravure à L’Atelier 17 dirigé par Stanley William Hayter en 1952. Il se lie d'amitié avec Giacometti, Bram van Velde, Victor Brauner et correspond avec le calligraphe Shiryu Morita de Kyoto. En 1954, Alechinsky fait la connaissance du peintre chinois Wallace Ting, qui jouera un grand rôle dans le développement de son oeuvre. La même année se déroule la première exposition personnelle de l'artiste à Paris, Galerie Nina Dausset. À Kyoto, en 1955, Alechinsky tourne un film documentaire intitulé Calligraphie Japonaise. Sa première grande exposition a lieu au Palais des Beaux-arts de Bruxelles. En 1958, il entre au Comité directeur du Salon de Mai et y reste jusqu'en 1970. Il expose au sein de la Galerie Espace d'Amsterdam. Il y exposera 9 fois jusqu’en 1998. En 1959, Alechinsky, invité par Asger Jorn et Paolo Marinotti, participe à Vitalità nell’art au Palazzo Grassi de Venise. En 1960 débute la série des dessins sur les pelures d’oranges. L'artiste commence à récolter des papiers anciens. En 1961, Alechinsky effectue son premier voyage aux États-Unis pour participer au Pittsburgh International Show. Il expose des encres et des peintures au Stedelijk Museum d’Amsterdam et au Kunstring de Rotterdam. En 1962, il commence à exposer régulièrement à la Lefebre Gallery à New York et à la Galerie de France à Paris. Il réalise des "dessins-mots" avec Christian Dotremont. En 1963, Pierre Alechinsky installe un nouvel atelier à Bougival. En 1964, il invite Alberto Gironella à travailler dans son atelier à Paris. C'est aussi l'époque des premiers travaux lithographiques avec Peter Bramsen. En 1965, il s’initie à la peinture acrylique avec Wallace Ting à New York. A Central Park, il réalise sa première peinture acrylique à "remarques marginales". Il apprend à maroufler lui-même les papiers. Pierre Alechinsky effectue son premier voyage au Mexique et expose des encres et des peintures à l’Arts Club de Chicago. Il rencontre Rufino Tamayo. En 1966, André Breton choisit "Central Park" pour la XIe et dernière exposition internationale du Surréalisme. En 1966, Pierre Alechinsky publie 85 dessins de 1960 à 1964 dans "Idéotraces", un de ses premiers textes importants sur la peinture, écrit en 1953. L'année suivante il installe un atelier de gravure à Bougival. Ses dessins et estampes sur le thème des "Gilles de Binche" sont exposés à la galerie La Balance à Bruxelles. En 1968, débute la série des dessins "Source d’information" ainsi que celle des "Astres et désastres". Il travaille aussi sur les "tapuscrits" de Michel Butor. En 1969 se déroule la rétrospective Alechinsky au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, reprise ensuite notamment au Kuntsverein de Düsseldorf et à la Kunsthalle de Brême en Allemagne. En 1970, Luc de Heusch filme "Alechinsky d’après nature." En 1970, il exécute la série des "Volcans". Il travaille également sur "Hoirie-Voirie" avec Michel Butor, qui sera publié chez Olivetti à Milan. En 1973 se déroule la première rétrospective des dessins aux Musées royaux des Beaux-arts de Bruxelles à l’occasion de la donation d’Alechinsky. En 1975 a lieu l'exposition itinérante "Alechinsky à l’imprimerie" organisée par le Centre Georges Pompidou. La même année Pierre Alechinsky visite les chutes du Niagara et réalise de nombreux dessins sur le thème de l’eau. En 1976, Pierre Alechinsky commence la série "suite des Bouches-du-Rhône" sur papier de Taïwan. C'est également l'époque de la première donation de dessins au Cabinet d’art graphique du Centre Pompidou. En 1977, Pierre Alechinsky reçoit le Prix Andrew W. Mellon pour l'ensemble de son oeuvre, assorti d’une rétrospective au Museum of Art, Carnegie Institute, Pittsburgh. Il commence la série des dessins sur la "Maison d’Arenberg" pour lesquels il effectue de véritables recherches. En 1978 se déroule la présentation au Cabinet d’art graphique du Musée national d’art moderne au Centre Pompidou de ses deux donations successives de dessins. L'artiste entre à la Galerie Maeght de Paris. En 1980 ont lieu des rétrospectives à la Kestner Gesellschaft de Hanovre, au Museo de Arte Moderno de Mexico et au MoMA de New York. L'artiste réalise ses premières encres sur des cartes de géographie. En 1983, il exécute ses premiers dessins avec estampages de "mobilier urbain". Il réalise aussi des encres sur les "Arrondissements de Paris". Pierre Alechinsky est professeur de peinture à l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris de 1983 à 1987. En 1984, il est lauréat du Grand Prix National des Arts et Lettres de Paris. Une importante exposition est organisée par Renault Art et Industrie à l’Abbaye de Senanques. L'année suivante il décore le salon d'attente du Ministère de la Culture à Paris. En 1987 se déroule une rétrospective au Guggenheim Museum de New York. L’exposition itinère sous des formes différentes au Kunstverein de Hanovre et aux Musées royaux des Beaux-arts de Bruxelles. Il voyage en Chine en 1988. Il commence la série des dessins "Flora Danica". En 1993, la Présidence de l’Assemblée Nationale lui commande la décoration murale de la rotonde reliant l'Hôtel de Lassay au Palais-Bourbon. Alechinsky est fait Docteur Honoris Causa de l'Université libre de Bruxelles en 1994. L'année suivante, la poste belge met en vente un timbre qu'il réalise. En 1997, Robert Bober et Pierre Dumayet réalise le film "Alechinsky, l’oeil du peintre". Une rétrospective de ses travaux d’imprimerie est organisée aux Museo de Arte Contemporáneo et Instituto de Artes Gráficas, Oaxaca, Mexique. En 1998, une exposition intitulée "Alechinsky, Au pays de l’Encre" est organisée par le Centre Pompidou à la Maison des Arts Georges Pompidou Centre d’art contemporain à Cajarc. La même année se déroulent des rétrospectives au Cabinet des Estampes du musée d’Art et d’Histoire de Genève et à la Galerie nationale du Jeu de Paume de Paris. Cette dernière est reprise en 1999 au Museo de Arte Contemporáneo de Monterrey et Museo José Luis Cuevas de Mexico. En avril 2006, Pierre Alechinsky est fait chevalier de la Légion d'Honneur en France.