Depuis le mois de juillet 1786 jusqu'au 19 janvier 1787. Ouvrage posthume. Sans mention de lieu ni d'éditeur (Alençon. Malassis?). 1789. 2 volumes in-8 (128 x 201mm) dos lisses basane fauve ornés de vignettes et de filets or, pièces de maroquin rouge et vert, tranches rougies, (1), XVII, 318 et (1), 376 pages. Coiffes très lgt émoussées, plats un peu frottés sinon bel exemplaire dans d'élégantes reliures.
Reference : ORD-7396
Quérard VI, 158: Ouvrage attribué à Mirabeau, et qu'il désavouait...Cette révélation indiscrète des manoeuvres diplomatiques de Mirabeau, écrites dans un esprit de critique amère, et avec la licence d'un libelle, souleva tous les esprits contre l'auteur...Caillet, 7588 Contient des révélations fort curieuses sur la Franc-Maçonnerie au XVIII°siècle en Prusse. Mirabeau fut initié de bonne heure à la Maçonnerie. Cet ouvrage par ses révélations indiscrètes fut condamné à être brûlé de la main du bourreau. Un livre condamné au bûcher.
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Exemplaire d’une grande pureté, grand de marges car non rogné, conservé broché, tel que paru. S. l., 1789.2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ xv pp., (1) p. bl., 168 pp.; II/ 207 pp. Conservé dans ses couvertures muettes d’attente, cote de bibliothèque sur le plat supérieur des volumes, non rognés. Brochure d’origine.220 x 140 mm.
Édition de l’année de l’originale de ce livre qui fit scandale.Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes, II, 831 ; Peignot, Dictionnaire des livres condamnés au feu, I, 321.Il fut condamné, par arrêt du 10 février 1789, à être lacéré et brûlé au pied du grand escalier, par la main du bourreau.« Mirabeau (1749-1791) obtient, grâce à Calonne, une mission secrète en Prusse. Dans une correspondance chiffrée, il raconte à l’abbé de Périgord (le futur Talleyrand) les intrigues de la cour de Prusse. Elle sera publiée sous le titre ‘Histoire secrète de la cour de Berlin’ et fera scandale.Quand il revient en France, le mouvement révolutionnaire vient de commencer. Il y participe aussitôt. Calonne refusant de l’employer à nouveau, il s’attaque à lui dans sa ‘Dénonciation de l’agiotage’ (1787). Rejeté par la noblesse, il se présente aux élections et est élu par le Tiers État à la fois à Marseille et à Aix, pour laquelle il optera. A cette époque, il fonde ‘Le Journal des États-Généraux’. Un des premiers, Mirabeau réclamera avec insistance la convocation de ces derniers. Une réputation douteuse l’a précédé aux États Généraux ; on le croit prêt à toutes besognes, et les représentants du Tiers États se montrent réservés sinon méfiants. D’autre part, il a contre lui la cour, les ministres, la noblesse et le clergé. Sa tâche s’annonce difficile. Isolé à l’Assemblée, Mirabeau est pourtant un des rares députés à posséder un plan et une méthode, sans compter ses dons exceptionnels d’orateur. Il fera son devoir avec passion, par génie. »Exemplaire d’une grande pureté, grand de marges car non rogné, conservé broché, tel que paru.
S.l, ss éditeur [Alençon, Malassis le jeune], 1789. 2 tomes en 1 volume in-8 en plein veau marbré au dos lisse orné de filets et fleurons dorés. 1 f. de titre, xvij, 318 pp, 376 pp (manque le faux-titre du T1 et 2 et le titre du T. 2). Edition originale. Exemplaire provenant probablement de la réunion sous la même reliure des œuvres de Mirabeau. Coiffes et coins frottés, manque de cuir à une coupe inférieure. Quelques brunissures des pages.
"Livre condamné, par arrêt du 10 février 1789, à être lacéré et brulé au pied du Grand Escalier, par la main du Bourreau. Quérard Tome II 831. Caillet (7588) précise que l'ouvrage contient des révélations fort curieuses sur la franc-maçonnerie au XVIIIe siècle. Mirabeau (1749-1791) obtient, grâce à Calonne, une mission secrète en Prusse. Dans une correspondance chiffrée, il raconte à l abbé de Périgord (futur Talleyrand) les intrigues de la cour de Prusse. Elle sera publiée sous le titre d Histoire de la cour de Berlin et fera scandale. Talleyrand transmettait les lettres au roi Louis XVI friand de ce genre de littérature. Mirabeau relégué en Prusse avec une mission secrète laissa dans cet ouvrage un monument curieux de son séjour à la cour du grand Frédéric. Les derniers moments de Frédéric y sont retracés d une manière vive et piquante, et tous les portraits que Mirabeau essaie de peindre sont frappés de main de maître."
S.L. [Alençon, Malassis le Jeune], 1789, 2 volumes grand in-8°, demi-chevrette fauve, filets dorés, entièrement non rogné. (Reliure de l'époque). 2 ff., XVII pp., 318 pp. - 2 ff., 376 pp. EDITION ORIGINALE. Ces deux volumes qui firent scandale sortent de l'imprimerie clandestine de Jean - Zacharie Malassis. Duval p. 47 : """" Dans les travaus d'agrandissement dont l'imprimerie Guy, rue de la Halle au Toiles, a été l'objet, il a quelques années, on découvrit une cave fermée d'une trappe et paraissant répondre à la destination de celle de J.- Z. Malassis """". L'ouvrage fut condamné par la Cour de Parlement de Paris (10 février 1789) à être lacéré et brûlé. Séguier déclara ce libelle """" aussi atroce qu'inconcevable """". Peignot Dictionnaire des livres condamnés au feu I, 321 _ Jammes Bûcher 517. Duval 47 : """" L'histoire secrète...fut attribué à Mirabeau charge de 1786 à 1787 d'une mission près de la Cour de Berlin. Louis Dubois en avait vu les épreuves, conservées à l'imprimerie Malassis, mais il affirme qu'il n'y avait pas reconnu l'écriture bien connue du célèbre orateur. Mirabeau crut devoir désavouer cet ouvrage, objet d'une réprobation générale et brûlé de la main du bourreau, mais ne réussit pas à calmer l'émotion excitée contre lui par cette publication scandaleuse. Ses amis eux-mêmes en furent réduits à plaider pour lui les circonstances atténuantes. A les en croire, Mirabeau n'aurait livré son manuscrit au libraire Legeay pour le faire imprimer chez Malassis, que pour le dédommager du tort que lui avait fait la publication de son fameux livre De la monarchie prussienne. Il est même permis de se demander si Malassis n'a pas eu part à d'autres publications clandestines sorites de la plume de Mirabeau ou de celle de quelques autres pamphlétaires de l'époque """". Quérard VI, 158 (longue notice). - C.E.B.A. 14 - Jouanne n°37. Précieux exemplaire non rogné, qui contient, relié en tête du tome I l'ARRET DE LA COUR DE PARLEMENT... qui condamne un Imprimé ayant pour titre : Histoire Se-crète de la Cour de Berlin, ... à être lacéré et brûlé par l'Exécuteur de la Haute-Justice. 10 février. Paris, Nyon, 1789. 12 pages.
S.L. [Alençon, Malassis le Jeune], 1789, 2 volumes in-8°, demi-basane, fauve mouchetée, dos ornés, tranches jaspées. (Reliure de l'époque). "2 ff., XVII pp., 318 pp. - 2 ff., 376 pp. ÉDITION ORIGINALE. Ces deux volumes qui firent scandale sortent de l'imprimerie clandestine de Jean - Zacharie Malassis. Dans sa maison de la place du Cours il avait arrangé une cave secrète, dans laquelle il dissimulait les ouvrages qu'il voulait soustraire à l'œil des inspecteurs de l'imprimerie. Duval p. 47 : " Dans les travaus d'agrandissement dont l'imprimerie Guy, rue de la Halle au Toiles, a été l'objet, il a quelques années, on découvrit une cave fermée d'une trappe et paraissant répondre à la destination de celle de J.- Z. Malassis ". L'ouvrage fut condamné par la Cour de Parlement de Paris (10 février 1789) à être lacéré et brûlé. Séguier déclara ce libelle "aussi atroce qu'inconcevable". Peignot Dictionnaire des livres condamnés au feu I, 321 - Jammes Bûcher 517 - Duval 47 : " L'histoire secrète... fut attribué à Mirabeau chargé de 1786 à 1787 d'une mission près de la Cour de Berlin. Louis Dubois en avait vu les épreuves, conservées à l'imprimerie Malassis, mais il affirme qu'il n'y avait pas reconnu l'écriture bien connue du célèbre orateur. Mirabeau crut devoir désavouer cet ouvrage, objet d'une réprobation générale et brûlé de la main du bourreau, mais ne réussit pas à calmer l'émotion excitée contre lui par cette publication scandaleuse. Ses amis eux-mêmes en furent réduits à plaider pour lui les circonstances atténuantes. À les en croire, Mirabeau n'aurait livré son manuscrit au libraire Legeay pour le faire imprimer chez Malassis, que pour le dédommager du tort que lui avait fait la publication de son fameux livre De la monarchie prussienne. Il est même permis de se demander si Malassis n'a pas eu part à d'autres publications clandestines sorites de la plume de Mirabeau ou de celle de quelques autres pamphlétaires de l'époque ". Quérard VI, 158 (longue notice). - C.E.B.A. 14 - Jouanne n°37. Bel exemplaire.
A Basle en Suisse, Chez G. Tomassin, 1789. 2 vol. in-8 brochés de (2)-VIII-203 pp. ; (2)-247 pp., couvertures de l'époque.
Nouvelle édition publiée l'année de l'originale. Publiée par Le Jay et imprimée à Alençon. Suite à l'annonce en Août 1788 des Etats-Généraux, Mirabeau, mû par le désir d'y jouer un rôle parmi les aristocrates, doit pour cela posséder un fief qu'il compte rapidement acquérir. Désargenté, la publication de certains de ses manuscrits présenta une solution de rentrée d'argent : Le Jay décida d'imprimer la correspondance secrète écrite de Berlin par Mirabeau à l'abbé de Périgord. Mirabeau désavoua l'ouvrage qui selon Quérard (VI, 158) est « une révélation indiscrète des manoeuvres diplomatiques de Mirabeau, écrite dans un esprit de critique amère (où) l'empereur Joseph II, le roi de Prusse et surtout le prince Henri, qui se trouvait alors à Paris, étaient fort maltraités dans cette production. Louis XVI crut devoir une satisfaction au corps diplomatique, et ce libelle fut condamné par le parlement à être brûlé de la main du bourreau ».Caillet (7588) précise que l'ouvrage contient des révélations fort curieuses sur la franc-maçonnerie au XVIIIe siècle et particulièrement en Prusse.