Paris, Calmann Lévy, 1878. Deux volumes in-8 de 473 et 453 pages. Pâles rousseurs. Beau demi-maroquin rouge, dos à nerfs, date en pied, tranches marbrées. En très bon état.
Reference : 17779
Ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé et docteur en philosophie, Jules Simon est élu député en 1848. Il refuse de prêter serment à Napoléon III. Opposant à l'Empire, il est élu au Corps législatif en 1863 ; le 4 septembre 1870, il devient membre du gouvernement de la Défense nationale ; ministre de Thiers, il démissionne en mai 1871 par opposition à la droite monarchiste. Sénateur inamovible à partir de 1875 et républicain modéré, il est appelé par Mac-Mahon à la succession de Dufaure à la présidence du Conseil en décembre 1875. Le clergé, par la voix de Mgr Dupanloup, fait preuve d'hostilité à son égard, à la suite de son action en faveur d'un enseignement primaire obligatoire. Mac-Mahon croit pouvoir, en lui confiant la présidence du Conseil, dissocier les républicains modérés des partisans de Gambetta. D'une vive intelligence, lui seul sait mettre en valeur les deux orientations possibles d'une même profession de foi : « Je suis, vous le savez, profondément républicain et profondément conservateur », dit-il, en se présentant tour à tour à la Chambre et au Sénat, après le choix de Mac-Mahon. Jules Simon entre dans l'histoire à l'occasion de la journée du 16 mai 1877. La Chambre vient d'abroger une loi confiant aux jurys le jugement des délits de presse au profit des instances correctionnelles. Le 16 mai, le président de la République écrit au chef du gouvernement pour lui rappeler l'orientation dualiste de la République. « Si je ne suis pas responsable, comme vous, devant le Parlement, j'ai une responsabilité devant la France. » Il est reproché, en fait, au gouvernement, de ne pas partager les orientations du président de la République qui « à lui seul, était un pouvoir public indépendant ». Jules Simon démissionne. Après l'avis conforme du Sénat et la dissolution de la Chambre, c'est une active campagne électorale qui confirmera, après le succès des républicains, la soumission de Mac-Mahon et l'irresponsabilité présidentielle face à la responsabilité solidaire et individuelle des ministres. Par la suite, cet anticlérical épris de liberté individuelle se signale par son opposition à Jules Ferry en 1880, partagée par le Sénat qui ne laissa pas passer l'article 7 par lequel le gouvernement voulait interdire l'enseignement aux congrégations non autorisées. Il est élu à l'Académie française en 1875.
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Paris, Calmann Lévy éditeur, ancienne maison Michel Lévy frères, 1878 2 volumes In-8 (14 x 22,5cm) Reliure d'époque demi-basane chagrinée vert foncé à coins; dos à 4 caissons ornés de motifs dorés et 5 faux nerfs ornés de pointillés dorés; filet doré aux coiffes; mors des plats et coins soulignés de doubles filets dorés; papier de couvrure des plats et gardes marbrés, à dominante verte sur les plats; têtes dorées. Vol.1: 1faux-titre, 1titre, 473p., 1feuillet; Vol.2: 1faux-titre, 1titre, 453p., 1feuillet. Reliure en bon état; rousseurs, pâles mais importantes en surface; cachets d'ex-libris.
1ère édition de cet ouvrage de Jules SIMON (1814-1896), philosophe et homme politique républicain modéré qui fut député, puis ministre de l'Instruction publique dans le gouvernement de Thiers: récit d'événements politiques dont il fut acteur ou témoin, des élections et séances à Bordeaux de l'Assemblée nationale, en février 1871, à la démission de Thiers le 24 mai 1973; avec nombreuses citations (débats de l'Assemblée, etc). Exemplaire relié, complet en 2 volumes.
P., Calmann-Lévy, 1878, 2 vol. in-8°, 473 et 453 pp, reliure demi-chagrin havane, dos à 4 nerfs filetés, titres et tomaisons dorés, caissons à froid (rel. de l'époque), rousseurs, bon état (Le Quillec, 4258)
Il s'agit du complément des “Souvenirs du quatre septembre” (1874), donné pour expliquer l'action au gouvernement de Thiers de l'un des hommes de la Défense Nationale. — En février 1871, après la chute du Second Empire lors de la guerre contre la Prusse, Adolphe Thiers devient chef du pouvoir exécutif. En mai de la même année, son gouvernement ordonne l'écrasement de la Commune de Paris. Le 31 août 1871, il devient le premier président de la Troisième République.
Calmann Lévy, Ancienne Maison Michel Lévy Frères à la Librairie Nouvelle 1878 In-8 relié 23 cm sur 15. 473, 453 pages. 2 tomes. In-8 23 x 15 cm. Reliures de l’époque demi-basane fauve, filets dorés. Dos à 5 nerfs ornés de roulettes dorées, caissons ornés de fers dorés, pièces de titre et de tomaison de cuir rouge. 473 - 453 pp. Exemplaires en bon état.. Bon état d’occasion.
En février 1871, après la chute du Second Empire lors de la guerre contre la Prusse, Adolphe Thiers devient chef du pouvoir exécutif. En mai de la même année, son gouvernement ordonne l'écrasement de la Commune de Paris. Le 31 août 1871, il devient le premier président de la Troisième République. Bon état d’occasion
CALMANN Lévy. 4ème édition. 1879. In-12. Broché. Bon état, Couv. défraîchie, Coiffe en pied abîmée, Quelques rousseurs. 453pp. . . . Classification Dewey : 320-Science politique
Les travaux législatifs. La libération du territoire. Le 24 mai Classification Dewey : 320-Science politique