Les droits de la science et la méthode des sciences physiques. Paris. Didier. 1868. In-12 (115 x 180mm) percaline rouge de l'éditeur décorée en noir de motifs végétaux stylisés, titre doré, 2ff.n.ch., III, VIII, 428 pages. Des rousseurs, percaline en assez bon état.
Reference : ORD-7034
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Fayard, 1990-1991, 2 vol. gr. in-8°, 484 et 526 pp, 7 figures dans le texte, chronologie, notes index, brochés, couv. illustrées, bon état
Tome 1 : "Le pape hait et craint les savants qui ne lui sont pas soumis par leur voeu." Cette pensée de Pascal, écrite peu après la condamnation de Galilée, exprime le déchirement d'un intellectuel chrétien désemparé par la rupture entre l'Eglise de son époque et la science moderne. Comment en est-on arrivé là ? Après une longue période de méfiance due à l'origine païenne de la science, à partir de saint Augustin l'Eglise finit par adopter la science comme auxiliaire de la théologie. En fait, la science recouvre alors un système du monde imposé par les théologiens. Les quelques tentatives de science indépendante – Jean Scot Erigène, l'école de Chartres – ne survivent pas aux censures. De même, les grands visionnaires des XVe et XVIe siècles, un moment tolérés, sont victimes de la réaction post-tridentine. Seules les mathématiques, contenant en elles-mêmes leurs principes, continuent leur chemin en dehors de tout soupçon. C'est pourtant par elles que va venir le scandale. Puisque c'est sur elles que s'appuient Copernic et la science mécaniste pour dire que la terre tourne. L'attitude de l'Eglise à l'égard de la science est aujourd'hui encore l'objet de nombreuses controverses. Depuis saint Paul, entre les deux voies d'accès à la vérité, la révélation et la science, l'entente fut maintes fois affirmée, jamais réalisée. Ce premier volume, qui nous conduit jusqu'au XVIIe siècle, retrace cet aspect essentiel de l'histoire des idées : comment l'Eglise a-t-elle accueilli la science ? — Tome 2 : La science moderne est née dans le premier tiers du XVIIe siècle. Galilée, qui en fut le principal initiateur, revendiquait l'autonomie de la science pour déchiffrer le livre de la nature. Sa condamnation, en 1633, par le tribunal du Saint-Office, est donc le point de départ du grand malentendu entre l'Eglise et la science. Le fantôme de Galilée va hanter la conscience catholique pendant trois siècles et demi : ce n'est qu'en 1982 que Jean-Paul II exprime les regrets de l'Eglise à propos de l' "affaire". Trois siècles et demi pendant lesquels l'Eglise perd peu à peu tout contrôle sur l'évolution des sciences car elle refuse de s'adapter aux nouvelles théories. Après avoir censuré les mouvements de la Terre, elle condamne la physique mécaniste de Descartes, l'atomisme, le darwinisme, les premiers résultats de la géologie et de la préhistoire qui contredisent la chronologie biblique et le déluge universel. La condamnation du modernisme, en 1907, marque l'apogée de l'immobilisme de l'Eglise. Au début du XXe siècle, le dialogue reprend timidement. Pie XII affirme sa sympathie pour les savants. Mais des obstacles subsistent, surtout à propos de l'origine de l'homme. Les vieilles méthodes n'ont pas disparu, comme l'illustre l'affaire Teilhard de Chardin. Aujourd'hui les progrès de la génétique et de la procréation artificielle renouvellent le débat. La mécanique quantique et le modèle inflatoire du big bang rapprochent les points de vue religieux et scientifiques. La visite de Jean-Paul II au CERN montre que les conditions d'une reprise du dialogue semblent réunies. Sommes-nous à la veille d'une deuxième grande synthèse ? L'histoire nous enseigne ici la prudence.
Gallimard/Julliard, 1975, in-12, 265 pp, 16 pl. de gravures hors texte, biblio, couv. illustrée, broché, bon état (Coll. Archives)
Plus qu'un procès, plus qu'un débat de savants : il y a une affaire Galilée. Un homme affirme que la terre n'est pas le centre du monde, que l'univers est infini, que sa structure est mathématique. Il n'est pas le premier à la faire : il confirme les théories astronomiques de Copernic, et, avant lui, Giordano Bruno a payé de sa vie ses audaces spéculatives. Mais le premier, Galilée, tire toutes les conséquences de sa découverte. Physicien, il définit les conditions d'une interrogation rigoureuse de la nature : l'expérience. Pédagogue, il élabore un langage de la preuve. Philosophe, il revendique les droits de la science contre le principe d'autorité des scolastiques. Pendant vingt-cinq ans, l'Eglise romaine persécute à travers lui un nouvel ordre de l'intelligence. Une correspondance abondante et passionnée, les archives de deux procès ont permis à Emile Namer de replacer l'affaire Galilée aux origines de la pensée moderne.
Hermann et Cie , Histoire de la Pensée Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1980 Book condition, Etat : Très Bon broché, sous couverture imprimée éditeur violet, illustrée d'une célèbre gravure représentant une discussion entre Aristote, Ptolémée et Copernic grand In-8 1 vol. - 341 pages
quelques figures dans le texte en noir et blanc Nouvelle édition de 1980, identique à la première édition de 1966 "Contents, Chapitres : 1. A l'aube de la science classique : Aristote - Les discussions médiévales : Bonamico - La physique de l'impetus : Benedetti - Galilée - 2. La loi de la chute des corps, Descartes et Galilée : Introduction - Galilée - Descartes - Encore Galilée - Définition, conclusions - 3. Galilée et la loi d'inertie : Le problème physique du copernicanisme - Giordano Bruno - Tycho Brahe - Kepler - 4. Le ""Dialogue sur les deux grands systèmes du monde"" et la polémique anti-aristotélicienne - La physique de Galilée - Conclusion - Appendice : L'élimination de la pesanteur : Les Galiléens, Cavalieri, Torricelli, Gassendi - Descartes, le monde, les principes - Index - Alexandre Koyré est un philosophe et historien des sciences français dorigine russe, né Aleksandr Vladimirovitch Koïranskiï, le 29 août 1892 à Taganrog (Empire russe), dans une famille de commerçants aisés d'origine juive, et mort le 28 avril 1964 à Paris (France). Ses travaux dépistémologie et dhistoire des sciences portent sur Galilée ainsi que sur la cosmologie aux xvie et xviie siècles. Il voit dans la naissance de la physique moderne au xviie siècle une « révolution scientifique ». Cette expression est caractéristique de sa conception discontinue de lhistoire des sciences, quil partage avec Gaston Bachelard. Passer du « monde clos » de la cosmologie aristotélicienne à la théorie dun « univers infini » d'Isaac Newton suppose ainsi une transformation radicale des bases métaphysiques sur lesquelles repose la physique. Il est un des éditeurs des deux tomes des Philosophiae Naturalis Principia Mathematica d'Isaac Newton parus en 1971 et 1972 aux Harvard University Press. - Koyré a commencé par s'intéresser à l'histoire des religions avant de devenir un philosophe de la science. De là découle ce qui constitue une part importante de son originalité : sa capacité à lier les études sur la science moderne à l'histoire des religions et à la métaphysique. Koyré a beaucoup étudié Galilée, Platon et Isaac Newton. Son livre le plus célèbre demeure Du monde Clos à l'Univers infini, tiré des Noguchi Lectures données en 1953. Dans ce livre, il décrit l'apparition de la science moderne et le changement qui s'est produit dans la perception du monde durant la période qui va de Nicolas de Cues et Nicolas Copernic à Isaac Newton. À un tout fini, où la structure spatiale reflète une hiérarchie de valeur, succède un univers infini sans hiérarchie naturelle uni seulement par lidentité des lois qui le régissent. « Pour ma part, écrit-il, j'ai essayé, dans mes Études Galiléennes, de définir les schémas structurels de l'ancienne et de la nouvelle conception du monde et de décrire les changements produits par la révolution du xviie siècle. Ceux-ci me semblent pouvoir être ramenés à deux éléments principaux, d'ailleurs étroitement liés entre eux, à savoir la destruction du Cosmos, et la géométrisation de l'espace, - Pour Koyré, ce n'est pas la nature expérimentale ou empirique des travaux de Galilée et d'Isaac Newton qui firent la « révolution scientifique » du xviie siècle, mais un changement de perspective, une nouvelle vision théorique du monde. Koyré critiquait ce qu'il appelait la vision positiviste des sciences pour laquelle des relations entre des phénomènes permettraient d'établir des lois qui les décriraient ou mieux qui permettraient de les prédire. Pour Koyré, la science était d'abord théorie, aspiration à connaitre la vérité du monde et à faire apparaitre les structures essentielles d'où surgissent les phénomènes et les lois qui les relient. (source : Wikipedia)" bel exemplaire, très frais et propre de ce recueil d'articles d'Alexandre Koyré sur Galilée et la science de son temps
Galilée - Galileo Galilei - Marin Mersenne, traduction - Pierre Costabel et M.-P. Lerner, eds. - Bernard Rochot, préface
Reference : 101198
(1973)
Librairie Philosophique J. Vrin , L'Histoire des Sciences, Textes et Etudes Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1973 Book condition, Etat : Très Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche, illustrée d'une figure grand In-8 2 vol. - 319 pages
quelques figures dans le texte en noir et blanc et fac-similé des pages de titres originales 1ere édition, 1973 "Contents, Chapitres : Tome 1, 130 pages - Tome 2, pages 131 à 319 - Tome 1. Avrtissement de P. Costabel - Avant-propos de Bernard Rochot : Galilée et Mersenne, 6 pages - 1. Introduction : La genèse des Discorsi - Mersenne et les Discorsi : De l'Harmonie universelle aux Nouvelles Pensées de Galilée - Les Nouvelles Pensées : Description bibliographique et comparaison matérielle avec les Discorsi - La transmission des Discorsi à travers les Nouvelles Pensées, brèves remarques - Note sur l'édition du texte - Les Nouvelles Pensées de Galilée, texte de Mersenne - Table des livres et articles - Tome 2. Note de l'édition - Unités de mesure utilisées par Galilée et par Mersenne - Notes critiques du texte des Nouvelles Pensées - Exemplaire de main des Nouvelles Pensées - Index des noms, index du vocabulaire de Mersenne, index des matières - Marin Mersenne (1588-1648), connu également sous son patronyme latinisé Marinus Mersenius, est un religieux français appartenant à l'ordre des Minimes, érudit, mathématicien et philosophe. On lui doit les premières lois de l'acoustique, qui portèrent longtemps son nom1. Il établit concomitamment avec Galilée la loi de la chute des corps dans le vide. De Waard dit de lui qu'il était le secrétaire de l'Europe savante de son temps. - Il publie, peu après l'abjuration de Galilée, le 22 juillet 1633, les Mechaniques, une uvre d'inspiration manifestement pro-galiléenne ; et en 1639, il traduit les Nouvelles Pensées de l'italien. Pour autant, il se tient dans une position d'attente et refuse de se déterminer en faveur du système copernicien. Pour lui, « il n'y a pas de démonstration naturelle qui contraigne d'embrasser la stabilité ou la mobilité de la Terre. » En 1634 se fixe sa doctrine, avec la création de l'Academia Parisiensis, qui rejoint dans son éclectisme celles de ses deux amis, Thomas Hobbes et Pierre Gassendi. - Les nouvelles pensées de Galilée sont la première traduction française commentée en 1639 des Discours concernant deux sciences nouvelles de Galilée de 1638. En 1636, Louis Elzevier reçoit une ébauche des Discours sur deux sciences nouvelles de la part du maître florentin. C'est le dernier livre qu'écrira Galilée, ouvrage où le scientifique a consigné les découvertes d'où est née la dynamique moderne ; il y établit les fondements de la mécanique en tant que science et marque ainsi la fin de la physique aristotélicienne. Il tente aussi de poser les bases de la résistance des matériaux, avec moins de succès. Il finira ce livre de justesse, car le 4 juillet 1637, il perd l'usage de son il droit. Le 2 janvier 1638, Galilée perd définitivement la vue. Par chance, Dino Peri a reçu l'autorisation de vivre chez Galilée pour l'assister avec le père Ambrogetti qui prendra note de la sixième et dernière partie des Discours. Cette partie ne paraîtra qu'en 1718. L'ouvrage complet paraît en juillet 1638 à Leyde (Pays-Bas) et à Paris. Il est lu par les grands esprits de l'époque. (source : Wikipedia)" bel exemplaire, complet en 2 tomes homogènes de cette édition des Nouvelles Pensées de Galilée, traduit par Marin Mersenne avec un appareil critique très étoffé et une longue introduction de P. Costabel et M.-P. Lerner, édition de référence en français, très frais et propre
Revue d'Histoire des Sciences sur Galileo Galilei - P.-N. Mayaud - Pierre Souffrin sur Aristote - Jean-Luc Gautero - Jacques Gapaillard - Egidio Festa sur Cavalieri, Galilée, et Torricelli - Patrice Bailhache sur Isaac Beeckman - Henri Breny - Fabio Minazzi sur l'Institut Ludovico Geymonat
Reference : 101039
(1992)
Presses Universitaires de France - P.U.F. , Revue d'Histoire des Sciences Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1992 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche, titre en bleu et noir grand In-8 1 vol. - 223 pages
quelques figures dans le texte en noir et blanc 1ere édition, 1992 Contents, Chapitres : 1. Galilée : P.-N. Mayaud : Une nouvelle affaire Galilée - Pierre Souffrin : Sur l'histoire du concept de vitesse d'Aristote à Galilée - Jean-Luc Gautero et Pierre Souffrin : Note sur la démonstration mécanique du théorème de l'isochronisme des cordes du cercle dans les Discorsi de Galilée - Jacques Gapaillard : Galilée et le principe du chasseur - Egidio Festa : La notion d'agrégat d'indivisibles dans la constitution de la cinématique galiléenne : Cavalieri, Galilée, Torricelli - 2. Documentation : Patrice Bailhache : Isaac Beeckman a-t-il démontré la loi des cordes vibrantes selon laquelle la fréquence est inversement proportionnelle à la longueur - Henri Breny : Premières évaluations numériques pour une loi des gaz - Fabio Minazzi : L'Institut Ludovico Geymonat pour la philosophie de la science, la logique et l'histoire de la science et de la technique couverture à peine jaunie, sinon bon etat, intérieur frais et propre - paginé 161 à 383