1936 Paris, NRF Gallimard, 1936. Édition originale, exemplaire du tirage courant avec mention fictive de douzième édition, bien achevé d'imprimer le 5 novembre 1936. In-12 broché de 125 pp. Couverture un peu usagée, brunie en bordure et au dos, sans manque. Intérieur en très bon état.
Reference : 17938
Le Livre Penseur
Dominique Bolland
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Édition originale. Quatre aquatintes d'Alberto Giacometti. Tirage unique à 188 exemplaires sur vélin de Rives - celui-ci un des hors commerce, signé par René Char.Bel exemplaire, bien complet du feuillet volant imprimé mentionnant qu' "Alberto Giacometti est mort le 11 janvier 1966. Retour amont, achevé d'imprimer au moment de sa maladie, n'a pu être signé par lui". Jointe une photographie signée par René Char.Le dernier livre illustré par Giacometti. Paris, Guy Lévis-Mano, [décembre] 1965. 1 vol. (190 x 250 mm) de 58 p., 1 et [3] f. En feuilles, sous couverture à rabats, emboîtage toile grise éditeur, titré au dos. Édition originale. Quatre aquatintes d'Alberto Giacometti. Tirage unique à 188 exemplaires sur vélin de Rives — celui-ci un des hors commerce, signé par René Char. Bel exemplaire, bien complet du feuillet volant imprimé mentionnant qu' "Alberto Giacometti est mort le 11 janvier 1966. Retour amont, achevé d'imprimer au moment de sa maladie, n'a pu être signé par lui".
Retour amont contient quelques uns des beaux poèmes de Char de ces années soixante, dont beaucoup paraîtront - avant ou après cette édition - dans les tirages confidentiels publiés par PAB : Chérir Thouzon, Aux portes d'Aerea, Le Gaucher, Dansons aux baronnies, Lied de figuier, Faim rouge,... Tous rédigés aux Busclats, ils ont pour cadre les paysages et monts du Vaucluse. Les gravures de Giacometti, tirées par Crommelinck en négatif, furent les dernières que l'artiste composa. Familiers de la lithographie et de l'eau-forte - les premieres estampes realisees avec cette technique datent de 1946, dans le cadre des recherches pour l'illustration d'Histoire de rats de Georges Bataille -, Giacometti découvrit l'aquatinte plus tardivement et ce procédé est particulièrement adapté au souhait de René Char, « qui les trouvait ‘exactement dans l'esprit' des textes, [et qui] veilla à ce que les frères Crommelynck obtiennent au tirage un fond nettement et uniment noir et non pas d'un ‘gris délavé', comme il apparaissait aux premières épreuves [...] » (Antoine Coron, René Char, BnF,n p. 170). Ces « gravures en négatif - parmi les plus belles qu'il ait réalisées » furent en effet « ‘ses derniers mots avant qu'il ne parte conclure son destin dans son village des Grisons', selon l'expression de Char à Marcelle Mathieu ». Peu avant ce départ pour l'hôpital de Coire d'où il ne devait pas revenir, Giacommeti prévenait Char qu'il lui expédie "les quatre gravures (...) Ces quatre images se sont fixées dans ma tête, dessinées en blanc sur le fond sombre (c'est le fond qui est mordu à l'acide et pas les traits). Je ne sais pas si le résultat est bon, je n'ai en ce cas aucun jugement objectif, mais je ne peux pas ne pas te les envoyer. Si elles ne te vont pas, je vais faire autre chose, mais j'aimerais mieux avoir des gravures qui ont pour moi un rapport avec les poèmes que des gravures simplement parallèles comme on en fait généralement. Celles-ci seraient ordonnées dans une certaine suite. Devant le titre (frontispice) la montagne (la gravure avec le moins de traits que j'ai fait de ma vie), ensuite dans le livre : I - les hommes à cheval au galop (ils vont quelque part pour quelque massacre). II - l'homme dans les rochers. III - à la fin, l'homme sur le précipice qui regarde dans le vide avec le grand vide du paysage. J'ajoute une variante de l'homme dans les rochers, noire sur gris que je préfère en tant que gravure mais qui va moins bien devant un poème que le blanc sur noir" (Lettre à René Char, 26 septembre 1965). Giacometti est déjà gravement malade, mais a toujours négligé de se soigner. Les épreuves achevées, Il décide néanmoins de quitter Paris le 5 décembre, pour l'hôpital Cantonal de Coire (Canton des Grisons, dans les Alpes suisse). Une bronchite chronique transformée en pneumonie auront raison de son coeur : il décède un mois plus tard, avant d'être enterré le 15 janvier au cimetière de Borgonovo, son village natale de la vallée de Bregaglia, à une petite centaine de kilomètres de Coire, près de Saint-Moritz. Il ne pourra pas signer l'ouvrage, ni aucune épreuve des gravures. René Char, pour l'honorer, rédigera un "Célébrer Giacometti", qui sera intégré à l'édition définitive de Retour amont qui paraîtra, avec les textes seuls, l'année suivante aux Éditions Gallimard. A cette occasion, quelques poèmes auront subi des modifications, mais la structure du recueil resté identique, hormis l'ajout de ce "Célébrer Giacommetti" ; cet hommage sera repris comme texte principal du catalogue de l'exposition Giacometti à la Galerie Engelberts, à Genève, en 1967. Bel exemplaire, bien complet du feuillet volant imprimé mentionnant qu'"Alberto Giacometti est mort le 11 janvier 1966. Retour amont, achevé d'imprimer au moment de sa maladie, n'a pu être signé par lui".
P., Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1941, in-8°, 283 pp, biblio, broché, traces de papier collant sur les gardes, bon état
"Robert Mallet entame sa démonstration par l'affirmation d'une « surindustrialisation au XIXe siècle » (p. 41), surproduction qui a entraîné la crise de 1929 et la nécessité économique d'un retour à la terre dans le monde entier. Il distingue nécessité économique, nécessité politique et nécessité morale, mais pour lui, la première est la plus importante : « La nécessité économique d'un retour à la terre est donc une nécessité de base, commune à toutes les nations, elle peut en être le seul fondement (...). A cette nécessité peuvent s'en ajouter d'autres, d'ordre moral ou politique ». De toute façon elles conduisent inéluctablement à une action économique sans laquelle ces buts ne pourraient être atteints ». Comme Victor Boret, il considère le retour à la terre impossible. L'hérédité paysanne se défait plus vite qu'elle ne s'acquiert, une classe rurale se détruit plus facilement qu'elle ne se crée. « En règle générale, il faut admettre que ceux qui ont abandonné la terre sont à jamais perdus pour elle, car il est vain de replanter un arbre déraciné quand il est mûr » (p. 256). La solution est ailleurs : disperser les industries dans les campagnes, fixer ceux qui ne sont pas encore partis, etc. Les vicissitudes des guerres entraînent donc une certitude et même plusieurs : les agriculteurs doivent être nombreux ; loin de les chasser, la modernisation poussera à leur maintien, qui est possible, alors que leur retour est une utopie. (...) Après toutes les assertions sur la primauté de la nécessité économique, Robert Mallet en vient, à propos de la France de 1941, à parler d'une nécessité économique temporaire » pour subsister et d'une « nécessité morale permanente » (p. 242-243), car on a aussi besoin de nourriture spirituelle..." (Isabel Boussard, “Les arguments économiques en faveur du retour à la terre dans le discours agrarien”, 1988)
Le seuil / Fiction et compagnie 2006 in8. 2006. Broché jaquette. Le livre commence en 1997 à New York où l'auteur est établi depuis dix ans. Il enseigne à Bard College et hésite à accepter l'invitation de son directeur de l'accompagner pour un voyage en Roumanie. Philip Roth lui conseille d'y aller Saul Bellow l'en dissuade. Finalement il part dix jours dans ce pays qu'il a fui en 1986. Entre-temps sa mère est morte le communisme s'est effondré (du moins en apparence). Norman Manea évoque sa vie entre réalité et hallucination dans un décloisonnement des temps et des époques. Né en Bucovine en 1936 il a été déporté en Transnistrie comme tous les Juifs de la région en 1941. Ses grands-parents y périront. À son retour en 1945 il découvre le malaise l'hypocrisie. Bientôt il participe à l'aventure communiste dont il découvre vite la face tragi-comique qui culmine avec Ceaucescu. Mais lorsqu'il choisit l'exil l'auteur sait aussi ce qu'il perd : sa langue seul et dernier ancrage. Le retour du hooligan évoque soixante ans de ténèbres celles de l'Histoire venue obscurcir une vie. Ce qui n'empêche pas un humour parfois burlesque. Le hooligan c'est à l'origine celui de Mircea Eliade avec sa fascination de la violence et de la mort. Mais chez Manea cela devient la figure du rebelle du marginal : du dissident. Pour avoir dénoncé les régimes fasciste et communiste Manea a longtemps été taxé de « nain de Jérusalem » dans son pays. L'évocation de sa propre vie sur un mode onirique et historique par un auteur né en 1936 déporté à l'âge de cinq ans en 1941 et qui à son retour découvre une société du mensonge qui va glisser vers la farce communiste. Un voyage en Roumanie après dix ans d'exil à New York offre les conditions de cette fresque de la mémoire. Un terrible chef-d'oeuvre souvent grinçant et drôle. L'auteur Norman Manea est né en 1936 en Bucovine (Roumanie). Ingénieur de formation il exerce son métier jusqu'en 1974 quand il décide de se consacrer entièrement à l'écriture. En 1986 il obtient une bourse pour passer un an à Berlin puis s'exile à New York. Il est l'auteur d'une dizaine de livres. Le retour du hooligan est son livre le plus important
FRENCH édition - livre de bibliothèque recyclé avec étiquettes et couverture plastifiée - Quelques marques plis de lecture et/ou de stockage mais du reste en bon état de lecture. Expédition sous blister dans une enveloppe matelassée depuis
Paris 1921 - ... Un fort volume in-8 demi maroquin rouge à coins, dos à triple nerfs, titre doré, réunissant: - Baron (L.), L'un d'eux, Maurice Retour (1889-1915). Editions Mariage et famille, Paris, 1937, 195 pp., portrait en frontispice, illustrations hors-texte. - Maupas (Veuve), Le fusillé. S.e., Paris, 1934, 287 pages. - Baron (L.), Pendant la Grande Guerre, Ames de jeunes Normands. Toutain, Caen, 1921, xv, 136 pp., portrait en frontispice et illustrations hors-texte. Rares rousseurs, bel exemplaire.
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