les catholiques et l'idÈe europÈenne au XX siËcle. Format moyen, couverture souple.215 pages. Bon Ètat 2007 CLD Èditions
Reference : 21551
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M. Vincent Huchette
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Picard, 1991, gr. in-8°, 548 pp, préface de Pierre Riché, postface de Georges Duby, 15 pl. hors texte, 3 cartes dans le texte, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Le siècle carolingien a été court. L'ordre politique et social se disloqua et sombra après 880. Ce naufrage ne peut abolir le projet de société que les clercs avaient élaboré. Dans ce schéma, la religion cimentait toute la construction sociale. Par le baptême reçu dans les premiers mois de la vie, l'enfant devient simultanément fils de l'Église et sujet de l'Empire. Tous apprennent le Notre Père et le Credo, symboles d'adhésion à la foi officielle. Les uns ont reçu la tonsure monastique ou cléricale et renoncé au mariage et au monde. Les laïcs se marient, mais désormais ils doivent choisir leur femme en dehors de leur parenté et la garder quoi qu'il arrive. Les nobles, qui ont reçu une éducation militaire et religieuse plus soignée, comme l'a décrite la princesse Dhuoda, conduisent les affaires du monde et font la guerre. Ces grands échappent à l'autorité de leur curé, qui s'exerce sans partage sur les paysans de sa paroisse. Pour eux, la dîme ; messe et repos obligatoires, le dimanche ; communion aux grandes fêtes après des jours de jeûne et de pénitence. L'évêque, le comte et les missi surveillent la pratique. Les récalcitrants sont soumis à la pénitence publique ou excommuniés. Cet aspect totalitaire et coercitif s'avère le plus déplaisant de la chrétienté carolingienne. Mais les germes d'évolution apparaissent. Le développement du culte des saints et des reliques, des pèlerinages, les premières étapes de la piété mariale, constituent autant d'amorces qui s'épanouiront plus tard. Encore fragiles, mais riches de promesses, les balbutiements d'une spiritualité du mariage, les progrès de la confession, la pratique de la communion plus fréquente, autant de germes d'une piété laïque plus personnelle et plus autonome. La chrétienté carolingienne est bien la mère encore rude de la chrétienté médiévale, qui deviendra plus humaine et plus raffinée. Charlemagne apparaît dans la mémoire des hommes l'idéal du prince catholique et son empire, le modèle de la société chrétienne. Il faut attendre saint Louis, pour que les hommes conçoivent un roi plus chrétien et une société plus évangélique. (4e de couv.) — "C'est une fresque neuve de la société du haut Moyen Age que nous propose J. Chelini dans cette publication reprise de sa thèse soutenue en 1974. On sait que les sources de cette haute époque permettent davantage de se faire une idée de la vie des clercs et des moines. Mais le peuple laïc, celui des 'conjugati' que les clercs tenaient quelque peu en suspicion d'imperfection, y apparaît en filigrane. J. Chelini s'est attaché à faire revivre dans ses motivations profondes l'homme de ce temps : le peuple des baptisés, le mariage, les pratiques religieuses, « la solidarité des mérites » au moment du passage dans l'au-delà. On reconnaîtra que le laïc du VIIIe-IXe siècle mène une vie encadrée par la religion. L'ouvrage est important pour la sociologie religieuse autant que pour l'histoire des institutions chrétiennes. On voit se dessiner le projet carolingien d'une 'christianitas' rassemblée par l'empereur chrétien, mais dont la conduite finit par échoir aux évêques. Une communauté unanimiste en principe, régie par le modèle de la royauté davidique et de la loi ancienne, où est déjà en germe la chrétienté à venir. Les Carolingiens, comme le rappelle G. Duby, ont jeté les fondements de la culture européenne. Une lecture jamais fastidieuse." (Roland Minnerath, Revue des sciences religieuses, 1994)
Mazenod 1956 in4. 1956. Cartonné. 4 volume(s). Les écrivains célèbres 3 vols Tome I: Antiquité - Chrétienté médiévale - Orient frontispice composé par Edouard Pignon 359 pages; Tome II: L'Europe Médiévale - La Renaissance - L'Europe classique frontispice composé par Jacques Villon 355 pages; Tomes III: Le XXème siècle frontispice de Raoul Dufy 455 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc et en couleurs. + Les philosophes célèbres 457 pages
Bon Etat de conservation couvertures un peu défraîchies intérieur propre
Bureau du journal. 14 nov-11 dec 2002. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 24 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : Décentralisation : un projet inutile et dangereux, Sarkozy et la face cachée du chiraquisme, Mésentente cordiale, L'Europe introuvable, Le Djihad contre la chrétienté, Turquie, l'Islam au seuil de l'Europe, Privatisation d'EDF, Les leçons d'une grève rituelle, Jean Paul II ouvre l'année du rosaire Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux