format carrÈ sous pochette. En feuillets. 3 serigraphies. Bon Ètat 1980 Castor Astral
Reference : 12794
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M. Vincent Huchette
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France
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Paris, Nicolas Augustin Delalain, 1767. 1767 1 vol. In-8° ( 205 x 135 mm.) de: LXXII (faux titre, titre, hommage, avis au lecteur); 560 pp. (mention manuscrite à lencre burne au dos du premier feuillet blanc: «Cyril Jackson 1769, à Lyon. Lady Charlotte»). Plein veau d'époque, dos à nerfs orné, titres de maroquin rouge, tranches rouges.
Édition originale de ce dictionnaire très complet du vieux français dû à François Lacombe (1726-1795), écrivain français. Au cours de sa vie, il fut peu productif sur le plan littéraire. Il traduisit notamment et fit publier les lettres de personnes de renom dont celle de Christine, reine de suède, qui savère être en réalité une pure fantaisie. Si son uvre littéraire nest pas très marquante, ce dictionnaire du vieux français savère être son travail le plus abouti et témoigne de la valeur de son auteur. Cette dernière fut dailleurs reconnue par la Convention de 1792 à 1795. Dans cet ouvrage, Lacombe dresse un dictionnaire très complet du «vieux français» aujourdhui appelé ancien français et dont lutilisation est attestée de 750 à 1400 environ. Pour ce faire, il sappuie sur des manuscrits en vers et en prose, des actes publics ou encore des ordonnances de rois, en ne manquant pas den fournir quelques uns afin denrichir son dictionnaire. Celui-ci sadresse tout particulièrement aux légistes, notaires, archivistes, généalogistes ou tout autre lettré ayant affaire avec des textes anciens. De plus, lauteur rappelle la grande utilité dun tel dictionnaire pour la compréhension des textes de lois dAngleterre, publiés en ancien français dans sa variété normande par Guillaume le conquérant (1027-1087) et jusquà Édouard III (1312-1377). Ce dictionnaire de Lacombe traite donc alphabétiquement un très grand nombre de mots en fournissant le terme en ancien français, en français de son époque, en latin et en fournissant quelques éléments détymologies, le tout accompagné parfois dune petite définition pour les termes les plus obscurs. Lauteur ajoute aussi régulièrement quelques vers de poésie ancienne afin de contextualiser certaines entrées de son dictionnaire. Louvrage est dédié sur la page de titre à Monseigneur le duc d'Aiguillon. Par ancien français, il est question ici de l'ensemble des langues romanes de la famille des langues d'oïl parlées approximativement dans la moitié nord du territoire français actuel ainsi que dans le sud de la Belgique actuelle et dans le canton du Jura en Suisse romande. Bien que ces langues présentaient chacune des particularités notables, leur grande proximité de par leur origine commune en faisait finalement des dialectes dune même langue, la langue doïl. Ainsi, cette proximité les rendaient relativement intelligible entre dialectes proches géographiquement. En effet, le domaine doïl était une bonne illustration de cette notion de continuum dialectal. Toutefois, si la compréhension était donc difficile à loral entre dialectes éloignés géographiquement, à lécrit, ils se rejoignaient grandement. Effectivement, si les graphies pouvaient varier régionalement, elles étaient tout de même très semblables de sorte que létude des textes anciens permettent de parler dancien français comme dune seule et même langue dialectalisée. Il faut rappeler quune autre partie du royaume de France parlait quant à elle la langue doc. Il sagit de la langue romane parlée dans le tiers sud de la France actuelle, mais aussi dans les Vallées occitanes (Piémont et Ligurie) et Guardia Piemontese (Calabre) en Italie, le Val d'Aran (Catalogne) en Espagne et à Monaco. Lacombe, originaire dAvignon, était lui-même très attaché au provençal, variété dialectale de la langue doc. En effet, de la même manière que pour la langue doïl, la langue doc était également dialectalisée et globalement commune à lécrit. Ce premier dictionnaire de Lacombe traite de la langue doïl, dont le français de son époque et daujourdhui hérite très majoritairement, entre autres du fait de son usage par les rois de France et leur cour. Il ne manque pas de sinscrire dans la tradition de lépoque visant à considérer le français comme la langue la plus parfaite et à en faire la démonstration en retraçant son évolution dans son ouvrage: «Je métais proposé de placer en tête de ce dictionnaire une dissertations sur lorigine et les progrès de la langue françoise. Outre lhistoire que je devais donner des révolutions par lesquelles cet idiome a passé pour arriver au point de perfection où nous le voyons parvenu, je métais attaché à suivre, dans les époques que javais à parcourir, les progrès de notre poésie.». En effet, à la suite de la création de lAcadémie Française en 1634, les travaux sur la langue française nont cessé de glorifier cette dernière en lélevant au titre de langue la plus parfaite. Elle devance désormais le latin qui avait demeuré la langue de léglise, des sciences, de ladministratif et du juridique jusqualors, bien que son usage persistera encore longtemps après. Cest là le cur de lobjectif originel de lAcadémie Française et des travaux sur le français: une langue parfaite et élitiste. Enfin, dans son avis au lecteur, Lacombe annonce quun second ouvrage traitera du provençal cher à son cur et dont il rappelle la valeur: «[] trésor précieux où brille également lérudition la plus vaste, le goût le plus vrai, le discernement le plus exquis.». Bel exemplaire de ce dictionnaire très complet bien conservé dans sa belle reliure dépoque. 1 volume. 8-vo ( 205 x 135 mm.) of : LXXII (half title, title, tribute, notice to the reader); 560 pp. (handwritten mention in burne ink on the back of the first blank page: " Cyril Jackson 1769, à Lyon. Lady Charlotte") Full contemporary calf, spine decorated with red morocco titles, red edges. First edition of this very complete dictionary of old French and Provençal due to François Lacombe (1726-1795), French writer. This work follows directly on from his previous work beginning with the same title "Dictionnaire du vieux langage françois..." of which we also have a copy but only dedicated to old French published the year before (1766). Indeed, the author announced in the preface of this last one that this first dictionary would be followed by a second one the following year which would dwell more on the Provençal and its history, subject developed in great part in the very long and complete preface of the present work. This preface includes numerous verses by troubadours and poets giving a glimpse of the origin and evolution of Provençal as well as of the langue d'oïl from Charlemagne to François I. In fact, this work acts as a supplement to his previous one. During his life, Lacombe was not very productive on the literary level. He translated and published the letters of famous people, including that of Christine, queen of Sweden, which turns out to be a pure fantasy. If his literary work is not very outstanding, this dictionary of Old French proves to be his most accomplished work and testifies to the value of its author. The latter was recognized by the Convention from 1792 to 1795. In this work, after a very long preface dedicated in large part to Provençal and its history, Lacombe draws up a very complete dictionary of "Old French" today called Old French and whose use is attested from 750 to 1400 approximately. To do this, he relies on manuscripts in verse and prose, public acts or even orders of kings, not failing to provide some of them to enrich his dictionary. This dictionary is particularly intended for lawyers, notaries, archivists, genealogists or any other scholar dealing with ancient texts. Moreover, the author recalls the great utility of such a dictionary for the comprehension of the texts of laws of England, published in old French in its Norman variety by William the Conqueror (1027-1087) and until Edward III (1312-1377). This dictionary of Lacombe thus treats alphabetically, like his precedent, a very great number of words by providing the term in Old French, in French of its time, in Latin and by providing some elements of etymologies, the whole sometimes accompanied by a small definition for the most obscure terms. The author also regularly adds a few verses of ancient poetry in order to contextualize certain entries in his dictionary. The work is dedicated on the title page to the city of Avignon. By Old French, we mean all the Romance languages of the Oïl family spoken approximately in the northern half of present-day France as well as in the south of present-day Belgium and in the canton of Jura in French-speaking Switzerland. Although each of these languages had its own particularities, their close proximity due to their common origin made them dialects of the same language, the langue d'oïl. Thus, this proximity made them relatively intelligible between geographically close dialects. Indeed, the domain of Oïl was a good illustration of this notion of dialectal continuum. However, if the comprehension was thus difficult with the speech between geographically distant dialects, with the writing, they joined largely. Indeed, if the spellings could vary regionally, they were all the same very similar so that the study of the old texts make it possible to speak of Old French as a single dialectalized language. It should be remembered that another part of the kingdom of France spoke the langue d'oc. This is the Romance language spoken in the southern third of present-day France, but also in the Occitan Valleys (Piedmont and Liguria) and Guardia Piemontese (Calabria) in Italy, the Val d'Aran (Catalonia) in Spain and in Monaco. Lacombe, originally from Avignon, was himself very attached to Provençal, a dialectal variety of the langue d'oc. Indeed, in the same way as for the langue d'oïl, the langue d'oc was also dialectalized and globally common in writing. This second dictionary of Lacombe deals with the langue d'oïl, from which the French of his time and of today inherits very largely, among other things because of its use by the kings of France and their court. He did not fail to follow the tradition of the time to consider French as the most perfect language and to demonstrate this by tracing its evolution in his work: "I had proposed to place at the head of this dictionary a dissertation on the origin and progress of the French language. In addition to the history that I had to give of the revolutions by which this idiom passed to arrive at the point of perfection where we see it reached, I was attached to follow, in the times that I had to traverse, the progress of our poetry". Indeed, following the creation of the French Academy in 1634, the works on the French language did not cease to glorify the latter by raising it to the title of the most perfect language. From then on, it overtook Latin, which had remained the language of the church, of science, of administration and of law until then, although its use would persist long afterwards. This is the heart of the original objective of the Académie Française and of the work on French: a perfect and elitist language. A fine copy of this second dictionary by the author, very complete and well preserved in its beautiful period binding.
Amsterdam Chez Daniel Elzevier 1670 1 vol. in-8 ( 15,5 x 9,5 cm ) T, ( 2 ) ff. n.ch. , 256 pp. . En français avec des passages en italien . Contient : Aux amateurs de la langue toscane ; Le Guidon de la langue italienne en XI paragraphes ; Tre dialoghi familiari ; La Mora commedia molto piacevole ad Imitatione dell' Eunuco di Terentio ; Complimenti italiani . Ghirlanda di varii fioretti & proverbi italiani . Marque typographique " Ne extra oleas " à la Minerve (Athéna ) avec olivier et chouette ; bandeau , lettrines , culs-de-lampe . Plein vélin de l' époque . Dos lisse , titre manuscrit . Deux mots écrits à l' encre au titre . Etat correct . Plat inf. légèrement sali . Mors sup. usé . Mouillure marginale sur six ff. in fine . ( Collat. complet ) .
Quatrième édition elzévirienne du Guidon de la langue italienne , la première datant de 1641 ( Leyde ; Bonaventure et Abraham Elsevier ) . " Lhuguenot Nathanael DUËZ (1609 après 1669), originaire dAlsace, commence à étudier les langues classiques à un âge très jeune avec son père. Adolescent, il passe trois ans à Strasbourg où il perfectionne ses connaissances en latin et où il apprend lallemand. Dans les douze années qui suivent, le jeune homme voyage, en tant que maître de langues, à travers lEurope ( Italie, Angleterre, Allemagne, Paris) pour sinstaller enfin à Leyde, en 1635 (...), où il sera actif comme enseignant ditalien, de français et dallemand, comme auteur de manuels de langues et comme traducteur, jusquà la fin de sa vie. On ne connaît ni le lieu ni la date de son décès. Les uvres de Duez ont connu un succès considérable ; Loonen le qualifie même comme lun des maîtres les plus influents de lEurope du XVIIe siècle. " ( Sara Szoc , " Esclaircissement sur deux maîtres plurilingues du XVIIe siècle à Leyde " , 42|2009 Approches contrastives et multilinguisme dans lenseignement des langues en Europe (XVIe-XXe siècles) ; https://doi.org/10.4000/dhfles.692 ) Magister linguae gallicae et italicae , " Duez compte donc parmi les nombreux enseignants issus du milieu des réfugiés [ ... ]. Ils bénéficiaient du contexte socio-historique qui voyait le français en plein essor dans toute lEurope et en particulier aux Pays-Bas, où il était une langue de distinction religieuse, sociale et professionnelle, diffusée à des couches de plus en plus vastes de la population . Puisque leur rémunération pouvait varier en fonction de la loi du marché (nombre délèves, concurrence), ils trouvaient souvent un complément de revenu dans la publication douvrages pédagogiques. Duez collabora avec les Elzevier, célèbre famille de typographes-imprimeurs, chez lesquels il commença à publier ses travaux destinés surtout à un public adulte et à un marché non seulement hollandais mais international. Ses élèves étaient principalement des expatriés allemands de famille aisée qui fuyaient les horreurs de la guerre de Trente Ans ou, pour litalien, des bourgeois francophones qui commerçaient ou voyageaient en Italie, pays dont la langue navait pas perdu le prestige culturel et littéraire quil avait atteint à la Renaissance et dans lequel on assistait, dailleurs, à un vrai engouement pour le français [... ] Le Guidon est, comme beaucoup dautres manuels de langue de lépoque, une compilation de textes de nature diverse. Il rassemble une grammaire de la langue italienne rédigée en français, trois dialogues, une comédie, des « compliments italiens » et des proverbes . Ces matériaux didactiques ne sont pas tous du cru de Duez. Les trois dialogues sont empruntés à Catherin Ledoux, qui les avait insérés dans sa Schola Italica (Dulcis, 1605) . Présentés sur deux colonnes, avec le texte italien et la traduction française en regard, ils ont comme sujets : I Del salutare, levarsi, & pigliar licenza, con alcune demande (I De salüer, se leuer, & prendre congé, auec quelques demandes), II Del bere & mangiare (II Du boire & manger) et III Degli esercitii, dellí alloggiamento, e di andare al letto. (III Des exercices, du logement, & daller coucher). Ils seront reproposés tels quels par Lodewijk Meyer dans sa grammaire intitulée Italiaansche Spraakkonst (Amsterdam : Abraham Wolfgang 1672 ) [...]La Comédie de la Moresse (titre italien La Mora) est une imitation italienne de LEunuque de Térence, dont lauteur est Giovanni Battista Calderari (Vicence : Brunelli 1588) mais que Ledoux avait republiée (Dulcis 1599) et qui figure également dans la Schola Italica.Les Complimenti Italiani sont un recueil de plusieurs phrases et formules utiles dans des situations communicatives de la vie quotidiennes dont la source serait les Duelli di complimenti dAngelo Gabrieli ( Venise : Ghirardo Imberti, 1629).La Ghirlanda di varii fioretti & proverbi italiani porte la signature de lArsiccio Intronato, pseudonyme de Antonio Vignali ou Vignale (1500-1559), écrivain et poète de la Renaissance italienne. Elle est datée « Di Milano, del mese degli asini, 1600 », mais elle est antérieure puisquelle se trouvait déjà dans Alcune lettere piacevoli una dell'Arsiccio Intronato in proverbi, l'altre di M. Alessandro Marzi, Cirloso Intronato (Sienne : Bonetti 1587) et à la suite de LEunuchus de Ledoux (mais non pas dans la Schola). La grammaire proprement dite ( 84 pages dans lédition de 1659) est divisée en onze parties, selon une organisation qui suit un schéma traditionnel : 1 De la Lecture et Prononciation, 2 Des Articles & Declinaisons, 3 Des Degrez de Comparaison, 4 Du mouvement des noms, 5 De lApostrophe, 6 De lAccent, 7 Des Pronoms, 8 Des Verbes & Coniugaisons. 9 Des Aduerbes & Interjections, 10 Des Conjontions, 11 Des Prepositions.La description des parties du discours est « encore fortement inspirée par la tradition grammaticale latine, ce qui se reflète, par exemple, dans le traitement de ladjectif comme sous-classe du nom ou dans le maintien du système casuel pour la déclinaison des articles, des noms et des pronoms, ou encore, dans la conservation du mode optatif grec » (Szoc 2009 : par. 26, à qui nous renvoyons pour une analyse plus circonstanciée). Il sagit dune grammaire basée sur une approche contrastive. Pour exposer les règles de la langue italienne lauteur a souvent recours à la comparaison avec le français [...] En évaluant lensemble des matériaux sélectionnés dans le Guidon, ainsi que le paratexte, nous pouvons estimer quelle est lorientation pédagogique de Duez. Dans sa préface, adressée Aux Amateurs de la Langue Toscane, il file la métaphore, que le titre du manuel annonçait, de lapprentissage linguistique comme voyage, pouvant réserver des obstacles et des plaisirs. [...]Dans le Guidon un parcours dapprentissage personnalisé, qui répond aux exigences et aux motivations des élèves, est donc conçu et rendu possible par lemploi de caractères typographiques plus grands pour les règles de base et plus petits pour les exemples, les annotations, les exceptions . [...]La référence à Comenius, un des repères théoriques de Duez, qui avait fourni la première traduction en italien de la Janua aurea reserata (Duez 1640) est significative. Loonen en minimise linfluence : le caractère plus déductif et explicite dont fait preuve la démarche de Duez, chez qui le rôle de la grammaire serait privilégié, dépendrait du fait quil visait un public adulte et universitaire tandis que Comenius sadressait à de jeunes écoliers. Or, le programme didactique de Duez, tel quil ressort du Guidon, a bien des aspects en commun avec lapproche suivie par Comenius et accentue le côté culturel et pragmatique de lapprentissage. [... ]Sa méthode conjugue théorie et pratique, finalités descriptives et pédagogiques. Il insiste sur les règles grammaticales et sur la mémorisation du vocabulaire mais il sait, grâce à sa propre expérience, que ses étudiants ont aussi besoin dun contact direct avec la langue-cible pour pouvoir affronter des situations de communication quotidienne et il prévoit pour eux des supports adaptés . " ( A. Amatuzzi , " Nathanaël Duez auteur du Guidon de la langue italienne (1641) et du Dittionario Francese Italiano (1659-1660) : un maître de langues entre continuité et innovation " , 56 | 2016 Les dictionnaires bilingues des maîtres ou professeurs auteurs de manuels pédagogiques ; https://doi.org/10.4000/dhfles.3927 ) Louis Elzevier , cousin de Daniel , adopta pour marque une Minerve ( Athéna) avec l'olivier , la chouette et l' adage : Ne extra oleas (ne dépassez pas les oliviers, c'est-à-dire les limites indiquées par des oliviers plantés à l'extrémité du stade où les Grecs s'exerçaient à la course). "It was Louis and Daniel who broke with the family tradition by adopting the Minerva or the Sphere as their primary logo, and these were quite different in style. Louis was to adopt the figure of Minerva as his principle device (or Athena, the Greek equivalent) with an olive tree, owl and the motto Ne Extra Oleas (Nothing but the olive). He first employed this mark in 1642, and nine of their catalogues and over a third of their joint publications (256 out of 600) use the Minerva. As the goddess of arts, crafts and skill as well as wisdom and inspiration, then the change to this female figure may follow the Amsterdam ideal for greater innovation. As an intellectual man himself, Louis may have also wanted to display that in his choice of motto, and it was certainly more obscure than some. It is not a common Latin phrase and seems to have been a translation from a Greek expression. Willems states that there may be a connection to a passage in the Adages of Erasmus, where he is quoting from the Frogs of Aristophanes, but doesnt offer any documentary support for this, and seems reluctant to say definitively. The Minerva motif also appears in the Leiden University seal, so this is also creating a connection, both intellectual and from a business perspective, with the university. " ( The Printers Mark - Crossing the Water http://elzevirbooktrade.weebly.com )
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Avignon, Girard, 1761. 1761 1 vol. in-8° (183 x 116 mm) de: [3] ff. (titre, épitre); XV (préface, avertissement, table); 676 pp. Pleine basane dépoque, dos à nerfs orné, titre de maroquin brun, filet doré sur les coupes, tranches rouges.
Édition originale de ce dictionnaire de la langue française dû à Jean-François Féraud (1725-1807), prêtre, grammairien et lexicographe français. Fils dun chirurgien, il étudie chez les jésuites avant dintégrer leur ordre. Très vite, il enseigne les éléments de la langue latine, la rhétorique et la philosophie. Vers 1756, alors placé au service du Père Esprit Pezenas, il aide à la traduction du «New General English Dictionary» (1740) qui donne lieu à une première édition en 1756, largement complétée en 1761 et parue sous le titre « Encyclopédie française, latine et anglaise, ou Dictionnaire universel des sciences et des arts, Londres». Après la suppression de lordre des Jésuites, en 1773, il se retire dans le Comtat Venaissin, État pontifical. De retour en France, il sadonne assidûment à ses devoirs de religieux ainsi quà létude des langues pour la rédaction de dictionnaires. Au cours de sa vie, il est mandaté par lAcadémie de Marseille pour le compte de laquelle il rédige un traité de la langue provençale, important travail dont il ne reste aujourdhui malheureusement que des fragments informes. En effet, de part son refus de prêter serment à la constitution civile du clergé, il est contraint démigrer une nouvelle fois, laissant derrière lui la plupart de ses travaux. Durant la Révolution française, il fait une nouvelle fois profil bas et se cherche une retraite dans lÉtat pontifical. Il consacre la fin de sa vie au service des autels à Marseille où il est nommé membre de son Académie en 1800. Il meurt en 1807 à lâge de 82 ans. Le travail de Féraud sur la langue française est un des plus complet de lépoque. Le premier est le présent ouvrage «Dictionnaire grammatical de la langue françoise» (1761), premier travail de Féraud sur cette langue quil fait rééditer jusquà une quatrième édition en 1786, chacune dentre elle étant considérablement augmentée de la précédente. Le second, « Dictionaire critique de la langue française» (1787), est sans doute son ouvrage le plus connu. En effet, cest laboutissement du travail de Féraud sur la langue française et ce dernier se permet une approche critique de son orthographe. En effet, il se propose de simplifier un grand nombre de mots: les doubles consonnes sont systématiquement éliminées (ex: litératûre, dictionaire, gramaire etc.) ou bien des accents sont rajoutés selon les besoins (ex: anciène, viènent, énemi etc.). Les solutions proposées sont dune grande intelligence et lensemble est dune rare complétude, ce qui vaut à son travail dêtre très estimé à létranger. Cependant, louvrage étant en concurrence directe avec le Dictionnaire de lAcadémie française et dun format moins portatif, les décisions de lAcadémie sur lorthographe feront davantage autorité. Ainsi, le premier travail est une prémisse de ce dictionnaire très aboutit et critique sur la langue française. Toutefois, celui-ci nen est pas moins pertinent et très complet, louvrage ayant été réédité à 3 reprises jusquen 1786. En effet, les rédacteurs de la Bibliothèque dun homme de goût, une référence à lépoque en matière décrits de qualité en langue française, diront de celui-ci que: «les principes de la grammaire sont exposés dans lordre le plus clair et le plus commode, que cest un des meilleurs répertoires quon ait publiés au XVIIIe siècle.» Si les travaux de Jean-François Féraud sont dune qualité indéniable, reconnue à lépoque et de nos jours, par modestie, il ne sen déclare pas lauteur et nen récolte pas les fruits. Exemplaire très frais dans sa reliure dépoque de ce dictionnaire de référence sur la langue française. 1 vol. 8vo (183 x 116 mm) of: [3] ff. (title, epistle); XV (foreword, table); 676 pp. Full contemporary sheep, gilt ribbed spine, brown morocco label with gilt title, gilt roulette on the edges, red edges. First edition of this dictionary of the French language by Jean-François Féraud (1725-1807), French priest, grammarian and lexicographer. He was the son of a surgeon and studied with the Jesuits before joining their order. Soon after, he taught Latin, rhetoric and philosophy. Around 1756, as the clerk of Father Esprit Pezenas, he helped translate the "New General English Dictionary" (1740) which resulted in a first edition in 1756, largely completed in 1761 and published under the title "Encyclopédie française, latine et anglaise, ou Dictionnaire universel des sciences et des arts, Londres". After the suppression of the Jesuit order in 1773, he retired to the Comtat Venaissin, a pontifical State. Back in France, he assiduously devoted himself to his religious duties as well as to the study of languages for the writing of dictionaries. During his life, he was commissioned by the Academy of Marseille to write a treatise on the Provençal language, an important work of which, unfortunately, only fragments remain today. Indeed, because of his refusal to take the oath to the civil constitution of the clergy, he was forced to emigrate once again, leaving behind most of his work. During the French Revolution, he once again kept a low profile and sought retirement in the pontifical State. He devoted the rest of his life to religious duties in Marseilles, where he was named a member of the Academy in 1800 before he died in 1807 at the age of 82. Féraud's work on the French language is one of the most complete of its time. The first is the present work "Dictionnaire grammatical de la langue françoise" (1761), Féraud's first work on the language, which he reprinted until a fourth edition in 1786, each of which was considerably expanded from the previous one. The second, "Dictionaire critique de la langue française" (1787), is probably his best known work. Indeed, it is the culmination of Féraud's work on the French language as he allows himself a critical approach to its spelling. Indeed, he proposes to simplify a great number of words: double consonants are systematically eliminated (ex: litératûre, dictionaire, gramaire etc.) or accents are added as needed (e.g. anciène, viènent, énemi etc.). His propositions are very intelligent and his dictionary is very complete, which is why his work was highly regarded abroad. However, the work being in direct competition with the Dictionnaire de l'Académie française and of a less portable format, the decisions of the Academy on spelling ended up being more authoritative. Thus, the first work is a premise of this very accomplished and critical dictionary of the French language. However, this work is not less relevant and very complete as well, the work having been republished 3 times until 1786. Indeed, the editors of the Bibliothèque d'un homme de goût, a reference at the time in terms of quality writings in the French language, stated: "the principles of grammar are exposed in the clearest and most convenient order, that it is one of the best repertoires published in the 18th century. (translated from French)" Even though Jean-François Féraud's work is undeniably of great quality, which was recognized at the time and nowadays, out of modesty, he did not declare himself the author and thus did not reap the benefits. A very fresh copy in its original binding of this reference dictionary on the French language.
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Culture d'Oc Culture d'Oc, Saint-Pierre, Rodez, 1989, 607 p., cartonnage éditeur, environ 31x21cm, bon état.
Table des matières : Histoire et préhistoire / Avant les Gaulois / Langues et dialectes / Les premières langues des Gaules / Les premières dégradations de la langue latine / Du latin des soldats au latin d'église / Tropes et versus latin du Xème sicèle / La langue d'église / D'une langue unique à deux langues soeurs / Epages gallo-romanes de la langue arlée / Les litanies carolines (750) / Littérature en vieille langue francique / Les glossaires de Reichenau et de Kassel / Les serments de Strasbourg (842) / L'aube bilingue (880) / La cantilène en l'honneur de sainte Eulalie (880) / La Passion de Clermont (après 950) / Le saint Léger (après 950) / Le Jonas de Valenciennes (980) / Le poème sur Boèce (vers l'an 1000) / La chanson de Sainte Foi (vers 1040) / Le cartulaire de Conques (801-1080) / Les poèmes de Clermont (XIème siècle) / Les poèmes de Saint-Martial de Limoges (XIème siècle / La vie de saint Amans (fin XIème siècle) / Le cantilène en l'honneur de saint Alexis (fin XIème siècle) / La parabole des dix vierges (fin XIème siècle) / Appendices, etc.. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
[Chez l'Auteur, Boudet, Valleyre l'Aîné, Veuve Duchesne, Saugrain, Ruault] - COURT DE GEBELIN, Antoine
Reference : 58274
(1777)
Nouvelle édition, 9 vol. in-4 reliure début XIXe plein veau raciné, dos lissé orné, toutes tranches marbrés, Chez l'Auteur, Boudet, Valleyre l'Aîné, Veuve Duchesne, Saugrain, Ruault, Paris, 1777, 1782, Tome I : 2 ff., 108 pp., viii-278 pp., vi pp., 1 f. n. ch., pp. vii-xvi, 175 pp., 66 pp. avec frontispice et 2 planches hors texte ; Tome II : 2 ff., xl-644 pp. avec frontispice et 2 planches hors texte ; Tome III : 2 ff., xxvi-528 pp. avec frontispice et 22 planches hors texte (dont nombreuses planches dépliantes) ; Tome IV : 2 ff., xxxij-632 pp. avec frontispice et 8 planches hors texte (dont 4 d.) ; Tome V : 2 ff., civ-1241 pp. avec frontispice ; Tome VI : 2 ff., cccxxviij-747 pp. avec une grande carte dépliante et 2 planches dépliantes ; Tome VII : 2 ff., xx pp. , pp. 753-2314 ; Tome VIII : 2 ff., lxxii-600 pp. avec une grande carte dépliante et 8 planches hors texte (Arcanes du Tarot) ; Tome IX : 2 ff., ccxliv-1048 pp. Rappel complet des titres : Monde Primitif, analysé et comparé avec le Monde Moderne, considéré dans son Génie allégorique et dans les Allégories auxquelles conduisit ce Génie (9 Tomes - Complet) Tome I : Précédé d'un Plan Général des diverses parties qui composeront ce Monde primitif. Allégories Orientales ou la Fragment de Sanchoniaton, qui contient L'Histoire de Saturne suivi de celles de Mercure et d'Hercule et de ses Douze Travaux. Du Génie allégorique et symbolique de l'Antiquité. Lettre à l'auteur anonyme de deux prétendus extraits du Monde Primitif ; Tome II : Grammaire Universelle et Comparative ; Tome III : Considéré dans l'Histoire naturelle de la Parole ; ou Origine du Langage et de l'Ecriture. Avec une réponse à une critique anonyme ; Tome IV : Considéré dans l'Histoire Civile, Religieuse ou Allégorique du Calendrier ou Almanach ; Tome V : Considéré dans les Origines Françoises, Ou Dictionnaire étymologique de la Langue Française ; Tome VI : Considéré dans les Origines Latines, ou Dictionnaire Etymologique de la Langue Latine, Première Partie ; Tome VII : Considéré dans les Origines Latines, ou Dictionnaire Etymologique de la Langue Latine, Seconde Partie ; Tome VIII : Considéré dans divers Objets concernant l'Histoire, le Blason, les Monnoies, les Jeux, les Voyages des Phéniciens autour du Monde, les Langues Américaines, etc. ou Dissertation Mêlées Tome I remplies de Découvertes Intéressantes ; Tome IX : Dictionnaire Etymologique de la Langue Grecque, précédé de Recherches et de Nouvelles Vues sur l'Origine des Grecs et de leur Langue
Rare exemplaire bien complet des 9 tomes, avec les 5 frontispices, 44 planches hors texte et 2 grandes cartes géographiques dépliantes. Etat très satisfaisant (reliures frottées avec accrocs et petits mq. en coiffes et mors, premier plat du tome premier détaché, rares piq. de vers, bon état par ailleurs). Cette somme impressionnante rendit célèbre son auteur Court de Gébelin (1728-1784). Physiocrate, "disciple bien-aimé" de Quesnay, membre de la Loge des 9 Soeurs, Court de Gébelin avouait que "jamais titre n'eut l'air plus romanesque et du délire" ; il est vrai que dans son ambition initiale, le projet aurait dû comporter une trentaine de volumes ! Les neuf volumes qui furent publiés témoignent d'un travail acharné et d'un incroyable don pour les langues ; ils s'inscrivent dans la continuité de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, qu'ils visent à compléter. La grande ambition de l'oeuvre est de permettre un retour au "Monde Primitif" dans lequel, sans dictionnaires ni encyclopédie, les hommes pouvaient accéder aux vérités les plus essentielles. "Ouvrage rare, surtout avec le tome IX qui manque souvent" (Caillet, 2668)