‎PARTOUNEAUX Louis, Général (1770-1835).-‎
‎Copies manuscrites de lettres adressées à divers du 23 août au 22 octobre 1815.-‎

‎Ces 2 cahiers numérotés respectivement 2 et 3 au crayon, contiennent les lettres copiées dans les pages 367 à 455 (23 août au 22 octobre 1815) et dans les pages 470 à 512 (6 septembre au 11 octobre 1815). Les copies sont de mains différentes et souvent écrites dans la hâte, le fait que les dates des deux cahiers se chevauchent semble indiquer qu'ils étaient sans doute dans 2 places différentes et souvent en déplacement. Le général Partouneaux avait pris le commandement de la 8e division militaire le 21 juillet. Il avait la charge notamment des places de Marseille, de Toulon et d'Antibes à cette époque de la Restauration où les Autrichiens et les Anglais qui occupaient la Provence essayaient de s'emparer de Toulon et d'Antibes. 2 cahiers gd in-8 (ca 200 x 310mm) ficelés, couvertures titrées à l'encre et assez gribouillées, intérieur correct, écritures diverses, parfois un peu difficiles à lire. Ils sont paginés respectivement de 367 à 469 et de 470 à 546 mais sont écrits jusqu'à la page 455 pour le premier et page 512 pour le second. Les lettres sont parfois très courtes, parfois elles occupent plusieurs pages. Elles constituent un important témoignage en direct de ces événements qui ont troublé la Provence au lendemain des Cent Jours et plus particulièrement Toulon et Antibes. De plus il est probable que certaines des lettres originales ici copiées aient été perdues..‎

Reference : ORD-8120

‎Le général Partouneaux ne dut pas connaître beaucoup de repos durant cette période si l'on en juge par le nombre de lettres qu'il a adressées à ses alliés et à ses ennemis. On trouve notamment des lettres aux généraux Slivarich (ou Schlivarich), de Lardenois, de Pereimont, Sluremberg, Bianchi, Delaunay, à M. Maré, commandant aux îles Ste Marguerite, au colonel Chantron à Antibes, au colonel Broussier, au Ministre de la Guerre, aux préfets des Bouches-du-Rhône et du Var, à l'amiral Lord Exmouth, à l'amiral Missiessi, au maire de Toulon, etc., etc. Certaines de ces lettres ont été annulées et barrées. ‎