Desclée de Brouwer et Cie Cahiers de la Quinzaine Broché 1931 In-12 (13,2 x 19,3 cm), broché, 86 pages, traduction et notes de Wsevolod de Vogt, édition originale de la traduction, envoi du traducteur ; coiffes manquantes, déchirure sur le dos, le premier plat et en bordure des plats, état correct. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
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Paris s.d. 23 janvier [1936], 13,5x21cm, en feuillets.
Trois lettres autographes signées d'Emmanuel Mounier adressées à Henri Petit, 7 pages à l'encre noire sur papier en tête comportant l'adresse du siège de la revue Esprit. Pliures inhérentes aux mises sous pli. Ensemble de trois lettres apportant des suggestions de correction sur le manuscrit de Un homme veut restervivant: le bilan moral d'uneépoque, débat humaniste sur la foi chrétienne par Henri Petit qui paraitra chez Aubier-Montaigne ennovembre 1936 dans lacollection Esprit, qu'Emmanuel Mouniervenait de prendre en charge en lien avec sa revue éponyme. La position de Mounier, chrétien engagé, l'amène à écrire ces lignes pleines d'ironie: «Prenez ceci pour ce que vous voudrez. Un certain snobisme à la fois de sectaire et d'archéologue s'est bien emparé de la manière d'écrire le dieu (article et minuscule), au dieu, que cela agace un peu. Pourquoi pas Dieu, comme dit à la fois l'incroyant et l'homme de peuple athée? C'est tellement plus sympathique.» (Nous remercions Yves Roullière, vice-président de l'Association des Amis d'Emmanuel Mounier et chargé de ses uvres complètes, du précieux éclairage qu'il nous a apporté sur ces lettres sans nom de destinataire explicite.) - Photos sur www.Edition-originale.com -
13,5 x 20,8 Mont-de-Marsan / Paris 1866 Trois lettres à en-tête du Cabinet du Ministre de l'Instruction Publique, dont la première entourée d'un liseré noir 1. Au lycée de Mont de Marsan, 15 octobre 1866. Monsieur le Sénateur, La réalité dépasse les espérances. Aujourd'hui 190 internes sont inscrits. Demain il y en aura 200. La maison est trop petite. Si le Conseil Général m'abandonnait la magnanerie que le département consent déjà à me prêter, je la transformerais en une élégante chapelle et je donnerais l'ordre de commencer immédiatement la construction nécessaire pour augmenter d'un tiers le lycée. Je sais bien que le conseil ne se réunira que dans dix mois, mais vous connaissez assez les dispositions de vos collègues pour me dire si je puis compter sur l'assistance du département en une affaire où son intérêt est engagé autant que celui de la ville. Croyez Monsieur le Sénateur à mes sentiments de haute considération." [Signature] "V. Duruy" 2. "Paris, le 17 novembre 1868. Monsieur le Sénateur et cher Collègue. Je pars demain pour Compiègne où je dois passer huit jours. Vous voyez qu'il m'est impossible de présider notre session du Conseil général. J'espère que cette lettre vous trouvera encore dans vos Landes et que vous n'aurez point à faire par ce froid le long voyage de Paris à Mont-de-Marsan. Croyez mon cher Collègue à mes sentiments les plus dévoués. [Signature] "V. Duruy" 3. "Paris, le 31 décembre 1868. Mon cher Collègue. Je vous écris sur une table qui tremble sous une montagne de dossiers. J'ai beau la débarrasser le soir, la marée montante revient toujours. Trois ou quatre jours d'absence en cette saison me mettraient en retard pour un mois. Il faut donc renoncer au plaisir d'aller revoir vos collègues, Mont de Marsan, St Séver et ce département que je trouve si beau, parce que je n'y rencontre que des gens aimables et que j'y vois les idées justes pousser très vite.. Voulez-vous présenter au Conseil mes regrets et mes excuses. J'espère que M. Malgras chargé d'une mission d'importance générale dans les 3 académies du midi aura disposé son itinéraire de manière à se trouver vers le 12 à Mont de Marsan. Je souhaite qu'il puisse avoir l'honneur de vous entretenir de l'état de l'instruction primaire dans les Landes, dont il vient de fouiller tous les recoins. Faites lui raconter devant votre collègue de Mimizan son excursion dans cette commune et son étonnement d'y trouver un excellent orphéon auquel j'envoie une bannière. Mais je m'oublie à causer avec vous comme si nous étions sous les ombrages de la pépinière et j'entends déjà rouler dans ma cour les voitures des 77 corporations société etc etc que j'aurai à recevoir tout le long du jour, avec des fleurs de rhétorique ! Plaignez-moi. Votre tout dévoué, V. Duruy. Si j'avais pu me rendre à Mont de Marsan, j'aurais essayé d'entraîner le Conseil à St Séver pour donner une marque d'intérêt à la succursale de votre lycée. M. Malgras a été fort satisfait de l'Ecole nationale de Dax et de son nouveau jardin d'expériences. ah ! nous ferons quelque chose avec la bonne volonté de tous." Victor Duruy a été un des grands ministres de Napoléon III, en charge de l'Instruction Publique. (1863-1869). Cette correspondance avec Charles Corta (1805-1870) sénateur proche de l'Empereur et vice-président du Conseil général des Landes, est une bonne illustration de l'oeuvre éducative de Victor Dury à travers la France sous le Second-Empire. Le lycée impérial de Mont-de-Marsan, inauguré le 15 octobre 1866, et la création de son "enseignement secondaire spécial" devinrent une référence en France. Ces trois lettres témoignent également de l'attachement de Victor Duruy au département des Landes. Victor Duruy avait été élu au Conseil général des Landes en 1867 et deviendra successivement vice-président puis président du Conseil général en novembre 1868 jusqu'en 1871. Pour mémoire les invitations à Compiègne par le couple impérial étaient réservées aux proches de l'Empereur et aux personnalités qui comptaient sous le Second Empire. Très bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
Bureau du journal. 11-18 novembre 1954. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 11 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 800-LITTERATURE (BELLES-LETTRES)
Sommaire : Henri Matisse et les poètes par Aragon, Un important ensemble de lettres inédites du baron Gros par Catherine Valogne, Un inédit de Louis Jouvet, le comédien désincarné, Trois lettres inédites de Matisse, Souvenirs par George Besson Classification Dewey : 800-LITTERATURE (BELLES-LETTRES)
Paris 11 février 1844, 10,4x13,6cm, quatre pages sur deux feuillets.
Trois lettres autographes signées par Gérard de Nerval (2 pages signées «?Gérard?»), Théophile Gautier (1 page) et un troisième scripteur qui n'a pas signé (1 page), adressées à Louis Desessart. La troisième lettre a été rédigée par un certain «?Robert?» (cf. la lettre de Nerval) Louis Desessart, éditeur attitré de Théophile Gautier, publia avec Barba la pièce Léo Burckart de Nerval en 1839. À la suite d'ennuis financiers, il fut contraint de se réfugier «?dans cette triste et charmante ville de Bruxelles?». Les trois amis rédigent ce courrier à Paris, où ils se sont retrouvés au retour du long voyage en Orient qu'entreprit Nerval?: «?J'ai vu l'Égypte 6 mois?; puis j'ai séjourné en Syrie 3 mois - à Constantinople 4 mois le reste en route. C'est assez beau. Je ne m'amuse plus qu'en voyage et je vis double autant que je puis.?» Ce voyage force l'admiration de Théophile Gautier qui ne se rendra que des années plus tard en Turquie et en Egypte?: «?Je suis à Paris et voudrais être au Caire d'où Gérard arrive.?» L'exotisme des voyages lointains contraste ici violemment avec la tristesse et l'austérité de l'Europe?: «?Quelle tristesse que Paris quand on revient des pays éclairés du soleil.?» (Nerval) D'autant plus que, loin des rêves d'évasion, Paris rime avec travail et mélancolie?: «?Nous sommes comme les gens malades qui ne se trouvent bien nulle part. Je crois que le bon temps est passé et que les bonnes heures d'autrefois où nous disions tant de sages folies ne reviendront plus. À quoi sert de vivre puisqu'il faut travailler et qu'on ne peut ni voir ses amis ni leur écrire ni rien faire de ce qu'on voudrait??» (Gautier) Les deux écrivains sont très compatissants quant à l'exil belge de leur ami, Bruxelles apparaissant ici comme la capitale du spleen?: «?Quoi?! Vous êtes encore dans cette triste et charmante ville de Bruxelles?! [...] Bruxelles est encore plus noir, pauvre garçon?!?» (Nerval) Cette triple lettre a en réalité été rédigée à l'initiative de «?Robert?»?: «?N'est-ce pas, mon cher ami, que je suis habile à faire oublier mes torts? [...] je trouve le moyen en compensation, de t'envoyer ces autographes de deux de tes [...] camarades, de tes plus doux souvenirs, de deux célébrités qui malgré toutes leurs sympathies, toute leur affection pour toi, ne t'eussent jamais écrit un mot, si je ne leur avais pas taillé leurs plumes, affrété leur papier, comme à de petits enfants boudeurs, et si je ne leur eusse dit?: écrivez tout de suite, tout de suite à l'exilé que vous aimez le mieux.?» - Photos sur www.Edition-originale.com -
ÉMILE FABRE (1869-1955) [Administrateur général de la Comédie Française]
Reference : DMI-491
(1931)
ÉMILE FABRE (1869-1955) [Administrateur général de la Comédie Française], trois lettres autographes signées à la comédienne Berthe Cerny, à en-tête de la Comédie Française, Paris, [1930-1931], 3 double f., 8 pages. L'administrateur général de la Comédie Française adresse trois lettres relatives à la retraite de Berthe Cerny (pensions, fisc, remerciements, etc.), intéressantes puisque relatives à la fin de la carrière de la comédienne. * ** Hélène-Lucie de Choudens, dite Berthe Cerny, a fait ses premières armes auprès de Gustave-Hippolyte Worms au Conservatoire dont elle sort en 1885 avec un premier prix de Comédie. Engagée à l'Odéon, puis au Vaudeville, puis sur d'autres scènes, elle fait pendant vingt ans une brillante carrière sur les boulevards et se fait remarquer dans les pièces de Paul Hervieu, Marcel Prévost, Georges de Porto-Riche. Elle entre à la Comédie-Française en 1906, demandée par Maurice Donnay dont elle crée Paraître. Elle s'impose dans le répertoire classique en interprétant Célimène, Suzanne, Alcmène, mais aussi dans La Parisienne de Becque et atteint l'apogée de son succès avec son interprétation d'Araminte des Fausses confidences de Marivaux. Dans la comédie moderne, elle incarne à merveille les héroïnes passionnées d'Henri Bataille (parmi lesquelles la baronne Irène dans Maman Colibri), de Paul Géraldy, François de Curel, etc. Elle se retire, en 1930, et est aussitôt nommée sociétaire honoraire. Elle a été la compagne de Raoul William Johnston, Aristide Briand et Paul Reynaud.