format moyen, cartonnÈ. 147 pages. Photos couleurs. Bon Ètat 1989 Èditions BarthÈlemy
Reference : 22699
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M. Vincent Huchette
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France
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« Montaigne s’appuie sur ‘le premier livre de la conquête des Indes par les Portugais’, histoire écrite en espagnol par Lopez de Castaneda et dont nous avons vu Montaigne utiliser des parties dans ses ‘Essais’ ». Anvers, Jehan Steelsius à l’escu de Bourgogne, 1554. Petit in-8 de (4) ff., 211 ff. Veau havane, double encadrement de filets à froid sur les plats avec fleurons d’angles, dos à nerfs orné de même, tranches dorées, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée. Petit successeur de Simier. 151 x 92 mm.
Seconde édition de la traduction française par Nicolas de Grouchy, parue un an seulement après celle donnée par Michel de Vascosan. Borba de Moraes, I, p. 142 ; Sabin n°11388. Not in the John Carter Brown Library Catalogue. This volume contains the first book of Lopes de Castanheda in which the author gives an account of the voyage of Pedro Alvarez Cabral in India in 1500, in the course of which Brazil was discovered. This first book comprises the account of Cabral's discovery of Brazil. It is worthy of note that the English translation of this first book by Nicholas Lichfield was not published in London till 1582. Pedro Alvarez Cabral est un navigateur portugais né vers 1467 à Belmonte (Portugal), mort probablement vers 1520 peut-être à Santarém (Portugal). Fils de Fernão Cabral et d'Isabel de Gouveia, Pedro Álvares Cabral naît dans une famille noble riche d'une longue tradition au service de la couronne de Portugal. Le jeune homme est très estimé du roi Manuel Ier. Cabral est nommé amiral et prend le commandement d'une escadre de 13 caravelles qui quitte Lisbonne en mars 1500 à destination des Indes. Son objectif est de suivre la route ouverte par Vasco de Gama en 1497 afin de consolider les liens commerciaux établis en Orient et de poursuivre la conquête de nouveaux territoires entamée par son prédécesseur. Cabral suit à la lettre les instructions de Vasco de Gama et fait cap au sud-ouest pour profiter des alizés. Des vents favorables entraînent Cabral si loin vers l'ouest qu'il découvre le 22 avril 1500 ce qu'il prend pour une île et baptise Terre de la Vraie Croix (Vera Cruz). Renommé Santa Cruz (terre de la Sainte Croix) par le roi, ce territoire prendra finalement son nom actuel, Brésil, en référence au bois de brasil, un bois de teinture « couleur de braise » que l'on trouve en abondance. D'après les rapports, Cabral s'efforce de se montrer affable avec les indigènes, qu'il reçoit à bord de sa caravelle. Il prend néanmoins possession des nouvelles terres, qui reviennent de droit au Portugal conformément au traité de Tordesillas (1494), et renvoie l'un de ses navires au Portugal pour en informer le roi. Dorénavant, les cartes de la région montrent une vaste étendue de terre aux frontières mal définies sous domination portugaise, et où font escale les navires partant d'Europe pour rejoindre le cap de Bonne-Espérance et l'océan Indien. Cabral ne reste que quelques jours au Brésil, avant de repartir vers les Indes, mais la deuxième partie de son voyage est marquée par une série d'événements malheureux. Le 29 mai, alors que la flotte double le cap de Bonne-Espérance, quatre caravelles disparaissent. Plusieurs hommes trouvent la mort dans ce naufrage, dont Bartolomeu Dias, le navigateur portugais découvreur du cap en 1488. Le reste de la flotte atteint les Indes et jette l'ancre dans le port de Calicut le 13 septembre 1500. Le zamorin (chef local) lui fait bon accueil et lui permet d'établir un comptoir fortifié. Des disputes ne tardent pourtant pas à éclater avec les marchands arabes, et le comptoir est attaqué le 17 décembre par une importante force armée. La plupart des défenseurs portugais sont tués avant que les renforts n'aient le temps d'arriver. Cabral riposte en bombardant la ville et en capturant dix vaisseaux maures dont il exécute les hommes d'équipage. Il met ensuite cap au sud jusqu'au port de Cochin, où les chefs locaux lui réservent un accueil chaleureux et l'autorisent à faire commerce des précieuses épices, dont il charge les six caravelles qu'il lui reste. Après deux autres escales sur le même littoral, pour compléter son chargement, Cabral prend le chemin du retour le 16 janvier 1501. Il perd encore deux caravelles en route, et c'est à la tête de quatre vaisseaux qu'il rejoint finalement l'embouchure du Tage le 23 juin 1501. "The expedition remained on the coast eight days. The General ordered a high stone cross to be erected here, and named the country. ' La Tierra de Santa Cruz,' or the Land of the Holy Cross, which name will be found on the earliest maps of the Eastern portion of the continent of South America. From here Cabral sent home a caravel, with letters to the King, giving an account of his voyage hitherto, and stating that he had left two exiles here to examine the country; and particularly to ascertain if it were a continent, as it appeared to be from the length of the coast he had passed. He likewise sent one of the natives to show what kind of people inhabited the country." Bartlett, Vol. I, pp. 263-4. « ‘Historia de descobrimento e conquista da india por los Portogueses, por Fernando Lopez de Castaneda. Coïmbre, 1552-1554, 8 vol. in-folio. Cet ouvrage a été entièrement traduit en italien sous le titre suivant : ‘Istoria dell’Indie orientali, scoperte e conquistate de Portughesi… Venise, 1578, 2 volumes in-4. Cet ouvrage est très rare et très recherché, parce que c’est l’histoire la plus complète de la conquête des Indes par les Portugais. Une partie seulement de cette histoire a été réimprimée à Anvers en 1554. Le premier livre aussi seulement a été traduit en français sous le titre suivant : ‘Le Premier livre de l’Histoire de l’Inde, contenant comment l’Inde a été découverte par le commandement du roi Emmanuel’… Paris, 1553, in-4. » (Bibliothèque universelle des voyages, 1808). « L’Ouvrage de Castaneda porte pour Titre ‘Histoire de la Decouverte & de la Conquete des Indes Orientales par les Portugais. Il a été traduit de leur langue en Français, en Italien & en Anglois. Le But de cet historien a été de conserver la Mémoire des Evénemens dont il parle, qui seraient infailliblement tombés dans l’oubli ; puisque, de son temps, il n’y avait plus que quatre Personnes qui eussent quelque Connoissance de ce qui s’étoit passé dans cette Découverte. On ne doutera pas, qu’il ne fût en état d’écrire cette Histoire, si l’on fait attention, qu’ayant demeuré aux Indes Orientales, il s’y étoit uniquement attaché à recueillir des Mémoires, & avoit vécu familierement avec quantité d’Officiers & autres Gens d’Honneur, qui avoient eu Part à la conquête par leurs Actions ou par leurs Ordres. D’ailleurs il s’était procuré la communication d’un grand nombre de Lettres & de papiers d’importance ; &, à son retour en Portugal, il avait voyagé dans toutes les parties du Royaume, pour découvrir des Acteurs ou des Témoins. Enfin, ce ne fut qu’après avoir passé la plus grande partie de sa vie à rassembler des matériaux, qu’il composa son Histoire. Aussi Faria y Sousa lui donne-t-il le premier rang pour l’exactitude & la Fidélité. » (Bibliothèque britannique ou histoire des ouvrages des savants, t. 24, 1746). « Montaigne a lu l’ouvrage de Castaneda ‘Histoire de la découverte et de la conquête des Indes par les Portugais ». Nous savions déjà que sa bibliothèque contenait une traduction en Castillan du premier des huit livres de Castaneda ; mais il ne lisait pas l’Espagnol. C’est donc très probablement dans l’abrégé français que Goulard donna que Montaigne a pu connaitre l’histoire de Castaneda… Voici trois coutumes et une anecdote qui me paraissent en venir : Montaigne Et au quartier par où les Portugais escornerent les Indes, ils trouverent des estats avec cette loy universelle et inviolable, que tout ennemy vaincu par le roy en presence ou par son lieutenant est hors de composition de rançon et de mercy. (I, 16, t. I, p. 94) En une nation, le soldat qui, en un ou divers combats, est arrivé à présenter à son roy sept testes d’ennemis est faict noble. (I, 23, t. 1, p. 158). Castaneda Cachil disoit la coustume inviolable estre qu’en toutes les batailles esquelles les Roys ou leurs lieutenans se trouvoyent, on faisoit mourir sans aucune remission tous les ennemis qui avoyent attendu le combat ou l’assaut. (L. 14, ch. 15, f. 416). Correa sçeut que quiconque en ces isles peut porter à son Roy à diverses fois sept testes d’ennemis tuez en guerre, il est fait chevalier et gentil homme qu’ils appellent Mandarin ». (L. 14, ch. 15, f. 416). […] Pour le Portugal, Montaigne s’appuie sur « le premier livre de la conquête des Indes par les Portugais », histoire écrite en espagnol par Lopez de Castaneda et dont nous avons vu Montaigne utiliser d’autres parties dans ses ‘Essais’ ». (P. Villey, Les Livres d’histoire moderne utilisés par Montaigne, 1972, p. 105). Précieux exemplaire de ce rare récit de voyage en Inde et au Brésil conservé dans sa reliure signée de Petit successeur de Simier.
Chez les Libraires Associés. 1776. In-8. Relié plein cuir. Etat passable, Plats abîmés, Dos abîmé, Fortes mouillures. VIII + 447 pages - une illustration en noir et blanc en frontispice et une carte en noir et blanc dépliante. Fortes mouillures dans tout l'ouvrage, n'altérant pas la lecture du texte. Pages cependant fragilisées en marge. Page de titre en feuillets. Contreplats jaspés. Plats et dos frottés. Epidermures. Pièce de titre abîmée. Motifs dorés. Coiffes abîmées.. . . . Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle
Table : Voyages, établissemens, guerres & commerce des français dans les Indes orientales : Anciennes révolutions du commerce de France - Premièrs voyages des françois aux Indes - Etablissement des françois à Madagascar. Description de cette isle - Les françois font de Surate le centre de leur commerce. Idée decette ville célèbre et du Guzurate où elle est située - Entreprise des françois sur l'isle de Ceylan et sur Saint Thome, leur établissement à Pondichery... - Commerce du Danemarck, d'Ostende, de la Suède, de la Prusse, de l'Espagne, de la Russie, aux Indes Orientales. Questions importantes sur les liaisons de l'Europe avec les Indes : Anciennes révolutions du Danemarck - Le Danemarck entreprend le commerce des Indes - Variations qu'a éprouvées le commerce des Danois aux Indes - Etat du commerce des danois aux Indes - Etablissement d'une compagnie des Indes à Ostende - Raisons, qui ont amené la destruction de la compagnie d'Ostende - Idées générale de l'ancien gouvernement de Suéde - Les Suédois se livrent au commerce des Indes. Sur quelle base est établi ce commerce... Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle
LIBRAIRIE HACHETTE & Cie. 1883. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 1 à 18. Nombreuses gravures en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 910-Géographie générale. Voyages
Sommaire : Chapitre premier : Vue d'ensemble - Indes orientales, Indes et Aryens, Relations des Indes avec les pays étrangers, Langue et religions des Indes, Invasions de l'Hindoustan, Conquête des Indes Classification Dewey : 910-Géographie générale. Voyages
Précieux exemplaire de cette très rare relation de l’expédition Hollandaise aux Indes orientales dans les dernières années du XVIe siècle. Amsterdam, Corneille Nicolas, 1601. In-folio de(1) f., 21, (8) ff. pour l’Appendice, 27 figures gravées dans le texte dont 22 à mi-page. Petite restauration dans le coin supérieur du f. 7 et dans la marge blanche inférieure f. 16 sans atteinte au texte, qq. mouillures marginales sans gravité. Demi-veau fauve à coins, titre en long doré. Reliure vers 1900. 320 x 230 mm.
Très rare première édition française du récit de la seconde expédition hollandaise aux Indes orientales (1598-1600), qui permit aux Hollandais d’établir leur réseau commercial à l’île Maurice, Madura, Célèbes, Ambon, Ternate, Bantam... Brunet, Supp. I, 704; Tiele 786; Alden/ Landis 611/ 68; Adams L1397; Howgego N14; Landwehr, VOC 252, 6. «Précieuse réunion de ces pièces rarissimes, ornées de très curieuses figures sur cuivre [...] Les deux premiers livres sont attribués à Wilhelm Lodewijcksz ou à François de Houtman.» (Chadenat, 6097, à propos de son exemplaire qui réunissait 5 ouvrages dont celui-ci). L’Appendice relié à la suite contient l’un des premiers témoignages des langues parlées dans les contrées visitées, avec un lexique javanais et un de la «langue Malayte,usée par toutes les Indes Orientales et en usage aux Molucques». «Ce second Livre est imprimé en entier dans la cinquième partie des ‘Petits Voyages’ de de Bry. Le Vocabulaire des mots javans et malais, ainsi que le nombre des figures, sont plus considérables dans ce second Livre que dans la cinquième partie des ‘Petits Voyages’». «Outre le mérite de quelques cartes marines dont est enrichie cette relation, elle est très intéressante encore pour le caractère de véracité de son auteur, et par les notions qu’elle procure sur les habitants de plusieurs parties de l’Inde, peu de temps après la découverte de ce pays par les Portugais». (Boucher de la Richarderie, Bibliothèque universelle des voyages, V, p. 10) Jacques-Corneille Neck (1564-1638) prit les commandes de la flotte composée de huit vaisseaux qui quitta le Texel en mars 1598. L’Amiral Warwick était à ses côtés pour le seconder dans cette expédition. Au mois de septembre 1598, ils découvrent et nomment l’Ile Maurice. En novembre de la même année, les vaisseaux arrivent dans la rade de Bantam où ils commercent avec les autochtones. Une partie de la flotte gagne ensuite les îles Moluques, Madura, Java, Célèbes, Madagascar, les îles Banda, Ambon, l’île de Ternate... Ils établissent alors le premier Comptoir de la Compagnie aux Indes Orientales. Les vaisseaux sont de retour à Amsterdam à l’été 1600. Ce voyage mènera à la création, en 1602, de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, qui sera pendant près de deux siècles l’un des piliers de la puissance du capitalisme et de l’impérialisme néerlandais. Précieux exemplaire de cette très rare relation de l’expédition Hollandaise aux Indes orientales dans les dernières années du XVIe siècle.
[ven Doetecom] - LINSCHOTEN, Jan Huygen van (1563 - 1611).
Reference : PHO-1424
(1619)
Amsterdam : J.E. Cloppenburch, 1619 ,3 parties en un volume, in-folio, 315 x 200mm, «Histoire de la navigation de Jean Hugues de Linschot hollandois: aux Indes Orientales» 4pp .(titre,préface,indice des chapitres), «Le Grand Routier de mer de Jean Hugues de Linschot hollandois. Contentant une instruction des routes & cours qui'il convient tenir en la Navigation des Indes Orientales.» 205pp ,2 ffnch (titre et préface), «Description de l'Amérique & des parties d'icelle, comme de la Nouvelle France, Floride, des Antilles, Iucaya, Cuba, Jamaica», 181pp ,. Trois titres, les deux premiers avec des figures allégoriques (Asie, Afrique Europe) et une scène d’un roi sur éléphant , le troisième avec vignette gravée représentant une scène marine encadrée des 4 principaux ports d’Hollande, un portrait de Linschoten entouré de vignettes avec Goa, Mossanbycke, et deux vues de Sainte Hélène , illustré de 31 (sur 36 ) planches gravées dépliantes à double page et vues de Johann et Baptiste ven Doetecom d'après Linschoten , les cartes sont absentes ,relié plein veau , dos à nerfs avec titre , filet sur les plat , plats frottés.
La deuxième édition d’une œuvre qui eu une grande influence sur son siècle ,les deux dernières parties comprennent Le Grand Routier de Mer.. et Description de l'Amérique , traduite ici pour la première fois. Linschoten, un Hollandais né à Delft en 1590, était à Goa entre 1583 et 1589, et avec Willem Barents lors de son deuxième voyage vers la mer de Kara en 1594-95. D'abord publié en néerlandais (Amsterdam, 1595-1596). Il contient le récit le plus complet des Indes orientales et occidentales disponible à la fin du XVIe siècle et il a été remis à chaque navire naviguant de la Hollande vers l'Inde. En plus d'inclure d'importants récits de voyage tirés de sources portugaises, néerlandaises et espagnoles contemporaines, c'est le premier ouvrage à inclure des instructions de navigation précises pour les Indes , informations d’une grande importance, qui ont permis aux hollandais et aux anglais de briser le monopole des portugais dans les Indes orientales et comprend également un excellent compte rendu de l'Amérique. Sabin C.41369/71/2 Van Linschoten va suivre le nouvel archevêque de Goa comme secrétaire, il embarque à Lisbonne en avril 1585, pour un voyage de cinq mois avec escales à Madère, en Guinée, au Mozambique et à Madagascar. En Inde, il se met aussi à recopier les précieuses cartes détenues par les Portugais, et les informations concernant leurs voies maritimes. De retour en Europe, l’aventurier décide de s'engager auprès de ses compatriotes et à l’aide des cartes fournies , ceux-ci ne tardent pas à s’emparer de deux des quatre places fortes lusitaniennes de l’Asie du Sud-Est (Bornéo et Malaca) et prennent une grande part du commerce des épices .