A Leyde. Chez Jean Elzevier. 1659. Petit in-12 (78 x 131mm) plein maroquin rouge, dos à 4 nerfs orné de caissons, triple filet or sur les plats, filet sur les coupes, dentelle intérieure, gardes jaspées, tranches dorées, reliure postérieure, ancienne, titre frontispice gravé par L. Philippe, 396 pages, 5ff. de tables et 1f. blanc. Collation conforme à Tchemerzine I, 432 a. Mors du 1er plat un peu faible mais bel exemplaire, bien relié.
Reference : ORD-14366
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Rare réunion de deux textes recherchés de Guez de Balzac, dont son chef-d’œuvre Aristippe, reliés en vélin de l’époque à recouvrement. I -Paris, Augustin Courbé, 1657.II - Paris, Augustin Courbé, 1658. Soit 2 titres reliés en 1 volume in-12 de: I/ (49) ff. y compris le frontispice, le titre, l’épitre, la table, et le faux-titre, pp. 3 à 387, (1) p.bl. et (10) ff.; II/ (6) ff., pp. 3 à 278, (14) ff., (3) ff.bl. Plein vélin de l’époque à recouvrement, dos lisse avec le titre manuscrit. Reliure de l’époque. 132 x 75 mm.
I/ Première édition au format in-12, publiée l’année de l’originale in-4, plus rare et étonnamment plus chère que cette dernière (voir les enchères citées par Tchemerzine). Tchemerzine, I, 371; Brunet, I, 632. Les Entretiens sont un ensemble de petits essais sur divers sujets de littérature et d'histoire présentés sur le ton de la conversation et adressés à des seigneurs et hommes de lettres du temps, parmi lesquels Conrart, le marquis de Montausier (à qui d'ailleurs l'ensemble est dédié), Sarasin, Racan, Chapelain, Girard, … «Jean Louis Guez de Balzac (1595-1654) commença d’écrire d’Italie ses ‘Lettres’ qui devaient un jour lui assurer la gloire. D’emblée, il s’acquit l’admiration de la haute société française. Lorsqu’il revint à Paris en 1622, il se vit déjà célèbre. L’un après l’autre, tous les grands personnages se mirent à le rechercher; Richelieu lui-même fit tout ce qu’il put pour s’en faire bien voir, tant il tenait à s’attacher un esprit aussi remarquable. En 1634, il fut élu parmi les membres de l’Académie […] Partout sa phrase est construite à la perfection. En somme, Guez de Balzac a rendu à la prose le même service que Malherbe à la poésie. Il a préparé l’éclosion de la prose classique.» (Dictionnaire des Auteurs, I, 208). Cette édition posthume, publiée par Guillaume Girard, est ornée d'un beau frontispice, d’une vignette gravée sur le titre, ainsi que d'un bandeau et d'une lettrine au premier feuillet de l'épître dédicatoire au marquis de Montausier. C'est la seule édition, avec l’originale in-4, qui comporte 41 entretiens, le 40ème ayant été supprimé dans les éditions ultérieures. Cette première édition in-12 a de tout temps été la plus recherchée. Ainsi, il est intéressant de remarquer que Tchemerzine cite deux exemplaires de cette première édition in-12, reliés en veau et en vélin, qui furent vendus 125 fr. et 120 fr. avant 1918, alors que les deux exemplaires équivalents de la première édition in-4 étaient vendus 20 fr. et 10 fr. seulement à la même époque, soit 6 fois moins cher. II/ Première édition au format in-12 d’’Aristippe’, publiée l’année de l’originale in-4, plus rare et plus recherchée que cette dernière. Tchemerzine, I, 375; Brunet, I, 632. «Cet ouvrage est dédié à la reine Christine de Suède. Si, dans ‘Le Prince’, Balzac fait l’apologie de Louis XIII et de Richelieu, dans cet ouvrage, qui peut être considéré comme le chef-d’œuvre de l’auteur, Guez de Balzac étudie les mœurs de la cour et cherche les moyens de concilier le devoir avec la politique. Sainte-Beuve (‘Port-Royal’) loue Balzac d’avoir, le premier, donné à la prose française ‘les nombres’ et d’avoir possédé ‘cette sage économie du discours qui permet d’en continuer toujours la magnificence’. Ces remarques sont vraies pour les ‘Lettres’, mais lorsqu’on parle d’’Aristippe’, on doit ajouter que son style est soutenu, grave et élevé.» (Dictionnaire des Œuvres, I, 247). Bel exemplaire d’une grande pureté de ce recueil contenant deux textes recherchés de Guez de Balzac, conservé dans son vélin à recouvrement de l’époque. Aucune de ces deux éditions originales in-12 n’est passée sur le marché public depuis le début des relevés.
Paris, Augustin Courbé, 1657 in-4 de (48) ff., 477 pp., (11) ff., vélin ivoire, titre manuscrit à la plume au dos, tranches nues (reliure de l'époque).
"Édition originale. Réunis après la mort de Balzac, par l'archidiacre d'Angoulême, Guillaume Girard, les Entretiens, s'ouvrent sur une épître dédicatoire au marquis de Montausier. Cette introduction constitue une justification de Balzac contre Pierre Costar (1603-1660) qui, avait attaqué l'épistolier, y compris dans des pamphlets, en prenant partie pour Voiture. On relève parmi les sujets évoqués dans ces 41 Entretiens : ""Qu'il n'est pas possible d'escrire beaucoup & de bien escrire"", ""le faux Critique"", ""De la vénération qu'il faut avoir pour les Cérémonies de l'Eglise"", ""De Montaigne & de ses escrits"", ""Portrait ou eloge du duc de Guise"", ""Comparaison de Ronsard & de Malherbe"", ""Du stile Burlesque"", etc. Vignette d'éditeur sur cuivre au titre, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe sur bois. Achevé d'imprimé du 26 juillet 1657. Bel exemplaire en vélin de l'époque. De la bibliothèque de Messire Bernard de Noblet chevalier comte de Chenelette avec ex-libris. Tchemerzine, I, p. 370. - Beugnot, n° 121."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
Amsterdam Louis et Daniel Elzevier 1663 in-16 veau brun, dos à nerfs (2 mors à restaurer sur qq. cm.) 388pp., (9ff.) titre frontispice gravé compris dans la pagination
Edition elzévirienne des ces Entretiens publiés par son ami Claude Girard, archidiacre d'Angoulême. Le frontispice représente Balzac en compagnie de trois amis, autour d'une table, sur fond de jardin à la française. Willems-1297 ; Tchemerzine I-373
Phone number : 33 (0)3 85 53 99 03
Leide Jean Elzevier 1659 In-12 (14 x 8,5 cm.), 396 pp., y compris le titre-frontispice, (5) ff de table. Pleine reliure veau blond, plat décoré d'un encadrement à la roulette et d'un double filet doré, dos à nerfs, tranches dorées. Frontispice gravé par P. Philippe, lettrines.
Première édition élzévirienne (Willems, p. 206, n 840 ; Tchemerzine, I-432) établie par Girard, archidiacre de l'archevêque d'Angoulême.Guez de Balzac (1597-1654) est le représentant d'une humaniste mondain, au style facilement héroïque, reconnu pour son style (selon le témoignage du grammairien Ménage et la variété de ses sujets. "Force et majesté, mais douceur ; diversité, mais ordre, économie et choix ; sérieux, mais finesse de la raillerie et gaieté, telles sont les marques de l'art de plaire et persuader qu'il propose à la cour et à la bonne société, et qui fondent un authentique classicisme Louis-XIII" (Dictionnaire des Lettres Françaises - XVIIe siècle). Bel exemplaire dans une reliure du XIXe de fine facture.Début de fente à un mors, petit manque à une coiffe, quelques épidermures. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Rouen/ Paris Courbé 1660 In-16 (8 X 14 cm) basane brune, dos à nerfs orné de fers dorés. 90 pp non chiffrées (épitre) + 387 + 20 non chiffrées (table).sur le titre F.de Malherbe manuscrit du temps
Edition posthume elzévirienne de ce recueil d’essais publié et préfacé par Claude Girard, ami et correspondant de Guez de Balzac. Elle contient un titre-frontispice et une vignette de titre. (un mors fendu, caisson au bas du dos un peu écrasé, un cerne en marge des soixante premières pages, une petite galerie dans la partie supérieure des premiers feuillets).