Arrest de la Cour du Parlement de Toulouse du 26 février 1763. Petit in-12 (98 x 162mm) broché, sans couverture, tiré d'un recueil factice, 16 pages. Première feuille détachée sinon bon état. Vigoureuse attaque contre les Jésuites dont les livres seront lacérés & brûlés, comme séditieux, destructifs de tous principes de Morale Chrétienne, enseignant une doctrine meurtrière et abominable...
Reference : ORD-10433
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LaValette (Antoine), sur - Lioncy (Jean) et Gouffre - Le Pelletier de Saint Fargeau et Maitre Le Gouvé - Rouhette et Target - Lherminier, Gillet, Maillard, Taboue, de la Monnoie, Babille, Thevenot d'Essaule - Me Laget-Bardelin - Dufranc - La Valette
Reference : 79330
(1761)
Imprimerie de P. Alex Le Prieur à Paris, M.DCC.LXVI et Imprimerie d'Houry à Paris, M.DCC.LVI - J. Chardon à Paris Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1761 Book condition, Etat : Bon relié, plein veau d'époque, dos lisse orné de fleurons, pièce de titre bordeaux, et tomaison I et II In-12 2 vol. - 1154 pages
1ere édition "Contents, Chapitres : Volume 1. Mémoire à consulter et consultation pour Jean Lioncy contre le Corps et Société des P.P. Jésuites - Le Prieur, 1761. Texte principal, 531 pages, errata, i - Pièces envoyées d'Italie qui peuvent servir à l'instruction du Procès des Jésuites, 48 pages - Volume 2. - 2.1. Plaidoyer pour le Syndic des créanciers des sieurs Lioncy frères et Gouffre, négocians à Marseille contre le Général et la Société des Jésuites. Texte principal, par Le Pelletier de Saint Fargeau et Maitre Le Gouvé, 219 pages - Mémoire sur les demandes formées contre le Général et la Société des Jésuites au sujet des engagemens qu'elle a contracté par le Ministère du Père de la Valette, par MM. Rouhette et Targez, 96 pages - Second mémoire pour le sieur Cazotte et la demoiselle Fouque contre le Général et la Société des Jésuites, par Rouhette et Target, 112 pages - Mémoire à consulter et consultation pour les Jésuites de France, par Lherminier, Gillet, Maillard, Taboue, de la Monnoie, Babille, Thevenot d'Essaule, 77 pages - Mémoire pour les jésuites des provinces de Champagne, Guyenne, Toulouse et Lyon, opposans et défendeurs (Chez J. Chardon à Paris), par M. de Saint-Fargeau et Me Laget-Bardelin, 62 pages - Arrêt de la Cour du Parlement contre le Général et la Société des Jésuites, par Dufranc, 8 pages - Antoine Lavalette, né « Valete » le 26 octobre 1708 à Martrin (France) et décédé le 13 décembre 1767 à Toulouse, était un prêtre jésuite français, missionnaire en Martinique. Bien qu'il ait quitté la Compagnie de Jésus en 1762, Lavalette est à l'origine d'un scandale financier qui contribua beaucoup à jeter l'opprobre sur la Compagnie de Jésus et précipita son bannissement de France en 1763. - En 1751, les premières accusations de participations à des opérations commerciales furent lancées contre le jésuite français. Antoine Lavalette fut rappelé de Martinique en 1753 pour justifier sa conduite. Juste avant qu'il ne meure, le supérieur général de la Compagnie de Jésus Ignacio Visconti l'autorisa à rentrer dans sa mission, où il devint le Supérieur des Missions Françaises de l'Amérique du Sud en 1754, mais avec un ordre explicite d'arrêter toute entreprise commerciale. Cet ordre fut ignoré par Lavalette et, quelque temps plus tard, quand plusieurs de ses navires furent saisis par les pirates anglais à leur retour en Europe, la compagnie commerciale fit faillite. En mars 1762 un Visiteur canonique envoyé par le Supérieur Général à la Martinique confronta Lavalette devant plusieurs témoins. Après avoir nié, ce dernier finalement admit lévidence devant les documents produits. Il fut canoniquement suspendu jusquà décision du Supérieur Général. Mais avant que décision soit prise Lavalette quitta la Compagnie de Jésus (1762). Il passa deux ans à Amsterdam et retourna à Toulouse en 1764 où, après le bannissement des jésuites du royaume de France, il répudia formellement ses liens avec les Jésuites en prononçant le serment qui, en condamnant le caractère pernicieux de lOrdre religieux, permettait aux anciens jésuites de recouvrer leur statut et droits comme citoyens français. Retiré dans son village natal de Valette il y meurt le 13 décembre 1767. Ce scandale et le refus des jésuites français d'accepter d'engager leur responsabilité financière donnèrent l'opportunité aux ennemis de la Compagnie en France de déclencher des attaques contre celle-ci. Le 6 août 1762, le Parlement de Paris prit un arrêt bannissant la Compagnie de Jésus de France. Malgré l'intervention du pape Clément XIII, Louis XV fut amené à expulser les jésuites le 26 novembre 1767. (source : Wikipedia) - Le 8 mai 1761, sur les conclusions de l'Avocat général Le Pelletier de Saint-Fargeau, le Parlement condamna les Jésuites : ils devaient rembourser ses créances à la maison Gouffre et Lioncy et lui verser, à titre de dommages-intérêts, 50.000 livres ; défense leur était faite de se mêler à l'avenir d'aucun genre de trafic. Au Palais, la foule accueillit le prononcé du jugement avec des cris d'enthousiasme ; les Jésuites présents furent couverts de huées, et le Premier Président et l'Avocat général portés en triomphe. Des inconnus s'embrassaient, comme si la France eût remporté une grande victoire. (source : Lavisse)" Tome 1, 580 pages, Tome 2, 574 pages (sommaire détaillé sur demande) - bel exemplaire, complet en 2 tomes homogènes, reliure d'époque, mors à peine frottés, avec une infime déchirure à l'extrémité du mors du plat supérieur sur les deux tomes sans gravité, belle provenance, président de Conseil Général, (1808-1884), intérieur frais et propre, quelques rousseurs discrètes et quelques pages brunies, sans gravité, cela reste un bel ensemble complet et propre. Ces deux volumes regroupent les principaux actes et mémoire du célèbre procès de La Valette et de l'Ordre des Jésuites de 1761, opposés notamment à ses créanciers Lioncy et Gouffre de Marseille.
[Par Thibaud Ancelin, Chez Pierre Petit-Pas] - ARNAULD, Antoine ; LA MARTELIERE, Pierre de ; LOISEL, Antoine ; BOUTILLIER, Denis ; TALLON, Omer
Reference : 65724
(1594)
1 vol. petit in-4 (161 x 105 mm. en marges) reliure de l'époque pleine basane marron, dos à 5 nerfs orné : Plaidoyé de M. Antoine Arnauld advocat en Parlement, et cy devant Conseiller & Procureur general de la defuncte Roine mère des Roys : pour l'Université de Paris demanderesse, contre les Iesuites defendeurs, des 12 &13 Juillet 1594, Par Thibaud Ancelin, A Lyon, 1594, 58 folios [ Suivi de : ] Plaidoyé de Me Pierre de La Marteliere, Advocat en la Cour, fait en Parlement, assisté de Mes Antoine Loisel, Denis Boutillier, Omer Tallon anciens Advocats, les grand Chambre, Tournelle, & de l'Edict assemblées les dix-septiesme & dix-neuviesme Decembre, mil six cens unze, Pour le recteur et Université de Paris, deffendeurs & opposans. Contre les Jésuites Demandeurs, & requerans l'entherinement des lettres patentes par eux oobtenuës, de pouvoir lire & enseigner en ladite Université, Chez Pierre Petit-Pas, A Paris, 1612, 2 ff., 90 pp. et 1 f. n. ch. [ Suivi de : ] Le Franc et Véritable discours au Roy, sur le restablissement qui lui est demandé pour les Jésuites, s.n., s.l.n.d., 123 pp.
Rare réunion de ces trois pièces importantes pour l'histoire des querelles opposant le Parlement de Paris et la Compagnie de Jésus. Père du Grand Arnauld, Antoine Arnauld (1560-1619) est l'auteur du premier et du troisième titre de ce recueil. Le "Plaidoyé de Me Pierre de La Marteliere" est bien complet, le dernier feuillet M2 ("Arrest intervenu sur la Plaidoirie") faisant suite aux pages 89-90 (feuillet M). Etat très satisfaisant (mouill. dans le premier titre avec petites restaurations au f. de titre, petit mq. en coiffe sup., bon état par ailleurs).
1612 In-4, plein vélin souple de l'époque, (2), 95, (5) p., premier et dernier feuillets blancs, armoiries royales au titre, bandeaux et lettrines gravés sur bois. Paris, Jean Petit-Pas, 1612.
Rare édition originale in-4° imprimée à Paris, de cette pièce capitale dans l'histoire tourmentée des relations entre la compagnie de Jésus et l'Université de Paris.Par lettres patentes du 12 octobre 1609, Henri IV avait accordé aux jésuites le droit d'enseigner dans leur collège parisien, provoquant l'hostilité de la Sorbonne. A la suite de l'assassinat du roi et de la mise en cause de la Compagnie dans le régicide, la Faculté prit la décision de s'opposer à leur arrivée et déposait un recours dans ce sens devant le Parlement de Paris. Le 15 décembre 1611 une citation à comparaître était notifiée aux jésuites. Pierre de La Martelière plaide pour l'Université, Jacques de Montholon pour les jésuites. A l'issue des audiences, l'avocat général Servin somme les Jésuites de se conformer aux positions de la Sorbonne quant aux libertés de l'Église gallicane. Le Parlement de Paris entérine les conclusions de Servin et, par arrêt du 22 décembre, interdit aux jésuites d'enseigner à Paris. L'arrêt figure en fin de ce volume avec la permission d'imprimer datée du 18 janvier 1612.Les hostilités entre l'Université de Paris et les jésuites ne prirent vraiment fin, faute de combattants, qu'à la suppression de la Compagnie en 1762.("Bibliothèque historique de la France", 44650).Quelques rousseurs.Bel exemplaire, dans sa première reliure de vélin souple.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
S.l., 1610 in-8, [8] ff. n. ch. (titre, préface, extrait des registres de Parlement, sommaire), 323 pp., les pp; 289-297 [Lettre du Cardinal Montalte] étant rejetées à la fin du volume, avec plusieurs ff. vierges les séparant du f. 322-23, veau fauve, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, encadrement de simple filet à froid sur les plats, tranches mouchetées de rouge (rel. du XVIIIe s.). Deux mors avec des manques, coins abîmés, petits trous de vers épars en marge supérieure, galeries de vers en marge inférieure.
Seconde édition (la première de 1595), publiée dans le contexte de l'attentat de Ravaillac, et pour rappeler les sources des précédents attentats. Avec 4 pièces ajoutées, toutes opposées aux doctrines du tyrannicide : Effects espouvantables de l'excommunication de Henry de Valois, & de Henri de Navarre (pp. 257-288) ; Lettre du Cardinal de Montalte (pp. 289-97) ; Discours par lequel il est monstré qu'il n'est loisible au subiet de médire de son Roy, & encor moins d'attenter à sa personne (pp. 297-304) ; Les Soupirs de la France sur la mort du Roy Henry IV (pp. 313-323).Très important pamphlet qui renouvelle les théories les plus extrêmes du tyrannicide à l'occasion de l'attentat manqué de Jean Châtel contre Henri IV (27 décembre 1594, dans la chambre même de Gabrielle d'Estrées). Comme le démontre amplement Hauser, il n'y a pas lieu de remettre en question l'attribution traditionnelle à Jean Boucher, alors exilé en Flandres.Le curé ligueur, pas remis de ses fureurs anciennes, veut démontrer que l'acte de l'assassin est non seulement juste, mais héroïque, exactement comme il l'avait fait pour l'assassinat de Henri III dans la seconde partie de son De Justa Henrici III abdicatione (1589). Bien sûr, tout cela s'appuie sur la doctrine du tyrannicide, l'incapacité de Henri IV à régner en raison de la fausseté de sa conversion, et se termine par un appel à un nouvel assassin, qui sera, espère t-il, plus heureux que Châtel.SHF, Hauser, 3122.Vignette ex-libris Libro liber. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l. ; chez Julian Jacquin, Imprimeur à Paris 1644 In-12, plein vélin souple muet de l’époque , 14- 20- 93- 177 pp. Reliure fanée, petits accrocs de recouvrement du premier plat. Bon exemplaire.
Bon état d’occasion