Traduits par Antoine LE MAÇON et mis en français moderne par Henri DEMEURISSE. Aquarelles de Pierre Laurent BRENOT. Paris. Editions du Demi-Jour. 1955. 2 volumes fort in-8 (166 x 232mm) brochés, couvertures illustrées couleurs, 331, (3) et 322 pages, nombreuses illustrations coquines hors texte couleurs par BRENOT. Très bel exemplaire, non coupé, non rogné.
Reference : ORD-1235
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A Paris, chez J. L. J. Brière / Coll. des Classiques françois [sic], 1824. 2 vol. au format in-16 (122 x 78 mm) de 1 f. bl., xxix pp., 1 f. n.fol., 234 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 341 pp. et 2 ff. n.fol. Reliures uniformes de l'époque de plein maroquin marine à grains longs, filet doré encadrant chacun des plats, lesquels s'ornent en outre d'une dentelle d'encadrement à froid ainsi que de larges fleurons angulaires dorés, dos à nerfs ornés de filets gras en noir, filets dorés, filets en pointillés dorés, entrelacs de filets sinusoïdaux dorés sur les nerfs, fleurons dorés, important entrelacs de fleurons dorés, titre doré, tomaison dorée, roulette stylisée dorée sur les coupes, toutes tranches dorées, dentelle intérieure dorée. (Bibolet).
Ensemble complet des deux volumes le constituant ; ici revêtus de délicieuses reliures de plein maroquin signées Bibolet. ''Ancien apprenti de Simier, ce relieur travailla notamment pour Talleyrand''. (in Fléty). ''Il s'établit à son compte personnel en 1811 et fut fortement influencé par Simier''. (in La Reliure romantique). ''La meilleure édition de ces Contes est, sans aucune comparaison, celel qui forme le troisième volume des Oeuvres de La Fontaine donnée par Walckenaer cjez Lefèvre en 1822 ; c'est d'après ce texte que l'édition de Brière 1824 a été établie''. (in Brunet). Le conteur eclipse ici le fabuliste... La crispation religieuse de la fin du règne de Louis XIV, et plus tard la pudibonderie du xixesiècle, ont mis dans l’ombre ces contes licencieux dont le défi poétique consiste à jouer de l’implicite pour (ne pas) nommer la sexualité, à «dire sans dire», dans un jeu de dérobade et de provocation reposant sur la complicité du lecteur. La Fontaine a mené simultanément ces deux activités, jusqu’à joindre des contes à l’ultime recueil de fables de 1693: bien plus qu’un laboratoire de la narration enjouée des Fables, les Contes pourraient bien participer d’une même entreprise, celle d’une narration poétique sous le signe d’une gaieté sans illusions. Ces récits paillards, imités pour beaucoup d'entre eux de l'Arioste, Boccace, ou de François Rabelais feront dire à leur auteur dans sa préface : "...et puis ce n'est ni le vrai ni le vraisemblable qui font la beauté et la grâce de ces choses-ci ; c'est seulement la manière de les conter." L’œuvre de La Fontaine offre la figure, exemplaire, d’une sagesse désabusée: elle choisit, comme le Démocrite de la fable Démocrite et les Abdéritains, la retraite méditative plutôt que la vie de la cité d’Abdère soumise aux pensers du vulgaire, et, face à la violence forcenée du réel elle préfère, contre l’Héraclite de l’Histoire, le rire plutôt que les pleurs. Fléty, Dictionnaire des relieurs français, p. 24 - La Reliure romantique, p. 7 - Devauchelle II, La Reliure en France, p. 220 - Ramsden, French bookbinders, p. 32 - Culot, Relieurs et reliures décorées en France à l'époque romantique - Brunet III, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 760. Papier légèrement oxydé. Quelques claires rousseurs dans le texte ; dont quelques feuillets sont toutefois davantage pourvus. Du reste, belle condition.
Dictionnaire de cuisine de famille. verdu Paris, Aux quais de Paris / Librairie Mireille Cent, (1960). Un vol. ai format in-12 (188 x 123 mm) de 215 pp. Reliure de l'époque de demi-basane glacée carmin, filet vertical gras à froid porté sur chacun des plats, dos à nerfs orné de filets gras à froid, filet en pointillés dorés sur les nerfs, filets dorés, fleurons dorés, titre doré.
Le conteur eclipse ici le fabuliste... La crispation religieuse de la fin du règne de Louis XIV, et plus tard la pudibonderie du xixesiècle, ont mis dans l’ombre ces contes licencieux dont le défi poétique consiste à jouer de l’implicite pour (ne pas) nommer la sexualité, à «dire sans dire», dans un jeu de dérobade et de provocation reposant sur la complicité du lecteur. La Fontaine a mené simultanément ces deux activités, jusqu’à joindre des contes à l’ultime recueil de fables de 1693: bien plus qu’un laboratoire de la narration enjouée des Fables, les Contes pourraient bien participer d’une même entreprise, celle d’une narration poétique sous le signe d’une gaieté sans illusions. Ces récits paillards, imités pour beaucoup d'entre eux de l'Arioste, Boccace, ou de François Rabelais feront dire à leur auteur dans sa préface : "...et puis ce n'est ni le vrai ni le vraisemblable qui font la beauté et la grâce de ces choses-ci ; c'est seulement la manière de les conter." L’œuvre de La Fontaine offre la figure, exemplaire, d’une sagesse désabusée: elle choisit, comme le Démocrite de la fable Démocrite et les Abdéritains, la retraite méditative plutôt que la vie de la cité d’Abdère soumise aux pensers du vulgaire, et, face à la violence forcenée du réel elle préfère, contre l’Héraclite de l’Histoire, le rire plutôt que les pleurs. Dos légèrement passé. Petit manque en marge des deux premiers feuillets. Un autre présente de petites déchirures marginales. Du reste, belle condition.
Paris, Alphonse Lemerre, 1868. 2 vol. au format pt in-12 (158 x 98 mm) de 2 ff. n.fol. et 248 pp. ; 2 ff. n.fol., 242 pp. et 1 f. n.fol. Reliures uniformes de l'époque de demi-maroquin glacé émeraude à coins, filets à froid portés sur les plats, dos à nerfs ornés de filets en noir, titre doré, tomaison dorée, têtes dorées. (Quinet).
Ensemble complet des deux volumes le constituant ; ici revêtus de reliures de demi-maroquin signées Quinet. Impression - par les soins de Daniel Jouaust - agrémentée de délicats ornements typographiques. Le conteur eclipse ici le fabuliste... La crispation religieuse de la fin du règne de Louis XIV, et plus tard la pudibonderie du xixesiècle, ont mis dans l’ombre ces contes licencieux dont le défi poétique consiste à jouer de l’implicite pour (ne pas) nommer la sexualité, à «dire sans dire», dans un jeu de dérobade et de provocation reposant sur la complicité du lecteur. La Fontaine a mené simultanément ces deux activités, jusqu’à joindre des contes à l’ultime recueil de fables de 1693: bien plus qu’un laboratoire de la narration enjouée des Fables, les Contes pourraient bien participer d’une même entreprise, celle d’une narration poétique sous le signe d’une gaieté sans illusions. Ces récits paillards, imités pour beaucoup d'entre eux de l'Arioste, Boccace, ou de François Rabelais feront dire à leur auteur dans sa préface : "...et puis ce n'est ni le vrai ni le vraisemblable qui font la beauté et la grâce de ces choses-ci ; c'est seulement la manière de les conter." L’œuvre de La Fontaine offre la figure, exemplaire, d’une sagesse désabusée: elle choisit, comme le Démocrite de la fable Démocrite et les Abdéritains, la retraite méditative plutôt que la vie de la cité d’Abdère soumise aux pensers du vulgaire, et, face à la violence forcenée du réel elle préfère, contre l’Héraclite de l’Histoire, le rire plutôt que les pleurs. Fléty, Dictionnaire des relieurs français, p. 148. Angles élimés. Dos passés. Petit manque angulaire affectant le faux-titre du premier volume. Très rares rousseurs dans les corps d'ouvrages. Nonobstant, belle condition.
Paris, Librairie internationale J. Hetzel et A. Lacroix, s.d. [1864]. Un vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 2 ff. n.fol., 320 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de demi-basane glacée incarnat, dos à nerfs orné de filets gras en noir, doubles filets dorés, filet gras doré et quadruple filet maigre doré en queue, titre doré, tranches jaspées.
Edition originale (dont il n'est pas fait mention d'un tirage sur grand papier) du premier ouvrage de Zola. Il est ici revêtu d'une agréable reliure du temps. "Les voici donc, mon amie, ces libres récits de notre jeune âge, que je t’ai contés dans les campagnes de ma chère Provence, et que tu écoutais d’une oreille attentive, en suivant vaguement du regard les grandes lignes bleues des collines lointaines." Ainsi commencent ces fameux contes dédiés à l'amie d'enfance. Et si ce texte, qui sert finalement de préface, est vraiment poétique, avec le style que nous lui connaissons, les autres ne le sont pas moins. Les longues descriptions poétiques qui émaillent ces récits sont autant de pures merveilles. Associées aux différentes divinités de la forêt, dans un pur décor champêtre, elles transcendent le texte dans les deux premiers contes (Simplice ; Le Carnet de danse). On remarque déjà l'érudition du jeune auteur mentionnant George Sand, Balzac ou Michelet dans Les Voleurs et l'âne, ou faisant référence à l'astronomie, l'Histoire et autres matières savantes dansAventures du grand Sidoine et du petit Médéric. On voit poindre également le Zola défenseur de la veuve et de l'orphelin, le Zola pourfendant les idées reçues, fustigeant les idiots se moquant des êtres purs, innocents (Sœur-des-pauvres)''. Vicaire VII, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 1195 - Thième, Bibliographie de la littérature française, p. 441 - Carteret II, Le Trésor du bibliophile romantique et moderne, p. 488. Coiffe de queue élimée. Rares et claires rousseurs dans le corps d'ouvrage ; quoique davantage marquées aux derniers feuillets. Nonobstant, belle condition.
Paris, Editions d'art Les Heures claires, (1970). 3 vol. au format pt in-4 (243 x 198 mm) de 177, 165 et 163 pp., en feuilles, sous couvertures titrées à rabats rempliés et étui-chemises cartonnés d'édition, plats ornés d'un filet d'encadrement gras et maigre dorés, larges compositions figuratives au centre sur fond de motif d'inspiration floral doré, dos lisses ornés d'un filet d'encadrement dorés, filets gras et maigres dorés, filets en pointillés dorés, filets stylisés dorés, fleurons dorés, palette dorée en queue, titre doré, tomaison dorée.
Premier tirage des nombreuses tout autant que délicates compositions en couleurs d'Henry Lemarié. Ensemble complet des 3 volumes le constituant ainsi que de son prière d'insérer au 3ème volume. Un des exemplaires numérotés du tirage sur vélin de Rives. ''Cette édition a nécessité trois années d'un travail exceptionnel. La gravure des quelques trois mille bois nécessaires à la reproduction des aquarelles de Henry Lemarié est l'oeuvre de Jean Taricco''. (in Colophon). ''Henry Lemarié est, sans conteste, le miniaturiste français le plus célèbre et le plus apprécié de notre époque. Son oeuvre est la plus recherchée des bibliophiles: en effet, à ses qualités picturales il a su adjoindre une parfaite maîtrise de l'illustration.'' Le conteur eclipse ici le fabuliste... La crispation religieuse de la fin du règne de Louis XIV, et plus tard la pudibonderie du XIXèmesiècle, ont mis dans l’ombre ces contes licencieux dont le défi poétique consiste à jouer de l’implicite pour (ne pas) nommer la sexualité, à «dire sans dire», dans un jeu de dérobade et de provocation reposant sur la complicité du lecteur. La Fontaine a mené simultanément ces deux activités, jusqu’à joindre des contes à l’ultime recueil de fables de 1693: bien plus qu’un laboratoire de la narration enjouée des Fables, les Contes pourraient bien participer d’une même entreprise, celle d’une narration poétique sous le signe d’une gaieté sans illusions. Ces récits paillards, imités pour beaucoup d'entre eux de l'Arioste, Boccace, et François Rabelais feront dire à leur auteur dans sa préface : "...et puis ce n'est ni le vrai ni le vraisemblable qui font la beauté et la grâce de ces choses-ci; c'est seulement la manière de les conter." L’œuvre de La Fontaine offre la figure, exemplaire, d’une sagesse désabusée: elle choisit, comme le Démocrite de la fable Démocrite et les Abdéritains, la retraite méditative plutôt que la vie de la cité d’Abdère soumise aux pensers du vulgaire, et, face à la violence forcenée du réel elle préfère, contre l’Héraclite de l’Histoire, le rire plutôt que les pleurs. Monod I, Manuel de l'amateur de livres illustrés modernes, 6699 Très belle condition.