‎KÉRATRY (Auguste-Hilarion de. Rennes 1769-1859).-‎
‎Mélanges politiques.-‎

‎De la Société première et de ses lois. ou De la Religion. Nouvelle édition suivie de Mélanges politiques du même auteur‎

‎Paris, Garnier frères, s.d. (1848) in-12, VIII-308 pp., demi-toile chagrinée verte modeste, dos lisse orné de filets dorés, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Rousseurs, mais bon exemplaire.‎

‎Il s'agit en fait de l'édition séparée d'une grosse partie inédite de l'Esquisse d'une philosophie, dont les 4 premiers volumes étaient parus de 1840 à 1846 chez Pagnerre. L'étude intitulée De la Famille et de la propriété (parue à la suite du Peuple constituant) appartenait également à la partie non publiée de cette tentative de synthèse personnelle de l'ancien abbé.Duine, 61 (pour l'originale, parue la même année, en octobre, mais qui ne comprend pas les Mélanges, et totalise 260 pp.). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎OEUVRES DE M. LE VICOMTE DE CHATEAUBRIAND. MELANGES LITTERAIRES. MELANGES POLITIQUES.‎

‎PARIS. P. POURRAT FRERES, EDITEURS. 1839. 3 VOLUMES IN-8 (14 X 21,5 X 7 CENTIMETRES ENVIRON), RELIURE D'EPOQUE 1/2 VEAU GLACE ROUGE, DOS LISSE ORNE DE CAISSONS DORES, TITRE DORE. DE LA BIBLIOTHEQUE "ARTHUR DE REY" DONT LE NOM EST INSCRIT EN DORE EN PIED DE CHAQUE VOLUME. CONTIENT : - MELANGES LITTERAIRES EN UN VOLUME DE (4) + 375 ET (1) PAGES. - MELANGES POLITIQUES EN DEUX VOLUMES DE (4) + 448 ET (4) + 466 + (1) PAGES, AVEC 2 PORTRAITS GRAVES SUR ACIER EN FRONTISPICES, LE DUC DE RICHELIEU ET LE COMTE DE VILLELE. BON EXEMPLAIRE. ‎

‎Mélanges politiques..‎

‎Paris, 1814 - 1822 4 titres en un vol. in-8, demi-basane blonde à coins, dos lisse orné de guirlandes d'oves à froid, de filets, guirlandes et fleurons dorés, tranches marbrées (reliure de l'époque). Mors supérieurs fendus, coins abîmés.‎

‎Recueil de plusieurs textes politiques importants de Benjamin Constant à la période qui suit l'effondrement de l'Empire et la difficile mise en place du premier régime parlementaire que la France ait connu, et que l'ami de Madame de Staël voulait tirer dans le sens le plus libéral possible : I. De L'Esprit de conquête et de l'usurpation, dans leurs rapports avec la civilisation européenne. Quatrième édition, revue et augmentée. Paris, H. Nicolle, Le Normant, 1814, viij pp., 234 pp. Première édition parisienne. Cet ouvrage politique capital fut publié à Hanovre le 30 janvier 1814, pendant l'exil de l'auteur, et cette édition originale est absolument rarissime ; la seconde édition fut donnée en Angleterre, en mars de la même année. Le texte de notre édition a été considérablement remanié ; il demeure le plus fort réquisitoire contre les ressorts intimes du régime impérial, opposé par Constant à tout ce qui définit en positif l'esprit du siècle (développement des relations de commerce, et de la liberté individuelle). Il serait plus pertinent sans doute s'il ne s'appuyait surtout sur une tenace rancune personnelle (Constant fut volontairement tenu à l'écart des affaires par Napoléon pendant plus de dix ans). Courtney 10c.II. Principes de politique, applicables à tous les gouvernemens représentatifs et particulièrement à la constitution actuelle de la France. Paris, Alexis Eymery, mai 1815, xij pp., pp. 13-322, un f. n. ch. de table. Édition originale de ce traité important où Constant prend obligeamment le titre de "Conseiller d'État" que Napoléon lui avait donné à l'issue de l'entretien accordé au philosophe le 14 avril 1815. L'ami de Madame de Staël, qui comparait encore l'Empereur à Attila et à Gengis-Khan le 19 mars 1815, se voyait confier le soin de rédiger une nouvelle constitution "libérale" pour le régime restauré. Ce sera l'"Acte additionnel aux constitutions de l'Empire", promulgué le 22 avril après plusieurs entrevues entre Napoléon et Constant. Le présent ouvrage en forme pour ainsi dire le commentaire autorisé. La paternité du texte fit si peu de doutes dans l'opinion que cette nouvelle constitution fut brocardée sous le nom de "benjamine" Courtney, 17a.III. Annales de la session de 1817 à 1818. Paris, F. Béchet [Imprimerie de Poulet], 1817, [2] ff. n. ch., 136 pp., puis pp. 269-327. Ce texte forme un recueil d'amateur qui ne retient des Annales de la session de 1817, écrites à trois mains (par Constant, Pagès et Saint-Aubin) que les parties rédigées par Constant (I et V) et Pagès (II). Courtney 27a (1) et (5).IV. Lettre à Monsieur le Procureur-général de la Cour royale de Poitiers. Paris, chez les marchands de nouveautés, imprimerie de Constant-Chantpie, 1822, 24 pp. Très rare opuscule. Suite à l'arrestation du général Berton pour conspiration en 1820, l'acte d'accusation du procureur de la cour royale de Poitiers, Jean-Henri Mangin, parla d'une conjuration s'étendant aux Deux-Sèvres et au Maine-et-Loire. Les principaux auxiliaires étaient les membres d'une Société de Chevaliers de la Liberté connus aussi sous le nom de Carbonari. Il y avait eu en effet, disait-il, une sorte de fusion entre ces deux groupes originairement distincts, et le premier était devenu comme un degré d'initiation au second. Le procureur rapporta en outre des propos selon lesquels Laffitte, Foy, La Fayette et Benjamin Constant donnèrent des instructions à ces sociétés secrètes pour un nouveau mouvement à opérer sur Saumur, le but étant de détrôner le roi et de s'emparer de la famille royale. Cité nommément comme instigateur le 5 septembre 1822, Benjamin Constant fit paraître sa Lettre à Monsieur le Procureur-Général de la Cour royale de Poitiers le 17 du même mois, dans laquelle il affirme que le but de l'accusation a été de compromettre le plus de membres possibles de l'opposition. La destruction de cette brochure contenant des outrages contre des magistrats, fut ordonnée par arrêt de la Cour royale de Paris en date du 6 février 1823. Drujon, 222. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Mélanges politiques.‎

‎Paris, 1814-1825 33 pièces en 5 vol. in-8, demi-basane havane, dos lisses ornés de filets et fleurons dorés, tranches citron (reliure de l'époque). Dos très frottés, épid.‎

‎Intéressant recueil de pièces diverses, assez disparates, dans lequel émergent : 1. D'une part, une série de textes politiques de Chateaubriand (XII, XIII, XIV, XV, XXIV et XXXII) ; 2. Un ensemble de factums sur les différentes interprétations de l'insurrection lyonnaise de 1817 et sa répression (XVIII, XIX, XX et XXI).I. Lettre à un ministériel, ou Réponse à un écrit intitulé : Suis-je indépendant ? S.l.n.d. [1817], 26 pp. - II. Conspiration dévoilée. Paris, chez les marchands de nouveautés, 1815, 30 pp. - III. VILLENEUVE (Pons-Louis-François de) : Observations sur les dernières élections, et sur la situation présente du ministère. Paris, au bureau du Conservateur, 1818, 32 pp. - IV. MATHEUS (Claude) [= HARCOURT (Claude-Emmanuel d')] : Les Niaiseries de la Minerve dite française, mises au grand jour pour servir au progrès des lumières. Paris, Deschamps, 1819, 48 pp. Claude Mattheus est le nom de plume de Claude-Emmanuel d'Harcourt (1774-1840), député de Seine-et-Marne. - V. [ROBERT (Jean-Baptiste-Magloire) :] Projet d'acte d'accusation contre M. Elie de Cazes, ministre de la police et de l'intérieur. Deuxième édition. Paris, Le Normant, 1819, [4]-iv-99 pp. - VI. Le Scandale du jour. Suicide de l'ex-maréchal Brune. - MM. le comte de Douhé, le général Donnadieu et Gabriel Dubouchage, en correspondance avec M. Chopin d'Arnouville, ex-préfet de l'Isère. - Petite affaire d'honneur entre M. Villemain et le fils d'un corroyeur, et dialogue entre M. de Cazes et M. Villemain. - Forfanteries des libéraux. - Extrait des statuts des ordres de St.-Michel et du St.-Esprit. - Modestie du maréchal de France, M. de Fabert, refusant le titre de chevalier, imitée par un chevalier dernièrement nommé. Paris, Le Normant, Pichard, octobre 1820, 63 pp. - VII. L'Angleterre en 1688 et la France en 1820. Par M. L. de S. Paris, Pillet aîné, 1820, 32 pp. - VIII. [ROBERT :] Encore M. le comte Anglès, préfet de police, sous le manteau de M. Jean-François Anglès, son père, escorté par M. Tassin, colonel de gendarmerie. S.l.n.d., 46 pp. - IX. Souvenirs à l'usage de M. le Cte de Villèle, et coup-d'oeil sur la direction de l'esprit public. Paris, Petit, avril 1825, 40 pp. - X. SARRAN (Jean-Raymond-Pascal) : Appel d'intérêt public au gouvernement contre le ministère. Paris, J. G. Dentu, 1824, [4]-VII-264 pp. - XI. BERGASSE (Nicolas) : Réflexions sur l'acte constitutionnel du Sénat. S.l.n.d. [1815], 16 pp. - XII. CHATEAUBRIAND (François-René de) : Réflexions politiques sur quelques écrits du jour et sur les intérêts de tous les Français. Paris, Le Normant, 1814, [6)-145 pp. Edition originale. - XIII. CHATEAUBRIAND : De la Monarchie selon la Charte. Paris, Imprimerie des amis du Roi, 1816, 88 pp. Une des nombreuses réimpressions de ce pamphlet contre Decazes qui indigna Louis XVIII. - XIV. CHATEAUBRIAND : Du Système politique suivi par le ministère. Paris, le Normant, 1817, 64 pp. Edition originale. - XV. CHATEAUBRIAND : Remarques sur les affaires du moment. Paris, Le Normant, 1818, [4]-36 pp. Edition originale. - XVI. Note secrette exposant les prétextes et le but de la dernière conspiration. Seconde édition. Paris, Foulon, Delaunay et Pélicier, Eymery, 1818, 58 pp. Sur la conspiration dite "du bord de l'eau". - XVII. Le Conservateur. [Paris], Imprimerie de Le Normant, s.d; [1818], paginé 97-144. - XVIII. FARGUES (Jean-Joseph de Méallet de) : La Vérité sur les événemens de Lyon en mil huit cent dis-sept. Réponse au Mémoire de M. le colonel Fabvier. Lyon, Chambet, Paris, Delaunay, 1818, [4]-212 pp. - XIX. CANUEL (Simon) : Réponse à l'écrit intitulé : Lyon en 1817, par le colonel fabvier, ayant fait les fonctions de chef de l'état-major du lieutenant du Roi dans les 7e et 19e divisions militaires. Paris, J. G. Dentu, 1818, [4]-57 pp. - XX. DESUTTES (Chr.) : Réponse à un écrit intitulé : Lyon en 1817 (...). Paris, J. G. Dentu, 1818, 46 pp. Desuttes était prévôt du département du Rhône, et comme tel responsable en partie de la répression de l'insurrection de 1817. - XXI. CRIGNON D'OUZOUËR (Anselme) : Parlerai-je encore de Lyon ? Paris, L.-G. Michaud, 1818, 12 pp. - XXII. MATTHEUS (Claude) [HARCOURT] : Le Nouveau riche et le bourgeois de Paris, ou L'Election d'un remplaçant en 1820, 1830 ou 1840 ; roman politique à l'usage des électeurs du département de la Seine. Deuxième édition. Paris, Deschamps, 1818, [4]-142 pp. - XXIII. BRICOGNE (N.) : Situation des finances au vrai, mise à la portée des contribuables, pour prouver qu'une réduction de cinquante millions sur la contribution foncière, dont cinq millions à la ville de Paris, doit être accordée en 1819 ; suivie de 56 doutes est questions sur les comptes et les budgets. Paris, Pélicier, avril 1819, 128 pp. - XXIV. [CHATEAUBRIAND :] Le Conservateur. S.l.n.d. [Paris, 1818], paginé 193-254. Comprend le long article de Chateaubriand sur la Vendée. - XXV. DONNADIEU (Gabriel) : A ses concitoyens. [Paris), Imprimerie de Le Normant, s.d. [1819], 51 pp. - XXVI. [ROBERT (Jean-Baptiste-Magloire) :] Conjuration permanente contre la Maison de Bourbon et les rois de l'Europe, depuis le ministre Necker, jusqu'au ministre de Cazes, et depuis l'abbé Grégoire, jusqu'à Louvel. Paris, Le Normant, Ponthieu, 1820, 90 pp. - XXVII. FIEVEE (Joseph) : Quelques réflexions sur les trois premiers mois de l'année 1820 ; seconde édition. Paris, Le Normant, 1820, 151 pp. - XXVIII. MARTAINVILLE (Alphonse) : La Bombe royaliste. Paris, J. G. Dentu, octobre 1820, [4]-iv-62 pp. - XXIX. Cour des Pairs. Procès de la conspiration militaire du 19 août 1820. Première partie. Contenant l'exposé général fait par M. le marquis de Pastoret, rapporteur de la commission d'instruction, les ordonnances de mise en liberté, le réquisitoire et les conclusions du ministère public, l'arrêt de mise en accusation, etc. Paris, Ponthieu, 1821, 320 pp. - XXX. FIEVEE : Ce que tout le monde pense, ce que personne ne dit. Paris, Le Normant, 1821, [4]-95 pp. - XXXI. O'MAHONY (Arsène) : Réflexions sur le discours prononcé par le général Donnadieu dans la séance du 8 janvier 1821 ; article qui devoit être inséré dans la 43e livraison du Défenseur, et qui a été supprimé en entier par la censure ministérielle. Paris, Librairie grecque-latine-allemande, 1821, 16 pp. - XXXII. CHATEAUBRIAND : De la Censure que l'on vient d'établir en vertu de l''article 4 de la loi du 17 mars 1822. Paris, Le Normant père, 1824, 42 pp. Edition originale. - XXXIII. SARRAN : Le Cri de l'indignation contre la censure. Paris, C. J. Trouvé, 1824, 16 pp.Exemplaire d'Etienne Teillard, avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Mélanges politiques et historiques.. Du Gouvernement représentatif en France en 1816. - De la situation politique et de l'état des esprits en France en 1817. - Des Conspirations et de la justice politique. - De la Peine de mort en matière politique. - Des Elections et de la société Aide-toi, le ciel t'aidera, en 1827. - De la Session de 1828‎

‎Paris, Michel Levy frères, 1869 in-8, [2] ff. n. ch., XLIV pp., 498 pp., demi-chagrin aubergine, dos à faux-nerfs orné de filets dorés (reliure de l'époque). Dos uniformément insolé et passé.‎

‎Tous les textes repris dans ce recueil avaient évidemment déjà connu une impression sous la Restauration, et ils concernent tous l'opposition libérale au régime issu de la Charte, mais l'ensemble se présente ici pour la première fois, et l'introduction est entièrement inédite : au soir de sa vie (il devait mourir en 1874), Guizot a voulu rappeler sa fidélité constante aux principes à la fois libéraux et conservateurs. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎