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Bossuet, Messire Jacques Benigne :
Exposition de la doctrine de l'Eglise catholique sur les matières de controverse.
Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1671 ; petit in-8 ; plein veau havane marbré, dos à nerfs décoré et doré (reliure de l'époque) ; (8), 189 pp., (1 bl.).
Reference : 6217
Première édition originale livrée au public, dite "du Centurion", exemplaire de première émission ; dans le cours de ses éditions, on y introduisit quelques modifications : dans les exemplaires de première émission, on peut lire, p.87, lignes 21-22 "vie soit conservée au fils du Centurion..." au lieu de "à un jeune homme", d'où le titre d'édition "du Centurion" pour les exemplaires de première émission ; la particularité de la p.185 est également présente. Une première édition, réservée aux proches de Bossuet, avait été tirée à 15 exemplaires dont un seul est connu, elle compte 174 pages (Tchemerzine, I-838-839).Cet ouvrage, destiné aux Protestants, est un "traité substanciel, pressant de logique, admirable de clarté et détacha, nous dit Larousse, de la communion protestante des personnages importants : Turenne, Dangeau, Brueys, Mlle de Dams, etc."Bon exemplaire, petit accroc à la coiffe supérieure, petites usures aux coins et sur une coupe, petites rousseurs éparses, mors supérieur fendu, l'exemplaire reste tout à fait manipulable.
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Exposition de la Doctrine de l'Eglise catholique sur les matières de controverse.
Paris Sébastien Mabre-Cramoisy 1686 Petit in-12 (14,5 x 19 cm.) 188-(2)-214-(2) pp. deux bandeaux et quelques ornements gravés. Pleine reliure veau, dos à nerfs décoré, pièce de titre rouge, tranches rougies, armoiries frappées sur la plat supérieur.
Douzième édition. Bossuet écrivit son Exposition de la doctrine de l'Eglise catholique entre 1668 et 1669 et la fit publier en 1671 chez le même imprimeur). "Toute cette œuvre de controverse, ou plutôt d’exposition objective et calme, n’eut pas l’heur de plaire, précisément à cause de son ton conciliant, à ceux des catholiques français qui réclamaient la révocation de l’édit de Nantes, mais elle n’en eut pas moins une vogue immense et répandit la renommée de l’auteur dans l’Europe entière." (Dictionnaire des Lettres françaises, le XVIIème siècle, 1996)Exemplaire de l'abbé Jean Pouyat (Limoges 1713-1782) qui fut bachelier en Sorbonne, curé de Nieul de 1763 à 1765 (mention manuscrite sur une garde) et principal du Collège royal de Limoges de 1763 à sa mort. Originaire d'une famille bourgeoise limousine remontant au début du XVIème siècle et de moyens aisés, il posséda une belle bibliothèque qu'il faisait marquer de son fer, un écu timbré d'une couronne comtale entouré par le texte Pouyat C.L.P. (Collegii Lemoviciensis principalis) : d'azur au chevron d'or accompagné en chef de trois étoiles et en pointe d'un mont de six copeaux. (source http://ombresdemeslivres.wifeo.com/abbe-pouyat.php)Quelques petits défauts de cuir, déchirure aux feuillets C11 et C12 (p. 69 à 72), la reliure baille légèrement. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
EXPOSITION DE LA DOCTRINE DE L'EGLISE CATHOLIQUE SUR LES MATIERES DE CONTROVERSE.
1751 Couverture rigide A Bruxelles, chez Eugène-Henri Fricx, 1751.In-16, (14,5 cm x 8,5 cm), reliure pleine basane de l'époque, dos à 5 nerfs orné de filets et defleurons dorés, tranches rouges. Reliure très frottée, manque aux coiffes, coin supérieur du premier plat très émoussé. 1 feuillet blanc, 199 pages, 1 feuillet de tables, 1 feuillet Blanc (quelques feuillets inversés au début de l'ouvrage, mais notre exemplaire est bien complet). Notes manuscrites sur les deux feuillets blancs. Quelques mouillures et brunissures."Les protestants espéraient que ce livre serait censuré comme contenant une doctrine contraire à celle des papistes. Bossuet leur répond en faisant connaitre les nombreuses approbations et les traductions diverses de son livre. Il promet d'exposer les vrais sentiments de l'Eglise [...] et enfin de ne rien dire qui ne soit approuvé par l'Eglise. [...] Le Pape Innocent XI l'approuve par deux brefs desseins de ce traité. Le but de l'auteur est d'éclaircir les point controversées avec les protestants, et de leur donner une idée exacte de la croyance des catholiques." (Oeuvres complètes de Bossuet, Table des matières).
Assez bon
EXPOSITION DE LA DOCTRINE DE L'EGLISE CATHOLIQUE SUR LES MATIERES DE CONTROVERSE
Paris, Desprez 1750. In Paris, Desprez 1750. In-12 relié plein veau, dos à nerfs ornés, pièce de titre, reliure épidermée sur les plats, coins emoussés. 162 pages.
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Exposition de la doctrine de l'Eglise Catholique, sur les matières de controverse (neuvième édition).
Bruxelles, chez Eugène Henry Fricx, 1698. 7 x 13, 90 + 97 pages, bandeaux et lettrines, reliure d'époque plein cuir à 4 nerfs, dos richement décoré, 3 tranches mouchetées, état moyen (reliure usagée mais solide, coiffe abîmée, quasi pas de rousseurs).
2 tomes en 1 seul volume.
Exposition de la doctrine de l'église catholique sur les matières de controverse.
Paris : Sébastien Mabre-Cramoisy, 1671 In-12, (6)-189 pages. Basane de l'époque, dos à nerfs orné.
Plats frottés, coiffe de tête manquante, coins émoussés, charnières fendues. Première édition à proprement parler, dite "du Centurion". Tchemerzine estime que l'on peut considérer que c'est la véritable première édition puisque l'originale, dite "édition des amis", parue la même année chez Mabre-Cramoisy, fut tirée à 15 exemplaires.Bossuet se flatte de ramener les protestants au catholicisme. "En effet, dit-il, j'ai remarqué en différentes occasions que l'aversion que ces messieurs ont pour la plupart de nos sentiments est attachée aux fausses idées qu'ils en ont conçues, et souvent à certains mots qui les choquent tellement, que, s'y arrêtant d'abord, ils ne viennent jamais à considérer le fond des choses. C'est pourquoi j'ai cru que rien ne leur pourrait être plus utile que de leur expliquer ce que l'Eglise a défini dans le Concile de Trente, touchant les matières qui les éloignent le plus de nous sans m'arrêter à ce qu'ils ont accoutumé d'objecter aux docteurs particuliers ou contre 'les choses qui ne sont ni nécessairement ni universellement reçues'." (Pierre Larousse) Tchemerzine I, 839.
