De l'Imprimerie de Crapelet. Paris. Maradan. An X - 1802. In-12 (100 x 162mm) dos lisse orné de fleurons et coins veau caramel, tranches marbrées, 155 pages. Pâles rousseurs aux dernières pages sinon bel exemplaire en reliure XIXe simple et élégante. Edition originale. Grand et bel ex-libris armorié avec la devise suivez raison, et l'adresse de Westport House, sans doute d'un membre de la famille de John Browne, pair d'Irlande.
Reference : ORD-10060
Chénier a dit d'Adélaïde de Souza, qu'elle était de ces femmes qui figurent avec le plus de distinction parmi les romanciers modernes. Elle fut en effet une des principales femmes de lettres de son époque.
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Paris, Maradan Impr. de Crapelet, Paris, Maradan Impr. de Crapeletan X - 1802 ; in-12, cartonnage bradel papier marbré vert, pièce brune, non rogné. (Goy et Vilaine) 155 pp.ÉDITION ORIGINALE du troisième roman de l’auteur, publié l’année où Madame de Flahaut, femme aux principes quelque peu instables, épouse le riche aristocrate portugais José Maria de Souza, ambassadeur du Portugal à Paris. “Dans cette charmante nouvelle, l’auteur semble avoir voulu imiter la manière de Sterne” dit Girault de St. Fargeau dans Revue des romans II, p. 317. C’est le journal de Charles Lenox, relatant ses pensées secrètes, ses actions. Orphelin de sa mère, il vit à la campagne avec son père. Ils font connaissance avec un seigneur du voisinage, lord Seymour, et ses trois filles. L’aînée aime les chevaux et la chasse, la seconde, élevée par un tante riche, fait la spirituelle et la savante. Charles devient amoureux de Marie, la plus jeune, la plus discrète. Il l’épouse après quelques incidents causés par la résistance de la famille et par une jalousie d’amant. “Aimable et bonne Marie, tu as vaincu mes préventions, détruit ma susceptibilité, calmé ma jalouse inquiétude ; je voulais te dominer, ta douceur m’a soumis.” Avec cet aveu s’achève le journal de Charles. Exemplaire finement relié à toutes marges, qq. mouillures marginales. Sur un plat de la couv. muette conservé, ex-libris manuscrit : Mde De Ste Colombe, née Courais.
1995 1995. Charles P. Marie: De Bergson à Bachelard essai de poétique essentialiste/ 1995 . Charles P. Marie: De Bergson à Bachelard essai de poétique essentialiste/ 1995
Bon état
LUCAS (Charles) - Recueil provenant de la bibliothèque personnelle de Charles Lucas
Reference : 37107
Ensemble de 62 pièces reliées en 4 volumes in-8°, 3 de demi-chagrin vert, dos à nerfs et un de demi-maroquin vert, dos lisse orné d'un décor romantique doré (reliures de lépoque).
Précieux recueil de 62 pièces (dont 15 en double), composé en partie de ses propres uvres, constitué par Charles Lucas pour sa bibliothèque personnelle. Chaque volume est précédé d'un index de sa main.Charles Lucas (1803-1899) est l'homme "qui, sans conteste, pendant le XIXe siècle, a le mieux incarné les ambitions et les ambiguïtés de la réforme pénitentiaire (...) et a fondé la Science des prisons" (J.G. Petit).Il personnifia le libéralisme pénal de la Restauration, jetant les bases d'un système pénitentiaire qui récusait l'emprisonnement perpétuel. Guizot le nomma inspecteur des prisons dès le changement de régime, en 1830. Il demeura trente-cinq ans à ce poste.À partir de 1830, l'engouement pour l'amélioration du système pénitentiaire suscita des centaines d'ouvrages. Charles Lucas se constitua une très riche bibliothèque spécialisée, augmentée des nombreuses brochures que l'inspecteur général des prisons recevait. On trouve ici une importante réunion de 21 plaquettes traitant de la colonie agricole du Val d'Yèvre qu'il avait fondée, en 1841, pour recevoir des jeunes délinquants. Après avoir acheté 140 ha de marais au Val dYèvre près de Bourges, Charles Lucas soumit son projet au ministère de lIntérieur qui ne le retint pas. En 1846, il décida de se lancer personnellement dans "laventure". La construction coûta 450.000 francs et lEtat alloua 80 centimes par jour et par colon qui furent transférés de la prison de Fontevraud dès 1847 : 100 en 1850 puis 400 en 1860. En 1865, Charles Lucas devenu aveugle fut remplacé par son fils docteur en droit. En 1872, la colonie fut louée, puis acquise par lEtat et "nationalisée". La loi de 1912 sur les tribunaux pour enfants entraîna une réduction progressive des effectifs jusquen 1924 pour le Val dYèvre ferma définitivement.
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1851 Lithographie en noir et bistre - Format 18,5 x 12 cm environ sur une feuille de papier fort de 25,5 x 16 cm - Paris vers 1850 -
D'après A. Lacauchie - Avec une notice biographique de quelques pages-
4 pages en 2 feuillets in8 - 25,5x16 cm - ensemble extrait du Trombinospe par Touchatout vers 1870 - rousseurs -