Hazan Fernand Album cartonné avec jaquette 1980 In-8 (16 x 18 cm.), album cartonné sous jaquette illustrée, 39 pages, 63 planches couleurs ; frottements aux coiffes, coins et bords de la jaquette, bord des plats insolés, par ailleurs bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Reference : ce1444
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« Edition originale » (Dufour, I, n° 89) du « Recueil d’Estampes pour la Nouvelle Héloïse » ici imprimée sur grand papier de Hollande ; « première édition mise en vente en France » (Tchemerzine, V, p. 538) et « première édition française de La Nouvelle Héloïse » imprimée par le libraire robin à Paris sur les injonctions de M. de Malesherbes. Amsterdam, chez Marc-Michel Rey, 1761.6 volumes in-12 de (6) ff. et 407 pp. ; (2) ff. , 319 pp. ; (2) ff., 255 pp. ; (2) ff., 331 pp. ; (2) ff., 308 pp. ; (2) ff., 293 pp ; incluant : Recueil d’estampes pour la Nouvelle Héloïse, avec Les Sujets des mêmes Estampes, tels qu’ils ont été donnés par l’Editeur. Paris, chez Duchesne, Libraire, rue Saint Jacques, 1761. 47 pp. et 12 fig. h.-t. de Gravelot gravées par Le Mire, Ouvrier, Lempereur, A. de Saint-Aubin, Aliamet, Choffard et Flipart. Soit un ensemble de 6 volumes in-12, plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement ornés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Chambolle-Duru.165 x 95 mm.
« Edition originale » (Dufour, I, n° 89) du « Recueil d’Estampes pour la Nouvelle Héloïse » ici imprimée sur grand papier de Hollande ; « première édition mise en vente en France » (Tchemerzine, V, p. 538) et « première édition française de La Nouvelle Héloïse » imprimée par le libraire robin à Paris sur les injonctions de M. de Malesherbes.Deux éditions de La Nouvelle Héloïse furent publiées presque simultanément, l’une, l’édition originale, à Amsterdam par Marc Michel Rey, l’autre à Paris par le libraire Robin. Rousseau expose dans ses Confessions (livre X), que quand La Nouvelle Héloïse fut imprimée en Hollande (chez Marc-Michel Rey), M. de Malesherbes, censeur de la librairie en France, ne permit le débit de cette édition hollandaise dans le royaume qu’après l’épuisement d’une édition qu’il avait fait exécuter à Paris (par le libraire Robin), au profit de l’auteur, « malgré moi-même », dit Rousseau. Ce profit fut de cent pistoles que Jean-Jacques voulut partager avec Rey ; ce dernier s’y refusa. « Pour ces cent pistoles, dit Rousseau, j’eus le désagrément que M. de Malesherbes n’avoit pas prévu, de voir horriblement mutiler mon ouvrage, et empêcher le débit de la bonne édition jusqu’à ce que la mauvaise fût écoulée. »Alors que le Recueil des Planches a été mis en vente à Paris, au commencement de mars 1761, les six volumes de La Nouvelle Héloïse (Ed. Robin) l’on été en février. Mais l’édition originale de Marc-Michel Rey était déjà en vente en Allemagne, en Hollande, à Londres et en Suisse dès le 20 décembre 1760 (lettre de Rey à Rousseau du 30 décembre 1760). C’est ce qui explique que le Journal Helvétique, publié à Neuchatel, donne, en février 1761, une réponse à un article consacré à la Nouvelle Héloïse et paru le mois précédent. A Paris, le Mercure de France de mars 1761 (p. 101), insérait cette annonce : « Les deux éditions qui en ont été faites presque en même temps, l’une à Paris & l’autre en Hollande, ont à peine suffi pour satisfaire l’empressement du Public, qui le lit avec autant de plaisir que d’avidité ».« Le succès de la Nouvelle Héloïse fut immense, en particulier dans les milieux artistocratiques : selon l’auteur lui-même, il fallait toute la délicatesse et le tact qu’on ne peut acquérir que par l’éducation du grand monde pour saisir la finesse dont l’œuvre était imprégnée. ‘La Nouvelle Héloïse’ entreprend l’exaltation de l’amour et de l’amitié, ‘idoles’ chères au cœur de Rousseau, à travers deux personnages idéaux que l’auteur se complaît à parer des plus séduisantes images de la vertu. Ce roman renferme des pages descriptives empreintes d’une remarquable fraîcheur et contenant déjà, outre une vision subjective du ‘paysage’, tous les éléments qu’orchestreront plus tard les romantiques du monde entier, entre autres Chateaubriand et Lamartine, Mme de Staël et Georges Sand. On y retrouve certaines influences antérieures, de ‘La Princesse de Clèves’ à ‘Clarisse Harlowe’, en passant par la ‘Marianne’ de Marivaux et la ‘Manon Lescaut’ de l’abbé Prevost. Quant aux contemporains, ils goûtaient dans ‘La Nouvelle Héloïse’ non seulement le récit d’un amour malheureux, mais les dissertations sur les sujets les plus variés, politiques, religieux, philanthropiques, pédagogiques, développés avec l’emphase sentimentale chère au goût de l’époque. Avec ‘l’Emile’, ce roman contribua à créer autour de Rousseau cette réputation de révolutionnaire, qui le fit expulser successivement de France et de Suisse, le contraignant à se réfugier en Angleterre ; ce qui ne fut pas la moindre raison du grand et rapide succès dont bénéficia la Nouvelle Héloïse ».Très bel exemplaire de cette édition fort rare, bien complète des 47 pages et 12 jolies estampes du « Recueil d’estampes » ici en édition originale et premier tirage, revêtu d’élégantes reliures signées de Chambolle-Duru.
Poinçot.1789.3 vols.in-8 en demi-reliure 19ème. Lettres de 393 et 507 pages.Recueil de 44 planches réhaussées de couleurs gravées par Aubry.Frontispice gravé par Marillier dans le Tome 2.Caractères dorés aux dos.Bon ensemble.
Edition originale des Jardins d’Ermenonville. Premier tirage des 25 ravissantes estampes gravées par Mérigot. A Paris, chez Mérigot père, Gattey, Guyot et à Ermenonville, chez Murray, 1788.In-8 de 68 pp., (2) ff. de partition de musique sur papier bleuté et 25 planche numérotées de 0 à 24. Plein veau fauve de l’époque, filet à froid encadrant les plats, dos lisse orné de filets pleins et au pointillé doré formant faux-nerfs, pièce de titre de maroquin rouge, coupes décorées. Charnières anciennement restaurées. Reliure de l’époque. 219 x 138 mm.
Premier tirage des 25 ravissantes estampes de vues des jardins et bâtiments d’Ermenonville, « le domaine préféré de Jean-Jacques Rousseau », dessinées et gravées à la manière noire par Mérigot fils, d’après les dessins de la famille de Girardin. Cohen 704 ; Brunet, IV, 899 ; Berlin Katalog, 3476. Deux feuillets de partition de musique, « Chanson du Berger de la Grotte verte », dont la musique et les paroles sont du marquis de Girardin, accompagnent le texte. Descendant de la famille florentine des Gherardini, Girardin « acheta en 1762 la terre d’Ermenonville. Elle n’était alors qu’un marais impraticable formé d'eaux impures séjournant sur des terres tourbeuses » (A. Castellant, J.-J. Rousseau : hommage national, 1887). « Il profita des loisirs de la paix pour embellir sa terre d’Ermenonville, suivant un plan qu’il s’était tracé, et il réussit à faire accepter à Jean-Jacques Rousseau une retraite dans cette propriété. L’amitié de ce grand écrivain fut une des gloires du marquis de Girardin et un bonheur pour ses fils, qui reçurent quelques leçons de l’auteur de l’Emile. Après la mort de ce philosophe, le marquis de Girardin lui fit élever un tombeau dans la partie de ses jardins connue sous le nom de l’île des peupliers. » L. Louvet, Bibliographie générale. Il fit aménager une rivière factice parcourue de fabriques d’inspiration italienne et médiévale, intégra au paysage la route de Senlis à Meaux, transforma le potager en pièce d’eau alimentée par le petit étang qui s’y déversait en cascade, corrigea le dessin de l’étang supérieur et les mouvements de terrains, fit élever des fabriques (la Glacière, le temple de la philosophie moderne), et par contre toucha à peine au Désert, se contentant d’y bâtir un ermitage. Il plaça de très nombreuses inscriptions, françaises, latines, anglaises, italiennes, permettant aux promeneurs de comprendre la signification des tableaux créés par le maître des lieux. Achevé en 1777, le domaine connut donc l’apogée de son succès avec le séjour de J.-J. Rousseau qui composa dans ce cadre une partie des Rêveries du promeneur solitaire, et qui fut enterré dans l’île des peupliers le 4 juillet 1778. Cet itinéraire, qui aurait été rédigé par Stanislas Xavier de Girardin, fils du marquis, décrit ainsi l’un des lieux les plus célèbres de France, créé par René de Girardin. Séduisant exemplaire en pleine reliure de l’époque.
Paris, Georges Crès, coll. "La vie et les moeurs d'autrefois", 1914. 3 volumes in-12 brochés, couv. rempliées364, 524 et 367 pages. Avec 18 phototypies sous frontispice d'après des gravures de maîtres (Voltaire, Grimm, D'Alembert, les Charmettes, Thérèse le Vasseur, Rousseau par Ramsay, L'Hermitage...). Edition soignée des 12 livres des confessions et des dix 10 promenades, intégrale publiée sur le texte autographe conservé à la bibliothèque de Genève, accompagnée de variantes extraites du manuscrit de la Chambre des Députés, de notes et d'un index. Très bon état, dos un peu roussis, intérieurs très frais
Neufchatel.Paris.Chez Duchesne.1764.4 vols,Grands in-12 en reliure d'époque.454, 478, 504, 436 pages + Approbation et Catalogue. Complète du frontispice gravé par Cochin et des 12 gravures.Belle édition.Léger manque de cuir à la coiffe supérieure du Tome IV,et coin supérieur droit émoussé au Tome I.Pièces de titre et de tomaison sur dos richement ornés.Veau moucheté.Tranches marbrées.