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Andryane, Alexandre :
Mémoires d’un prisonnier d’Etat. Quatrième édition revue par l’auteur.
Paris, Gaume Frères et J. Duprey, 1862, deux volumes in-12 ; demi-chagrin vert empire, plats de percaline, dos à nerfs décoré de filets et pointillés dorés, plats entourés d’un large filet à froid, ex-dono doré sur les deux plats supérieurs, toutes tranches dorées ; XII-496 pages (frontispice, portrait de Frédéric Confalonieri), deux planches gravées hors-texte.
Reference : 925
Né en 1797, Andryane fut initié par Filippo Buonarroti à la Carbonaria et à la Franc-Maçonnerie. Il s’enthousiasma pour les Révolutionnaires italiens, fréquenta les Sociétés Secrètes et fut chargé de reconstituer la loge Adelfia en Lombardie. Arrêté par les Autrichiens en 1823, il fut condamné à mort et emprisonné au Spielberg jusqu’en 1832.Notre exemplaire contient la copie manuscrite d’une lettre d’admiration et de reconnaissance d’un Lyonnais, le Dr Paillon, à Andryane, datée de 1862.Très bel exemplaire dans une élégante reliure.(Ligou - p. 46 ; Caillet et Fesch ignorent cet auteur.)
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Mémoires d'un prisonnier d'Etat. Quatrième édition revue par l'auteur et augmentée d'une Correspondance inédite de Confalonieri - Tomes 1 et 2
Gaume Frères et J. Duprey, 1862, 2 vol. in-8 rel. 1/2 chag. rouge (11,5 x 18), XII-496 p. - 610 p.-XIV, 4ème édition, 2 portraits en front. d'A. Andryane et de Confalonieri, 2 gravures sur acier, dos à 4 faux-nerfs un peu frottés, tranches mouchetées, bonne reliure d'époque, bon état.
"Avant-propos des éditeurs (extrait) : ""Si le livre d'Alexandre Andryane a été si apprécié et si recherché du public, ce n'est pas seulement parce que la simplicité et le charme du style donnent un intérêt toujours croissant aux scènes émouvantes qu'il décrit ; ce n'est pas seulement non plus parce que nos passions nationales trouvent une sorte d'appât dans le récit d'un compagnon de Silvio Pellico, d'un Français qui lui aussi a subi pendant de longues années au Spielberg les persécutions incessantes de l'empereur d'Autriche. Non, le véritable intérêt n'est pas là. A côté du drame politique, il y a dans les Mémoires d'un prisonnier d'état , un drame bien autrement sublime, drame qui se passe tout entier dans l'âme du prisonnier. N'ayant, hélas ! quand il fut plongé dans les cachots, que les vaines croyances de la religion naturelle, on le voit revenir à la vie, après de rudes et pénibles combats contre lui-même, libre d'un double esclavage, et le plus heureux, plus reconnaissant envers Dieu de l'avoir délivré des liens de l'erreur que des chaînes de la captivité... """
