Rouen et Caen, Lestringant et Massif, 1896. In-4 de 160 pages plus 6 feuillets d'épitre et 87 feuillets. Réimpression du Traité de 1589, traduit en français par Jacques de Cahaignes, par la Société des Bibliophiles Normands, avec une introduction extrêmement bien documentée de 156 pages par Emile Travers. Tirage extraordinaire à 200 exemplaires seulement. Broché non coupé en bon état (première couverture remontée, la seconde avec des petits manques).
Reference : 20486
Julien Le Paulmier de Grantemesnil, médecin célèbre, est né près de Saint-Lô en 1520, est mort à Caen en 1588. Son habileté reconnue le fit appelé auprès de Charles IX ; plus tard il fut attaché au duc d'Anjou qu'il accompagna dans les Pays-Bas. Henry III le combla de présents et lui donna des titres de noblesse. En 1588, il publia le premier traité complet sur le cidre, dans lequel il met cette boisson au-dessus du vin. On rapporte que devenu hypocondre à la suite du massacre de la Saint-Barthelemy, il se retira en Normandie et dut principalement au cidre, sa tardive guérison. Jacques de Cahaignes, traducteur du traité de 1589 était un de ses élèves. Oberlé.
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Julien Le Paulmier, traduit en français par Jacques De Cahaignes, Réimprimé avec une Introduction par Émile Travers
Reference : 391
(1896)
Traité du vin et du sidre (De vino et pomaceo) de Julien Le Paulmier, traduit en français par Jacques De Cahaignes, Réimprimé avec une Introduction par Émile Travers chez H. Lestringant et P. Massif en 1896. Édition numérotée 71/200. Le livre mesure 16x21 cm et pèse 0,700 kg (c) pour 160 87 pages. Reliure d'époque cartonnée. Le livre est en très bon état, rousseurs éparses, plusieurs pliures de lecture, dos insolé.
INTRODUCTION Le De Vino et Pomaceo, de Julien Le Paulmier, et la traduction de cet ouvrage, donnée sous le titre de Traité du Vin et du Sidre, par Jacques de Cahaignes, ont obtenu dans leur temps un succès mérité. Ces volumes, devenus rarissimes, sont de nos jours curieusement recherchés par les bibliophiles ainsi que par tous ceux qui, depuis de longues années déjà, se préoccupent des perfectionnements à apporter à la culture des pommiers et à la fabrication du cidre, ou qui étudient les effets hygiéniques d'une boisson dont l'usage tend à se généraliser. C'est, en effet, au livre du médecin normand, vieux de plus de trois siècles, que les traités modernes d'agriculture ou de pomologie ont emprunté presque toujours ce qu'ils ont dit des origines du cidre, des anciennes variétés de fruits, des propriétés du breuvage tiré des pommes; c'est chez lui aussi que des praticiens éminents ont puisé quelques-unes de leurs théories sur l'emploi du cidre pour le traitement de certaines affections. Mais les uns et les autres ont souvent recherché en vain les textes de Julien Le Paulmier et de son translateur; ils ont dû se borner à en citer quelques passages de seconde main, et par conséquent avec des chances d'inexactitude. En rééditant le Traité du Vin et du Sidre, en livrant au public une réimpression fac-simile de l'ouvrage presque introuvable de Julien Le Paulmier, la Société des Bibliophiles normands ne se borne pas à satisfaire le goût des amateurs de livres précieux; elle fournit à l'une des industries agricoles les plus importantes de la Normandie et d'une partie de la France des éléments d'information d'une haute valeur. Tout en restant fidèle à son programme, elle rend donc service à des intérêts de premier ordre et fait acte de patriotisme, au moins local. Bibliophiles et cultivateurs lui en sauront gré. Avant de parler de l'ouvrage, il convient de dire ce que furent l'auteur et le traducteur. Je ne puis parler ici aussi longuement qu'il le faudrait sans doute, de Julien Le Paulmier et de Jacques de Cahaignes, de leur vie, de leurs œuvres et de leurs familles qui, l'une et l'autre, comptèrent plusieurs générations d'hommes de mérite. J'entrerai cependant au sujet des Le Paulmier dans des détails qui, je l'espère, ne seront pas jugés inutiles.