Paris, Compagnie des Libraires Associés, 1725. Deux volumes in-12. Titre, 312pp. (première partie de Zayde) et XCVIII pp. (Traité de l'Origine des Romans), feuillet de privilège in-fine - Titre et 324 pp. Petits trous de vers affectant la marge inférieure du tome I sans atteinte au texte puisque la marge est grande. Le reste est en bon état. Veau fauve d'époque, dos à nerfs orné de caissons fleuris, pièces de titre et de tomaison rouges, tranches rouges. Coiffes supérieures arasées et mors fendus en tête. La pièce de titre du premier volume a été changée anciennement.
Reference : 21337
L'attribution à Madame de La Fayette de Zayde remonte au XVIIIe siècle, époque à laquelle Huet confirma et montra au P. Martin des lettres qu'il avait reçu de la comtesse dans lesquelles elle lui demandait d'examiner et de corriger son roman Zayde à l'aide d'un crayon rouge, et étant lui même très ami avec M. De Segrais, il était certain que ce n'était pas lui l'auteur. En fait, il semble que ce soit une oeuvre collective, comme c'était souvent le cas, et que Jean Segrais contribua pour une grande part à ce roman, ainsi que la Rochefoucauld. Frère, Ciaronescu 62219.
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Par La Compagnie des libraires, à Paris 1719, In-12 (9x16cm), (2) 312pp. cviij (2) et (2) 324pp., relié.
Nouvelle édition après la première, très rare, parue en 1670. Le Traité sur l'origine des romans de Huet, sous forme de lettre à Segrais, se trouve à la fin de la première partie de Zaïde. Exemplaire aux armes deCharlotte Emilie Le Fèvre de Caumartin de La cour de Balleroy, fille deLouis-François Le Fèvre de Caumartin, seigneur de Boissy, et épouse du Marquis de la Cour de Balleroy. Les armes féminines sont rares et recherchées, peu de femmes ayant constitué des bibliothèques à leurs armoiries. La Marquise de Balleroy, dédécée en 1749, s'installa en Normandie, et s'occupa d'une intense correspondance avec la plus haute noblesse dont elle était issue. Reliures en plein veau brun moucheté. Dos à nerfs ornés. Pièces de titre en maroquin havane, pièces de tomaisons de veau brun moucheté. Coiffe de tête du tome II arrachées. Une tache brune en coin sur les 10 premiers feuillets du tome I, allant s'estompant, cette tache reprenant ensuite, s'élargissant puis disparaissant. Une zone plus brune en bordure du coin droit du tome I, sur le plat supérieur. Malgré quelques défauts, bel exemplaire. On considère aujourd'hui que Zaïde fut une oeuvre commune de Segrais et Madame de La Fayette, dont la princesse de Clèves paraîtra en 1678. Segrais était son secrétaire, et on pense qu'il fournit les matériaux et les recherches historiques alors que Madame de La Fayette en assura l'entière rédaction. L'action se situe en Espagne au IXe siècle,Consalve, fils de l'un des plus grands comtes de Castille, recueilleZaïde, fille d'un prince musulman, à la suite d'un naufrage. Très vite, il s'éprend d'elle, mais les deux jeunes gens ne parlent pas la même langue... - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris : Compagnie des Libraires associés, 1725 Deux volumes in-12, (2)-xcviii-(2)-312-(2)-324 pages. Veau porphyre de l'époque, dos lisse fleuronné.
Le second roman de Madame de La Fayette. La première édition de cette histoire héroïque hispano-mauresque parut à Paris en 1670-1671.Dans son Siècle de Louis XIV, Voltaire écrit : "Sa Princesse de Clèves et sa Zaïde furent les premiers romans où l'on vit les mœurs des honnêtes gens, et des aventures naturelles, décrites avec grâce. Avant madame de La Fayette, on écrivait d'un style ampulé de choses peu vraissemblables."Ségrais, banni de la maison de Mademoiselle pour avoir blâmé son mariage avec Lauzun, fut reçu dans celle de madame de La Fayette. Pendant le séjour qu'il y fit, elle composa ses romans de Zaïde, et de la Princesse de Clèves, qu'elle le pria de faire paraître sous son nom. Il ne voulut pourtant pas qu'on ignorât qu'elle en était l'auteur ; il a écrit ces propres paroles : "La Princesse de Clèves est de madame de La Fayette : Zaïde est aussi d'elle. Il est vrai que j'y ai eu quelque part, mais seulement pour la disposition du roman". Huet, évêque d'Avranches, joignit son témoignage à celui de Ségrais, en déclarant qu'il avait vu madame de La Fayette composer Zaïde, et qu'elle le lui avait communiqué tout entier pièce à pièce. Ce fut pour mettre en tête de Zaïde qu'il fit son Traité de l'origine des romans. (Michaud, Biographie universelle)