1 à en-tête du Cabinet du Ministre de l'Intérieur (30 juillet 1862), 1 à en-tête du Parquet de la Cour Impériale (L.S. du 4 août 1854) et 1 du Parquet de la Cour d'appel de Paris (L.A.S. d'Onconville le 4 7bre 1853). 1 page in-8, 1 page et 2pp. 21x27.
Reference : ORD-9376
La dernière lettre citée, la plus intéressante fait allusion à plusieurs affaires judicaires dont celle des complots (il s'agit sans doute de ceux de l'Hippodrome et de l'Opéra comique), elle est adressée à Mon cher Procureur général.|Devenu ministre de l'Instruction publique et des Cultes, c'est Rouland qui nomma Renan professeur de linguistique comparée au Collège de France.
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FORBIN (Louis Nicolas Philippe Auguste de, comte) peintre français d’histoire, de compositions animées, directeur des musées royaux, membre de l’Institut (1777-1841)
Reference : 14C26
a) Lettre signée pré-imprimée à l’en-tête des Musées Royaux et datée du Louvre, le 7 août 1832. 1 p. in-8. « Les Suisses et Gardiens des Musées Royaux du Louvre et du Luxembourg laisseront entrer tous les jours Mr Fabien Pillet et sa Société jusqu’au 1 er janvier 1833 ». b) Lettre autographe signée au journaliste et administrateur français Fabien Pillet (1772-1855) S.l. 1 p. in-8. 22 avril 1822. Il est « charmé de trouver l’occasion de faire une chose qui soit agréable » à son correspondant. c) Lettre autographe signée aux « Bureaux de la Presse ». S.l.n.d. Il informe qu’il reçoit en double le journal de la Presse.
L’ensemble des 3 pièces
Il s’agit reçus signés en faveur de son éditeur pour des sommes reçues en échange de droits à publier ses ouvrages. Pierre-Jean-Baptiste Nougaret (1742-1823) est originaire de La Rochelle. Il fut un polygraphe très productif, parmi la centaine d’ouvrages qu’on lui connaît on compte des pièces de théâtre, recueils de poésie, romans licencieux ou non, écrits politiques, historiques, recueils d’anecdotes, anas, etc.- Lettre de la main de Claude Brunot-Labbé, signée par Nougaret, du 1er décembre 1814, 1 p. et 3 lignes in-4. “Entre nous soussignés (...) de me composer pour en jouir comme chose à moi appartenant pour toujours, un ouvrage intitulé Beauté de l’histoire des États Unis d’Amérique Septentrionale ou récit des découvertes (...) trois cent francs lorsqu’il me remettra le manuscrit et je lui donnerai en outre quinze exemplaires (...)”- Lettre autographe portant trois fois la signature de Nougaret pour des sommes reçues pour son ouvrage sur l’Amérique Septentrionale en avril 1815. 1 p. in-8.- L.A.S. du 21 juillet 1817 “(...) reconnais avoir cédé et transporté pour toujours à Monsieur Brunot Labbé (...) Beautés de l’histoire de Sicile et de Naples moyennant la somme de trois cent francs (...)” 7 lignes in-4.- L. A. S. du 10 mars 1818. “(...) avoir reçu de M. Bruno-Labbé, libraire à Paris la somme de trois cents vingt francs en son billet à mon ordre pour un ouvrage de ma composition intitulé Beautés de l’histoire de Prusse (...)” 8 lignes in-4.- L. A. S. du 4 nov. 1818. “(...) avoir reçu de M. Bruno-Labbé la somme de six cent francs pour l’ouvrage de ma composition que je lui ai vendu Beautés et merveilles de la Nature (...)” 7 lignes in-4. Cet ouvrage n’a jamais paru.- L. A. S. du 26 février 1821. “Je soussigné P. J. B. Nougaret (...) avoir vendu à M. Lerouge, libraire, un manuscrit ayant pour titre Beautés du règne des Bourbon (...)” 15 lignes in-4. Signée par les 2 contractants : Lerouge et Nougaret. Au verso, note signée de Lerouge du 8 nov 1832 : “Je cède et transporte mon droit de propriété dont il est parlé d’autre part à Mr. Brunot Labbé moyennant la somme de cinquante francs (...)” 4 lignes in-4.
CHAMPFLEURY (Jules François Félix Husson, dit) écrivain français, né à Laon (1821-1889)
Reference : 29C20
Paris, 16 octobre 1877. Il a été « bien retardé » par la réception de l’épreuve que son correspondant ne lui a pas adressée. « Dites moi je vous prie, que je puisse compter sur une épreuve prochaine… ». Sèvres, 16 août 1884. [Une note au crayon indique que cette lettre est adressée à « Henry Jouin, à la direction de B. Arts ». Henry Jouin (1841-1913) fut un historien d’art et collectionneur, qui dès 1874, rejoignit le Département des Beaux-Arts à Paris. Nommé à cette date, secrétaire de la Commission de l’Inventaire des Richesses Artistiques de France, il supervisa la publication des volumes faisant référence aux catalogues des collections publiques. Une seconde note au crayon en tête de la lettre, indique de se référer à son ouvrage « Chien-Caillou, fantaisie d’hiver », recueil d’histoires courtes de Champfleury, paru en 1847, dédié à Victor Hugo et qu’il lui dédicacera plus tard, Hugo ayant qualifié à la lecture de cet ouvrage, de chef-d’œuvre]. « Je vous serai très obligé de me faire savoir par un mot si je dois compter aussi prochainement que possible sur les suites du B[ellier] de la Chavignerie, car malgré les catalogues du Musée accordés par le ministre ... que je me suis procuré, divers renseignements me manquent encore pour terminer les Trésors d’art de la Manufacture… ». [Il s’agit très probablement de l’ouvrage d’art édité par les libraires éditeurs « Plon Nourrit et Cie » en avril 1886, ouvrage rédigé par Champfleury, « Histoire et description des trésors d'art de la manufacture de Sèvres »]. Sèvres, 18 février et 10 mars 1886. A propos de cette édition, il s’adresse à « son confrère », et lui indique que les corrections sont faites, « d’après vos indications page 13, 1ère colonne, page 14, 2ème colonne, page 15, 1ère colonne… ». Un mois plus tard, il semble mécontent du résultat concernant la page 20 de la 2ème feuille, car elle offre, « un tel gâchis et un tel "mastic" que j’ai dû faire recoller à part et dans leur ordre les diverses transpositions afin que le compositeur s’y retrouve. Je vous prie de veiller au remaniement de cette page… ». Sèvres, 13 décembre 1887. [à Henry Jouin ?]. Bien que simplement signée, cette lettre semble particulièrement intéressante car elle fait référence à « l’Iconographie Voltairienne », dans laquelle il manque le portrait de Voltaire par Chodowiecki [Daniel Nikolaus, peintre, illustrateur et graveur germano-polonais]. Dans cette iconographie « que le ministre de l’Instruction publique a accordée à la bibliothèque de la Manufacture, manque le portrait de Voltaire…Je vous serais très obligé, si comme je le crois, cette réclamation ressort de votre bureau, de vouloir bien m’indiquer s’il peut être donné satisfaction, ou si au cas contraire je ne devrais pas m’adresser directement avec une lettre de la Direction des Beaux-Arts à la librairie Didier… ». [Didier étant l’éditeur].
Ensemble de 7 lettres autographes signées, d'une lettre tapuscrite signée et d'une carte de visite avec quelques lignes autographes signées, au total 10 pages, rédigées entre 1910 et 1925 [ adressées à Fernand Hauser dont : ] "Cher Monsieur Hauser, Je tremble encore à l'idée qu'après avoir interrogé trois groupes de frères qui n'ont rien de commun avec Etéocle ni avec Polynice, vous auriez pu me poser, devant mon frère, une question analogue sur un divorce possible. Aussi, tandis que mon frère s'occupe à lire votre intéressant article de la "Presse" sur "l'Accord Fraternel", je prends bien vivement cette feuille de papier blanc qui traîne sur la table, et je vous écris en cachette, pour vous affirmer que nous continuons toujours à nous entendre, comme si le lieu de notre naissance était Bangkok (Siam)" [signé Max Fischer, et l'on peut lire, écrit de la même main, le même texte en regard, signé d'Alex Fischer ! ] ; [On joint : ] Quelques coupures de presse relatives à Max et Alex Fischer et une carte postale représentant les frères Fischer
Bel ensemble de courriers adressés à l'écrivain Fernand Hauser par le duo d'écrivain comique d'origine suisse Max Fischer (1880-1957) et Alex Fischer (1881-1935), qui furent notamment directeurs littéraires aux Editions Flammarion à partir de 1904. Plusieurs courriers jouent avec humour sur cette relation fraternelle peu commune en littérature.
10 pages format in-8 ou in-4, certaines à en-tête de la revue Monde Nouveau ou des éditions de Minuit, 14 sept [1954] - 18 [1961]. 4 env. conservées. Correspondance amicale et littéraire. "On m'encourage ici, à vous reparler du projet de livre sur les "Poètes maudits". Ne peut-on passer tout de suite à un accord pratique ? ". “...Je prépare maintenant le prochain sommaire de la Revue, c’est à dire qu’il me faudrait recevoir votre texte dans les permiers jours d’avril (par exemple un fragment du Rimbaud)”." Me donnerez-vous quelques pages sur Lecomte. Je serais bien content. Minet a retrouvé deux autres poèmes qu'on pourra joindre à ce petit hommage ". " … votre lettre m'a beaucoup amusé, je ne sais comment réparer les erreurs, à votre titre. J'ai dû me rendre aux exigences de l'imprimeur, j'aurai mieux fait d'écouter les vôtres. J'espère toutefois que cela ne vous éloignera pas de "notre" revue ". " Quand pouvons nous dîner ensemble, un soir de la semaine prochaine ? Je vous envoie à tout hasard le Rimbaud de P. Arnoult, qu'en pensez-vous ? Accepteriez-vous de faire une petite étude sur Gilbert-Lecomte à propos de la sortie de Testament ? ". " Merci pour vos voeux. Mais vous ne me parlez pas de l'essai destiné à Figures. C'était un projet excitant. J'espère que vous ne l'avez pas abandonné ". " Nous sommes consternés. Tout cela est intolérable et parfois comme au-dessus de nos forces. Je voudrais beaucoup vous voir à votre retour. Je vous serre longuement les mains "...
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