Contenant tout ce qui s'est passé de plus important en Italie, sur le Rhin, en Pologne, & dans la plupart des cours d'Europe. Enrichie des principaux Plans des Sièges et des Batailles. Amsterdam. François l'Honoré. 1735. In-12 (100 x160mm), veau brun à 5 nerfs, orné de fleurons or, pièce de titre maroquin rouge, tranches rougies, gardes peignées (reliure de l'époque), XXVI, 447, 25 pages n.ch., jolie vignette sur le titre, 6 grands plans dépliants hors texte. Armes de Daniel-François de Gelas de Voisins d'Ambres (diocèse de Castres), dit comte de Lautrec, marquis d'Ambres (Olivier, 1833) collées sur la 1°garde. Coiffes usées, qq. petits défauts à la reliure mais bon exemplaire.
Reference : ORD-7077
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Amsterdam chez François L ' Honoré 1736 ( E. O. ? ) 1/2 ou 3 vol. ( ? ) in - 8 ( 16 x 9,5 cm ) fx. t., frontisp., t., XXXVI , 355 pp., 7 cartes dépliantes HP En frontispice , gravure légendée d ' après J. Punt. Avec Préface de l ' auteur . Bandeau , lettrine . Plein veau marbré de l 'époque . Dos à cinq nerfs , p. de titre et de tomaison maroquin rouges , caissons dorés ornés de fers spéciaux : armes surmontées d ' une couronne de marquis et fleur de lys en queue . Toutes tranches rouges . Gardes marbrées .Titre en rouge et noir orné d' une gravure signée ( signature illisible ) . Manque une grande partie de la coiffe supérieure. Dos légèrement abîmé . Mors inférieur fendu avec des manques . Intérieur frais . Erreur de pagination à la fin : p. 321 chiffrée 351 , p. 322 chiffrée 352 et ainsi de suite ... Une carte dépliante dépasse de la gouttière .1 seul vol. sur 2 ou 3 ?
Edition originale ( ? ) de cet ouvrage rare , qui fait suite à l ' " Histoire de la guerre présente contenant tout ce qui s' est passé d ' important en Italie , sur le Rhin , en Pologne..." ( Amsterdam , F. L ' Honoré , 1735 ) , comme le rappellent le titre et le début de la préface . Une deuxième édition a paru dès 1737 ( Amsterdam , F. L ' Honoré ) sous le titre " Histoire de la dernière guerre et des négociations pour la paix contenant tout ce qui s' est passé de plus important en Italie , sur le Rhin , en Pologne ..." Sur le faux titre de notre exemplaire figure : " Tome second Suite de la II. Partie ", alors que sur le titre , on lit " Première Partie ". Pierre MASSUET ( Mouzon-sur-Meuse 1698 - Lankeren près Amersfoort 1776 ). Converti au protestantisme , étudia la médecine à Leyde , docteur en 1729 . Installé à Amsterdam , pratiqua la médecine , ouvrit un pensionnat . Etudia physique , mathématiques , astronomie , philosophie et histoire . Un des principaux collaborateurs de la " Bibliothèque raisonnée des ouvrages des savans de l ' Europe " ( 1741 - 1753 ).
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A Amsterdam, chez l’Honoré, MDCCXXXVII, 1737, kl. in-8vo, (16.5 x 10 cm), ex libris ‘François de Weck, à Villars sur Marly’, avec devise: ‘Cave ne cadas!’, (Cave ne cadas, criait-il, prends garde de ne pas tomber !) + signature ‘Weck’ sur titre, reliure plein basane d’époque, tranches marbrées, dos avec cinq nerfs, pièce de titre en maroquin rouge avec titre doré, entrenerfs fleuronnés ornés, tranches jaspéess l’ensemble dans un bel état.
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3 cahiers manuscrits dont deux brochés (l'un oblong), 1928, 40 ff. et 1943, 36 ff. et l'autre cartonné (recueil de citations). Rappel du titre complet : Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
Très remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
Revue : Le Débat - Histoire / Politique / Société - Directeur : Pierre Nora
Reference : 68631
N° 12 de mai 1981 - Revue mensuelle - 128 pages - Ed. Gallimard
Bon état
AU BUREAU DE LA REVUE DES DEUX MONDES. 1er JUILLET 1964. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 1 à 155.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : LA PREMIÈRE GUERRE TOTALE.. LOUIS JOXE..RECHERCHE DE L’AFRIQUE PRÉSENTE. — LE NIGER.. GEORGES R. MANUE. VIENNE SOUS L’ARCHET DESSTRAUSS .. SUZANNE NORMAND..UN ADMIRATEUR INVOLONTAIREDE NAPOLÉON — PASQUIER. ROBERT LACOUR-GAYET .GERHARD. — Deuxième partie. PAUL VIALAR.LES HUIT CENTS ANS DE NOTRE-DAME DE PARIS. JEAN DÉCARREAUXLES PROBLÈMES DU JUGE.. PIERRE SIRÉLA DÉFENSE DE LA LANGUE. PAUL CAMUS.HEURS ET MALHEURS DU TOURDE FRANCE .. RENÉ MAURIÈS .. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues