Nouvelle édition, imprimée sous les yeux de l'auteur. Avec figures. Paris. Lepetit jeune et Gérard. An X (1801-1802). 3 tomes en 3 volumes in-8 (128 x 205mm) plein veau raciné à dos lisses entièrement et finement ornés, pièces de titre maroquin rouge, de tomaison, maroquin vert, filet et guirlande d'encadrement des plats, guirlande sur les coupes, gardes jaspées, tranches dorées, signet, 2ff., XL, 356; 2ff., 349 et 2ff., 349 pages. Illustré d'un portrait de l'auteur dessiné par Pujos et gravé par Henriquez, et de 3 gravures, la première signé par Rovinet, les 2 autres par Tardieu. Marges inférieures de 2 gravures un peu effrangées, sinon très bel exemplaire malgré de menus défauts.
Reference : ORD-12570
Rare édition imprimée sous les yeux de l'auteur contenant un Nouveau discours préliminaire dans lequel il justifie ses positions vis à vis de la Révolution: Ce n'est pas sans une satisfaction intime, que je réimprime, au bout de 28 années et pour la troisième fois, un Rêve qui a annoncé et préparé la révolution française. En fin du tome 3: Opinion de L. S. Mercier, Représentant du peuple, sur les Sépultures privées et Notice des Oeuvres complètes de L. S. Mercier,...
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à Paris, chez Brosson et Carteret, Dugourd et Durand, An VII 1799 3 volumes. In-12 19,5 x 11,5 cm. Reliures de l’époque veau havane marbré, dos lisses ornés de dentelle dorée, pièce de titre et de tomaison maroquin fauve, frontispices, XL-356-346-349 pp. Ex-libris CGL Miremont. Ensemble en bon état. Petit manque en têtye de dos.
Passionnante uchronie de Louis-Sébastien Mercier (1740-1814), plus centrée sur le développement social que le développement technique de la société future, l’an deux mille quatre cent quarante. Publiée à la veille de la Révolution, la première édition date de 1771, l’oeuvre inspirée des Lumières, brûlot contre le pouvoir royal et les inégalités sociales, propose un gouvernement plus juste et une plus grande équité dans la distribution des richesses. Bon état d’occasion
Paris, Lepetit jeune et Gérard, an X, 3 vol. in-8, [2] ff. n. ch., xl pp., [348] pp. mal chiffrées 356 (il y a saut de chiffrage de 336 à 345) ; [2] ff. n. ch., 346 pp. ; [2] ff. n. ch., 349 pp., avec 4 planches hors texte, dont un portrait-frontispice gravé par Henriquez, et 3 figures par Tardieu aîné, des surcharges manuscrites au crayon de bois, demi-veau Bradel vert à coins, dos ornés de guirlandes et petits fleurons dorés, pièces de titre fauve, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Coins frottés, des piqûres sur le texte.
Reprise de l'édition de 1793, à l'exception de la dernière pièce du volume III (Opinion sur les sépultures privées, discours prononcé à la tribune des Cinq-Cents le 18 Frimaire an V [8 décembre 1796]). La première édition fut publiée en 1771, puis onze suivirent jusqu'en 1786, date de la version définitive, illustrée de trois frontispices gravés."Témoin de la confiance dans le progrès qui anime le siècle des Lumières, le futur est riche de tous les possibles, "le présent est gros de l'avenir". Cette phrase de Leibnitz figure en épigraphe de l'utopie de Mercier. Accablé par les vicissitudes du temps, il s'endort et rêve qu'il s'éveille à l'âge de sept cents ans dans un Paris transformé selon ses désirs. Il va peu à peu y découvrir que l'humanité tout entière est désormais guidée par la raison. Quoiqu'il fût resté muet sur les causes extraordinaires de cette transformation, Mercier se vantait d'avoir prédit la Révolution dans cet ouvrage, paru en un volume en 1771, puis revu et augmenté jusqu'aux trois volumes de la version définitive de 1786." (BNF, Utopie, la quête de la société idéale en Occident, p. 151).Quérard VI, 58. INED, 3136. Cioranescu, XVIII, 44 470.Vignette ex-libris Philippe Poillot. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., 1791 3 tomes en un fort vol. in-8, 220 pp., 212 pp., 184 pp., avec 3 frontispices, veau fauve raciné, dos lisse orné alternativement de fleurons et semis géométriques dorés, pièce de titre brique, encadrement de pointillé, simple filet et guirlande dorés sur les plats, guirlande dorée sur les coupes, tranches mouchetées de bleu Restaurations maladroites en bas des deux plats, dans la zone des mors, galeries de vers stoppées au début du tome I.
La première édition fut publiée en 1771, puis onze suivirent jusqu'en 1786, date de la version définitive, illustrée de trois frontispices gravés."Témoin de la confiance dans le progrès qui anime le siècle des Lumières, le futur est riche de tous les possibles, "le présent est gros de l'avenir". Cette phrase de Leibnitz figure en épigraphe de l'utopie de Mercier. Accablé par les vicissitudes du temps, il s'endort et rêve qu'il s'éveille à l'âge de sept cents ans dans un Paris transformé selon ses désirs. Il va peu à peu y découvrir que l'humanité tout entière est désormais guidée par la raison. Quoiqu'il fût resté muet sur les causes extraordinaires de cette transformation, Mercier se vantait d'avoir prédit la Révolution dans cet ouvrage, paru en un volume en 1771, puis revu et augmenté jusqu'aux trois volumes de la version définitive de 1786." (BNF, Utopie, la quête de la société idéale en Occident, p. 151).INED, 3136. Cioranescu,XVIII, 44 470.Exemplaire de l'historien et magistrat Louis-Jean-Nicolas Monmerqué (1780-1860), avec étiquette ex-libris contrecollée sur les premières gardes, et cachet humide Mariani-Monmerqué (Adolphe-Michel Mariani avait épousé en 1839 Geneviève-Aglaé Monmerqué, dernière fille de Louis, née en 1817). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., 1786 3 vol. in-8, XVI-380 pp., 381 pp. et 312 pp., front., basane fauve, dos lisse orné (rel. de l'époque). Usure de la coiffe supérieure du tome 1. Ex-libris Yves Louis Mongrolle.
La première édition fut publiée en 1771. Cette édition de 1786, largement augmentée, est illustrée de trois frontispices gravés."Témoin de la confiance dans le progrès qui anime le siècle des Lumières, le futur est riche de tous les possibles, "le présent est gros de l'avenir". Cette phrase de Leibnitz figure en épigraphe de l'utopie de Mercier. Accablé par les vicissitudes du temps, il s'endort et rêve qu'il s'éveille à l'âge de sept cents ans dans un Paris transformé selon ses désirs. Il va peu à peu y découvrir que l'humanité tout entière est désormais guidée par la raison. Quoiqu'il fût resté muet sur les causes extraordinaires de cette transformation, Mercier se vantait d'avoir prédit la Révolution dans cet ouvrage, paru en un volume en 1771, puis revu et augmenté jusqu'aux trois volumes de la version définitive de 1786." (BNF, Utopie, la quête de la société idéale en Occident, p. 151).INED, 3136. Cioranescu, 44470. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Sans précisions, 1787.
Un volume in-8°, tome 1 sur 3, demi-reliure cuir (veau clair) avec dos lisse orné de motifs décoratifs dorés, avec titre et tomaison, plats marbrés.L’ouvrage s’ouvre sur un Avis au lecteur concernant les trois planches (dessinées par Marillier, gravées par De ghendt) prévues pour les frontispices des 3 tomes. Ici, le frontispice de ce tome 1 est légendé ainsi: “J’ai sept cents ans” (l’auteur va en effet se projeter 700 ans dans le futur). On trouve ensuite plusieurs pages (VIII) avant le début du récit. Tout d’abord un Avis de l’auteur où celui-ci fait le point sur les diverses éditions de son ouvrage. Il désavoue tous les textes qui ont paru entre la 1ère édition (1770) et celle de 1786 (dont notre exemplaire est la réédition en 1787). En particulier, il dénonce une édition de Neuchâtel qui ne serait pas seulement une contre-façon mais une “falsification faite avec la plus grande impudence”. Puis l’auteur s’adresse à l’année 2440 dans un “Epitre dédicatoire ”: “ Que ne puis-je te voir autrement qu’en songe, année si désirée & que mes voeux appellent! Hâte-toi, viens éclairer le bonheur du monde! Mais que dis-je?... Je crains plutôt que ton soleil ne vienne un jour à luire tristement sur un informe amas de cendres & de ruines”. On sait que cet ouvrage est considéré comme le premier, sinon l’un des tout premiers ouvrages de science fiction mais qu’il ne s’agit pas d’un simple récit d’anticipation mais d’une utopie par laquelle l’auteur exprimes ses rêves d’une société meilleure. Ce 1er tome , qui compte 251 pages + une table des chapitres, s’ouvre sur un avant propos lumineux quant aux intentions de l’auteur: “Désirer que tout soit bien, tel est le voeu du philosophe. J’entends par ce mot, dont on a sans doute abusé, l’être vertueux et sensible qui veut fortement le bonheur général parce qu’il a des idées précises d’ordre et d’harmonie”... Notre exemplaire est en TRES BON ETAT