Paris, Charles Gosselin et Furne, 1836
Reference : 002795
2 volumes in-12 (17,4 x 11,8 cm), demi-maroquin turquoise à grain long, coins, dos lisse orné, non rogné, couverture et dos conservés (reliure signée Durvand). Edition originale. (dos passé vert, petits frottements, défauts sur les coins, quelques légères piqûres, déchirure en marge t.1 p. 217). // 2 volumes 12° (17,4 x 11,8 cm), long-grained turquoise three-quarter morocco, smooth spine tooled, uncut, soft cover and spine preserved (binding signed Durvand). First edition. (spine faded to green, small rubbings, defects on corners, some light spots, marginal tear vol. 1 p. 217).
Henri Picard et Fils
M. Christian Picard
126 rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
France
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Conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne. <br />
Paris Furne et Gosselin 1836
Deux volumes in-8 (221 x 142 mm), broché, couverture jaune, non rogné. Edition originale. (défauts d'usage, dos restaurés, quelques traces sur les couvertures, quelques légères rousseurs). // Two octavo volumes (221 x 142 mm), softbound, yellow soft cover, uncut. First edition. (defects of use, spines restaured, some stains on covers, some light brownings).
Paris Furne et Gosselin 1836
Deux volumes in-8 (211 x 136 mm), demi-maroquin vert, coins, dos à cinq nerfs orné, tranches mouchetées (reliure anglaise de l'époque). Edition originale. Tampon Rosstrevor House Library sur la première page de garde. (dos passé, défauts d'usage, coiffes usées, coins émoussés, quelques feuillets mal alignés, rousseurs). // Two octavo volumes (211 x 136 mm), green three-quarter morocco, spine tooled raised on five bands, sprinkled edges (contemporary binding). First edition. Stamp Rosstrevor House Library on first end-paper. (spine faded, defects of use, top and bottom of spine used, corner bumped, some leaves not well lined-up, brownings).
Paris, Charles Gosselin et Furne, 1836
2 volumes in-8 (205 x 132 mm), viij - 322 - 328 pp., demi-veau beige, dos à quatre nerfs orné de filets dorés et noirs, et de petits fleurons à froid, tranches mouchetées (reliure d'époque). Edition originale. (coiffes usées, frottements sur les charnières, t. 1 mors du plat supérieur fendu, rousseurs). // 2 octavo volumes (205 x 132 mm), viij - 322 - 328 pp., beige quarter calf, spine raised on four bands tooled with gilt and black fillets, and small blind flowerets, sprinckled edges (contemporary binding). First edition. (top and bottom of spine used, rubbings on hinges, vol. 1 join of top cover cracked, brownings).
P., Charles Gosselin, Furne et cie, 1841, pt in-4°, (4)-xl-424 pp, introduction par Jules Janin et nouvelle préface de Lamartine, un frontispice et 11 gravures hors texte sous serpentes roses légendées, nombreuses vignettes dans le texte, reliure plein chagrin bordeaux, dos à 4 nerfs filetés soulignés à froid, caissons à froid à décor doré, titres dorés, décor doré et filets à froid d'encadrement sur les plats, coupes filetées, dentelles intérieures dorées, gardes de papier moiré, tranches dorées (rel. de l'époque), bon état. Très bon exemplaire sans rousseurs
Première édition illustrée et premier tirage, dite édition "Keepsake", en partie originale, comportant 12 planches (frontispice compris) hors texte d'après Marckl, gravées sur bois par Quartley, Dujardin, Herbert, Piaud et Timms, vignettes sur bois dans le texte, et 10 titres-frontispices compris dans la pagination (Carteret III, p. 366 ; Vicaire, IV, 976-77; Talvart XI, 19E) — L'édition originale (non illustrée) date de 1836. – Jocelyn, poème de Lamartine, est le journal et la confession d'un prêtre. Jocelyn est entré au séminaire afin de pouvoir abandonner à sa soeur sa part d'héritage et lui permettre d'épouser l'homme qu'elle aime. Les événements de 1793 l'obligent à se réfugier dans une grotte solitaire des Alpes. Un émigré, poursuivi par les soldats, meurt dans la montagne en confiant à Jocelyn son fils Laurence. Les deux jeunes gens vivent dans les bois, pleins de santé et de bonheur, attirés l'un vers l'autre par de vagues désirs. Enfin, Jocelyn découvre que Laurence est une femme, et une femme qui l'aime tendrement. Un jour, Jocelyn est appelé auprès de son évêque, prisonnier et mourant. Le vieillard lui confère les ordres, afin de pouvoir se confesser à lui. Une soeur de charité va annoncer à Laurence le sacrifice de Jocelyn. Deux années se passent. Jocelyn est devenu curé de Valneige. Après avoir longtemps souffert, il a conquis la paix du coeur. Laurence, pour s'étourdir, s'est jetée dans les plaisirs du monde. Quelques années après, elle vient mourir dans la montagne où elle a vécu heureuse, et c'est Jocelyn qui reçoit sa confession. L'amour, à la fois ardent et chaste, des deux jeunes gens, la grandeur du sacrifice chez Jocelyn, la sérénité où son âme arrive à la fin, les descriptions de la nature amples et abondantes, une pensée philosophique élevée côtoyant parfois une poésie intime et familière, des épisodes de toute beauté comme ceux des Laboureurs, de I'ordination de Jocelyn, des funérailles de Laurence, tels sont les principaux mérites de cette oeuvre. (Imago Mundi)
Paris, Librairie de Furne et Charles Gosselin, 1836 2 vol. (140 x 220 mm) de VIII-322 pp. ; [2] ff. et 328 pp. Demi-basane bleu nuit, dos à nerfs, titre et filets d'encadrement dorés, étui (reliure de l'époque signée F. Debalski). Edition originale.
« Jocelyn est un homme sensible et passionné que des circonstanes et des vertus jettent dans le sanctuaire, et qui devient curé de village. » Comme Lamartine en avertit son lecteur, ce texte est « un fragment d'épopée intime » qui doit « (...) être lu comme cela fut écrit. C'est un rêve d'un coeur de seize ans ». À ce « rêve », l'auteur travaillera pendant quatre ans et ce qui ne devait être qu'un poemetto de deux chants devint une épopée qui en compte sept, composés de plusieurs milliers de vers, « demain je termine la copie de huit mille vers que j'ai promis à Gosselin », annonce-t-il à un ami le 14 novembre 1835. Enfin achevée, succède à la tâche d'écrire celle, dirait-on aujourd'hui, de promouvoir. Lamartine s'y attelle avec beaucoup d'ardeur, touchant nombre de critiques et d'influents personnages, mais sans se douter du succès qui allait survenir à quelques jours seulement de la sortie en librairie : « Jocelyn (...) a fait son trou plus large que je ne croyais. C'est une fureur, une rage. Cela passe les Premières Méditations en succès unanime. Cela se lit dans les cours de tous les professeurs, dans les collèges, et cela s'en va par milliers d'exemplaires » (lettre à Virieu) ; « Jocelyn triomphe d'heure en heure dans le coeur des femmes » confie-t-il encore à Sainte-Beuve) et, à Cazalès : « Je passe mon temps (...) à répondre à des billets parfumés ». Enfin, la gloire appportant avec elle l'argent, il écrit à un autre : « Mon poème a un succès inouï. C'est magnifique ! Je ne m'y attendais pas ! Mon libraire me dit que je gagnerai 400.000 francs ! ». Bon exemplaire, très pur, en reliure d'époque signée.