format moyen, cartonné. 147 pages. Photos couleurs. Bon état 1989 éditions Barthélemy
Reference : 22699
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M. Vincent Huchette
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France
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1907 Paris Librairie Hachette et Cie 1907 Un volume grand in°8 reliure pleine toile éditeur 257 pages. Illustré de 58 gravures hors-texte d'après les photographies de l'auteur
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Genève, sans nom (probablement Pellet), 1781 ; 10 tomes in-12 et Atlas in-4 (1780) ; demi-basane fauve, dos à faux-nerfs dorés, pièces de titre et de tomaison bleu-canard, tranches jaunes ; ON AJOUTE : Atlas : demi-veau glacé vert-Empire, dos décoré de fleurons dorés, titre doré (reliure début du XIXe siècle) ; XII, 452 ; VIII, 516 ; VIII, 471 ; VIII, 391 ; VIII, 352 ; VIII, 404 ; XII, 471 ; 426 ; VIII, 362 ; IV, 447 ; portrait de Raynal par F.G. Lardy en frontispice du tome Ier et 9 frontispices gravés, un à chaque tome, eux aussi par Lardy ; Atlas : (4), 22 pp., (1) f. blanc, 50 cartes dépliantes (49 + 17 bis).
Publié en 1771, avec la probable collaboration de D'Holbach et Diderot, l'ouvrage a connu un succès fulgurant dans toute l'Europe et l'Amérique ; son succès est essentiellement dû à la critique sévère du colonialisme, de l'exploitation, de l'esclavage et du mercantilisme des diverses "Compagnies des Indes". Il fut condamné à être supprimé par arrêt du Conseil du 19 décembre 1779 et condamné au feu par arrêt du Parlement de Paris du 25 mai 1781 ; l'auteur fut décrété de prise de corps.Deux petites erreurs de reliure à la table des matières des tomes 1 et 8, auréoles en fin du tome 1er et mouillure en fin fin du tome 3, un mors inférieur restauré, dos légèrement frottés sans aucune gravité ; auréole claire en tête d'une trentaine de cartes, sinon bon exemplaire (les cartes sont sur un papier épais d'excellente qualité) ; malgré ces quelques petits défauts, l'ensemble est tout à fait intéressant et en bon état général ; l'atlas, dans une reliure décorative en bel état, complète fort bien cette édition en format réduit. (Peignot : "Livres condamnés au feu", T.2, p.71 et s.).
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Lyon, Jean Caffin et F. Plaignard, 1642 ; in 8, vélin rigide de l’époque ; [8], 299 pp, [5] pp. bl., (signatures : â4, A-T8) le dernier f. blanc est collé au contreplat de la reliure.
“Edition très rare” nous dit Chadenat (N°2936). Sévillan de naissance, Las Casas suit son père, à dix-neuf ans, qui accompagnait Christophe Colomb lors de son deuxième voyage en Amérique. De retour, il entre chez les dominicains et repart en Amérique, à Haïti puis à Cuba où il est curé. C’est là qu’il a commencé le combat de sa vie: refuser de réduire les Indiens en esclavage, ce qui fit de lui le patron déclaré de ceux-ci. Malgré plusieurs voyages en Espagne et ses liens au plus haut niveau, notamment avec Charles Quint, il n’est jamais arrivé à trouver une solution au problème des mauvais traitements et quelque fois des massacres subis par les Indiens du fait des Espagnols qui commirent dans les Antilles et en Amérique centrale les pires cruautés et des massacres si grands qu’ils furent qualifiés de génocides. Bel exemplaire, très frais.
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Paris, Le Jay et Maradan, 1788 ; 2 tomes in-8 ; demi-chagrin noisette (reliure moderne) ; (4), 282 pp., portrait du capitaine Henri Wilson en frontispice, gravé par Mme Massard d'après I. Russell, grande carte géographique dépliante, 7 planches gravées dont 6 dépliantes ; (4), 274 pp., (3) ff. Errata et Approbation, 8 planches gravées dont 6 dépliantes, soit 17 planches au total ; vocabulaire de la langue Pelew pp. 251-267 du tome II.
Rares petits défauts d'usage : deux-trois petites taches insignifiantes, débuts de plis dépliants déchirés et restaurés au dos, quelques rares petites rousseurs ou bords de quelques feuillets un peu poussiéreux ; état normal pour les exemplaires non rognés, ce qui est le cas ici. Bon état général, bien complet. (Chadenat, 2354)
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« Montaigne s’appuie sur ‘le premier livre de la conquête des Indes par les Portugais’, histoire écrite en espagnol par Lopez de Castaneda et dont nous avons vu Montaigne utiliser des parties dans ses ‘Essais’ ». Anvers, Jehan Steelsius à l’escu de Bourgogne, 1554. Petit in-8 de (4) ff., 211 ff. Veau havane, double encadrement de filets à froid sur les plats avec fleurons d’angles, dos à nerfs orné de même, tranches dorées, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée. Petit successeur de Simier. 151 x 92 mm.
Seconde édition de la traduction française par Nicolas de Grouchy, parue un an seulement après celle donnée par Michel de Vascosan. Borba de Moraes, I, p. 142 ; Sabin n°11388. Not in the John Carter Brown Library Catalogue. This volume contains the first book of Lopes de Castanheda in which the author gives an account of the voyage of Pedro Alvarez Cabral in India in 1500, in the course of which Brazil was discovered. This first book comprises the account of Cabral's discovery of Brazil. It is worthy of note that the English translation of this first book by Nicholas Lichfield was not published in London till 1582. Pedro Alvarez Cabral est un navigateur portugais né vers 1467 à Belmonte (Portugal), mort probablement vers 1520 peut-être à Santarém (Portugal). Fils de Fernão Cabral et d'Isabel de Gouveia, Pedro Álvares Cabral naît dans une famille noble riche d'une longue tradition au service de la couronne de Portugal. Le jeune homme est très estimé du roi Manuel Ier. Cabral est nommé amiral et prend le commandement d'une escadre de 13 caravelles qui quitte Lisbonne en mars 1500 à destination des Indes. Son objectif est de suivre la route ouverte par Vasco de Gama en 1497 afin de consolider les liens commerciaux établis en Orient et de poursuivre la conquête de nouveaux territoires entamée par son prédécesseur. Cabral suit à la lettre les instructions de Vasco de Gama et fait cap au sud-ouest pour profiter des alizés. Des vents favorables entraînent Cabral si loin vers l'ouest qu'il découvre le 22 avril 1500 ce qu'il prend pour une île et baptise Terre de la Vraie Croix (Vera Cruz). Renommé Santa Cruz (terre de la Sainte Croix) par le roi, ce territoire prendra finalement son nom actuel, Brésil, en référence au bois de brasil, un bois de teinture « couleur de braise » que l'on trouve en abondance. D'après les rapports, Cabral s'efforce de se montrer affable avec les indigènes, qu'il reçoit à bord de sa caravelle. Il prend néanmoins possession des nouvelles terres, qui reviennent de droit au Portugal conformément au traité de Tordesillas (1494), et renvoie l'un de ses navires au Portugal pour en informer le roi. Dorénavant, les cartes de la région montrent une vaste étendue de terre aux frontières mal définies sous domination portugaise, et où font escale les navires partant d'Europe pour rejoindre le cap de Bonne-Espérance et l'océan Indien. Cabral ne reste que quelques jours au Brésil, avant de repartir vers les Indes, mais la deuxième partie de son voyage est marquée par une série d'événements malheureux. Le 29 mai, alors que la flotte double le cap de Bonne-Espérance, quatre caravelles disparaissent. Plusieurs hommes trouvent la mort dans ce naufrage, dont Bartolomeu Dias, le navigateur portugais découvreur du cap en 1488. Le reste de la flotte atteint les Indes et jette l'ancre dans le port de Calicut le 13 septembre 1500. Le zamorin (chef local) lui fait bon accueil et lui permet d'établir un comptoir fortifié. Des disputes ne tardent pourtant pas à éclater avec les marchands arabes, et le comptoir est attaqué le 17 décembre par une importante force armée. La plupart des défenseurs portugais sont tués avant que les renforts n'aient le temps d'arriver. Cabral riposte en bombardant la ville et en capturant dix vaisseaux maures dont il exécute les hommes d'équipage. Il met ensuite cap au sud jusqu'au port de Cochin, où les chefs locaux lui réservent un accueil chaleureux et l'autorisent à faire commerce des précieuses épices, dont il charge les six caravelles qu'il lui reste. Après deux autres escales sur le même littoral, pour compléter son chargement, Cabral prend le chemin du retour le 16 janvier 1501. Il perd encore deux caravelles en route, et c'est à la tête de quatre vaisseaux qu'il rejoint finalement l'embouchure du Tage le 23 juin 1501. "The expedition remained on the coast eight days. The General ordered a high stone cross to be erected here, and named the country. ' La Tierra de Santa Cruz,' or the Land of the Holy Cross, which name will be found on the earliest maps of the Eastern portion of the continent of South America. From here Cabral sent home a caravel, with letters to the King, giving an account of his voyage hitherto, and stating that he had left two exiles here to examine the country; and particularly to ascertain if it were a continent, as it appeared to be from the length of the coast he had passed. He likewise sent one of the natives to show what kind of people inhabited the country." Bartlett, Vol. I, pp. 263-4. « ‘Historia de descobrimento e conquista da india por los Portogueses, por Fernando Lopez de Castaneda. Coïmbre, 1552-1554, 8 vol. in-folio. Cet ouvrage a été entièrement traduit en italien sous le titre suivant : ‘Istoria dell’Indie orientali, scoperte e conquistate de Portughesi… Venise, 1578, 2 volumes in-4. Cet ouvrage est très rare et très recherché, parce que c’est l’histoire la plus complète de la conquête des Indes par les Portugais. Une partie seulement de cette histoire a été réimprimée à Anvers en 1554. Le premier livre aussi seulement a été traduit en français sous le titre suivant : ‘Le Premier livre de l’Histoire de l’Inde, contenant comment l’Inde a été découverte par le commandement du roi Emmanuel’… Paris, 1553, in-4. » (Bibliothèque universelle des voyages, 1808). « L’Ouvrage de Castaneda porte pour Titre ‘Histoire de la Decouverte & de la Conquete des Indes Orientales par les Portugais. Il a été traduit de leur langue en Français, en Italien & en Anglois. Le But de cet historien a été de conserver la Mémoire des Evénemens dont il parle, qui seraient infailliblement tombés dans l’oubli ; puisque, de son temps, il n’y avait plus que quatre Personnes qui eussent quelque Connoissance de ce qui s’étoit passé dans cette Découverte. On ne doutera pas, qu’il ne fût en état d’écrire cette Histoire, si l’on fait attention, qu’ayant demeuré aux Indes Orientales, il s’y étoit uniquement attaché à recueillir des Mémoires, & avoit vécu familierement avec quantité d’Officiers & autres Gens d’Honneur, qui avoient eu Part à la conquête par leurs Actions ou par leurs Ordres. D’ailleurs il s’était procuré la communication d’un grand nombre de Lettres & de papiers d’importance ; &, à son retour en Portugal, il avait voyagé dans toutes les parties du Royaume, pour découvrir des Acteurs ou des Témoins. Enfin, ce ne fut qu’après avoir passé la plus grande partie de sa vie à rassembler des matériaux, qu’il composa son Histoire. Aussi Faria y Sousa lui donne-t-il le premier rang pour l’exactitude & la Fidélité. » (Bibliothèque britannique ou histoire des ouvrages des savants, t. 24, 1746). « Montaigne a lu l’ouvrage de Castaneda ‘Histoire de la découverte et de la conquête des Indes par les Portugais ». Nous savions déjà que sa bibliothèque contenait une traduction en Castillan du premier des huit livres de Castaneda ; mais il ne lisait pas l’Espagnol. C’est donc très probablement dans l’abrégé français que Goulard donna que Montaigne a pu connaitre l’histoire de Castaneda… Voici trois coutumes et une anecdote qui me paraissent en venir : Montaigne Et au quartier par où les Portugais escornerent les Indes, ils trouverent des estats avec cette loy universelle et inviolable, que tout ennemy vaincu par le roy en presence ou par son lieutenant est hors de composition de rançon et de mercy. (I, 16, t. I, p. 94) En une nation, le soldat qui, en un ou divers combats, est arrivé à présenter à son roy sept testes d’ennemis est faict noble. (I, 23, t. 1, p. 158). Castaneda Cachil disoit la coustume inviolable estre qu’en toutes les batailles esquelles les Roys ou leurs lieutenans se trouvoyent, on faisoit mourir sans aucune remission tous les ennemis qui avoyent attendu le combat ou l’assaut. (L. 14, ch. 15, f. 416). Correa sçeut que quiconque en ces isles peut porter à son Roy à diverses fois sept testes d’ennemis tuez en guerre, il est fait chevalier et gentil homme qu’ils appellent Mandarin ». (L. 14, ch. 15, f. 416). […] Pour le Portugal, Montaigne s’appuie sur « le premier livre de la conquête des Indes par les Portugais », histoire écrite en espagnol par Lopez de Castaneda et dont nous avons vu Montaigne utiliser d’autres parties dans ses ‘Essais’ ». (P. Villey, Les Livres d’histoire moderne utilisés par Montaigne, 1972, p. 105). Précieux exemplaire de ce rare récit de voyage en Inde et au Brésil conservé dans sa reliure signée de Petit successeur de Simier.