1929 Paris, Bernard Grasset éditeur, série des Oeuvres de madame Colette dans la Bibliothèque Grasset, 1929. Exemplaire numéroté sur vélin chiffon. In-8 broché de 237 pp. Couverture rempliée, titre bleu nuit. Très bon état extérieur et intérieur. Non rogné et en partie non coupé.
Reference : 18599
Le Livre Penseur
Dominique Bolland
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Paris, Mercure de France, (10 février) 1907. 1 vol. (120 x 185 mm) de 265 p. et 1 f. Bradel toile bleu ciel, pièce de titre, fleuron doré au dos, date en pied, tête dorée, couvertures conservées. Édition originale. Un des 29 exemplaires sur hollande (n° 19) - seul papier après 5 exemplaires sur Japon.
« Beaucoup de chefs-d’œuvre de Colette doivent aux lieux qui les inspirèrent. Ainsi Rozven et la Bretagne donnèrent naissance au Blé en herbe, La Treille muscate et la Provence à La Naissance du jour. La Retraite sentimentale est comme illuminée par la beauté et la poésie des Monts-Bouccons, propriété située près de Besançon que Willy avait offerte à Colette en 1901 et que le couple conserva jusqu’en 1905 […]Il vient véritablement clore le cycle des Claudine. Annie, l’héroïne de Claudine s’en va, et Claudine sont réfugiées à Casamène – transposition romanesque des Monts-Bouccons – alors que Renaud, l’un des modèles de Willy, s’éteint peu à peu et meurt à Paris » (notice sur le site des Amis de Colette au sujet de La Retraite sentimentale). Colette avait épousé Henry Gauthiers-Villars, dit Willy, en 1893, avant de divorcer d’avec son Pygmalion cavalier en 1906 et de publier l’année suivante ce premier roman, plus grave et plus profond que les précédents, signé de son seul nom. Octave Mirbeau en saluera « les trente dernières pages, belles comme L’Ecclésiaste ». Cet opus est le dernier à mettre Claudine en scène et marque la transition entre la première période de Colette et son œuvre future, laissant son héroïne revenir dans sa maison natale de Montigny-en-Fresnois – double romanesque de Saint-Sauveur-en-Puisaye –, entourée de ses bêtes et découvrant, dans ses jardins retrouvés, de nouvelles raisons d’espérer : « Quelle amertume d’abord, – mais quel apaisement ensuite ! – de découvrir, – un jour où le printemps tremble encore de froid, de malaise et d’espoir, – que rien n’a changé, ni l’odeur de la terre, ni le frisson du ruisseau, ni la forme, en boutons de roses, des bourgeons du marronnier… Se pencher, étonnée, sur la petite coupe filigranée des anémones sauvages, vers le tapis innombrable des violettes, – sont-elles mauves, sont-elles bleues ? – caresser du regard la forme inoubliée des montagnes, boire d’un soupir qui hésite le vin piquant d’un nouveau soleil, – revivre ! revivre ! avec un peu de honte, puis avec plus de confiance, retrouver la force, retrouver la présence même de l’absent dans tout ce qu’il y a d’intact, d’inévitable, d’imprévu et de serein dans la marche des heures, dans le décor des saisons… » Bel exemplaire.
Beaucoup de chefs-d’œuvre de Colette doivent aux lieux qui les inspirèrent. Ainsi Rozven et la Bretagne donnèrent naissance au Blé en herbe, La Treille muscate et la Provence à La Naissance du jour. La Retraite sentimentale est comme illuminée par la beauté et la poésie des Monts-Bouccons, propriété située près de Besançon que Willy avait offerte à Colette en 1901 et que le couple conserva jusqu’en 1905. Le roman, le premier ouvrage publié par Colette après la séparation de biens entre les époux Gauthier-Villars, vient véritablement clore le cycle des Claudine. Annie, l’héroïne de Claudine s’en va, et Claudine sont réfugiées à Casamène – transposition romanesque des Monts-Bouccons – alors que Renaud, l’un des modèles de Willy, s’éteint peu à peu et meurt à Paris. Si on retrouve dans le roman, notamment dans les personnages d’Annie et de Marcel, le fils de Renaud, quelques traits caractéristiques du style Willy, c’est une toute autre voix qui se fait entendre. Un lyrisme teinté de nostalgie qui se déploie notamment dans les dernières pages de l’ouvrage qui comptent parmi les plus belles de l’œuvre. C’était en tout cas l’avis d’Octave Mirbeau : « Les trente dernières pages de La Retraite sentimentale sont belles comme L’Ecclésiaste ». Revenue dans la maison natale de Montigny, Claudine y évoque avec justesse et émotion la solitude auprès des livres et des bêtes, l’absence de l’être aimé, la vie après l’amour et la nostalgie de l’enfance. Toute l’œuvre à venir est déjà là ! vol in-8, 20x15, relié demi cuir à bandes, tranche de tête dorées à l'or fin, dos à nerfs, 238 pp. Couvertures d'origines conservés avec dos, superbe ! Exemplaire sur vélin pur chiffon numéroté 989 Paris Grasset, achevé d'imprimé 27 décembre 1929 D'autres volumes de Colette avec la même reliure en vente, groupez les achats ! ref/238
Folio 1972 1972. Colette: La retraite sentimentale/ Folio 1972 . Colette: La retraite sentimentale/ Folio 1972
Etat correct
1947 1947. Colette: la retraite sentimentale/ Mercure de France 1947 . Colette: la retraite sentimentale/ Mercure de France 1947
Bon état
Paris, Mercure de France, 1907. Un vol. au format in-12 (188 x 113 mm) de 265 pp. Reliure de l'époque de pleine percaline satinée et chinée taupe, plats jansénistes, dos lisse orné de filets dorés, doubles filets dorés en queue, pièce de titre de maroquin vieux-rouge, titre doré.
Edition originale (pourvue d'une mention fictive d'édition en page de titre). Un des exemplaires numérotés ; d'un tirage non justifié. ''La Retraite sentimentale marque la fin des récits que Colette a dédiés à Claudine. C’est un voyage de la mort vers la vie à travers des saisons, intime et sensuel à la fois. Malade, Renaud son grand amour est là-bas dans un sanatorium. Autour de la Casamène, qui abrite Claudine ainsi que son amie Annie, la verdure est luxuriante. Claudine correspond avec Renaud. Celui-ci reviendra pour mourir peu après. Autant de réflexions et des sentiments vrais à l’égard d’un être chéri. Claudine restera seule à la Casamène entourée de son fidèle Toby-chien et de sa chatte. Et de la nature. Elle vivra avec son souvenir...'' Papier très légèrement oxydé. Petit défaut affectant la marge inférieure du feuillet en regard de la page de titre. Du reste, belle condition. Peu courant.