Paris, Librairie Plon (Collection les maitres de la pensée française), sans date (circa années 1930) ; in-12, broché ; 6 ff., VIII, 374, (2) pp. ; couverture verte imprimée.
Reference : 5399
Ex-libris manuscrit sur la page de titre. Exemplaire en bon état malgré un manque de papier en pied du dos.
Librairie Ancienne Clagahé
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Bel exemplaire conservé dans son vélin hollandais de l'époque. Amsterdam, Blaeu, 1682-1683. 3 parties en 3 volumes in-4, I/ (1) f.bl., (4) ff., 383 pp., (1) f.bl.; II/ (1) f.bl., (2) ff., 404 pp., (2) ff., (1) f.bl.; III/ (1) f.bl., (8) ff., 427 pp., (1) f.bl., pte. brulure pp. 249 et 413 avec atteinte à 2 lettres. Plein vélin hollandais, fleuron à froid au centre des plats, double filet à froid autour des plats, dos lisses, tranches jaspées. Reliure de l'époque de l'éditeur Blaeu. 201 x 154 mm.
Première édition originale complète des Lettres de Descartes à la princesse Élisabeth et à Mersenne. Le 3ème volume contient la suite de la correspondance latine de Descartes et paraît ici pour la première fois. Tchemerzine, II, 786. Pendant plusieurs années, de 1642 à la fin de 1649, c'est-à-dire pendant la période de sa vie qui va des « Méditations métaphysiques » à sa mort à Stockholm, René Descartes (1596-1650) échangea une correspondance assidue avec la princesse Élisabeth, fille de Frédéric V, électeur palatin et roi de Bohême. « Celle-ci, femme fort cultivée et spécialement versée dans les sciences mathématiques, avait lu avec beaucoup d'intérêt et une vive admiration les ‘Méditations métaphysiques’. Par un émigré français, ami de Descartes, Palotti, elle avait pénétré plus avant dans la pensée de celui qu'elle considéra bientôt comme son maître. Et dès sa première lettre (mai 1643), elle demande au philosophe quelques explications sur un point de ses « Méditations » qu'elle ne saisit pas bien : comment peut-il se faire que « l'âme puisse déterminer les esprits (animaux) du corps pour faire les actions volontaires, n'étant qu'une substance pensante » (donc inétendue). Descartes explique pourquoi ce point a pu demeurer obscur dans son exposé. Cette discussion, qui est la plus intéressante de toute la « Correspondance », occupe toutes les lettres de l'année 1643). Au cours des années suivantes, les problèmes qui se poseront à l'occasion de la parution des œuvres de Descartes (celui-ci les faisait parvenir à son amie et lui dédia ses « Passions de l'amour ») sont de tous ordres : à propos des « Principes de la Philosophie », à propos des livres qu'il lui conseille de lire ou sur lesquels elle lui demande son avis, à propos des nouveautés scientifiques, la princesse se fait éclaircir et discute certains points de physique, de mathématiques, de morale et de métaphysique qu'elle n'a point saisis ou qui lui semblent contestables. « Mon admiration s'augmente toutes les fois que je relis les objections qu'on vous a faites, comment il est possible que des personnes qui ont employé tant d'années à la méditation et à l'étude, ne sauraient comprendre des choses si simples et si claires, que la plupart, en disputant du vrai et du faux, semblent ne pas connaître comment il les faut discerner et que le sieur Gassendus (Gassendi), qui est en la plus grande réputation pour son savoir, a fait, après l'Anglais (Hobbes), des objections moins raisonnables que tous les autres. » Cette correspondance présente un très grand intérêt ; car, à propos des questions de son interlocutrice, Descartes se trouve amené à reprendre un certain nombre de problèmes et à en donner un exposé plus clair et plus complet que dans ses œuvres ; mais surtout, c'est le seul document direct qui nous le fasse connaître dans son intimité et, en lui, l'homme et non plus seulement le philosophe. « Nous y apprenons qu'il avait projeté d'écrire un « Traité de l'érudition » ; nous y gagnons d'intéressants détails sur la vie, toute retirée et consacrée à l'étude et surtout à la méditation, qu'il mena en Hollande, et sur les quelques mois qu'il passa à la cour de Christine de Suède. » Descartes écrit aussi à Mersenne, improvisant des réponses à d'innombrables questions avec une facilité extraordinaire. «Les 3 volumes de cette correspondance sont illustrés de nombreuses figures et dessins géométriques sur bois». (Guibert, Bibliographie des Œuvres de René Descartes, p. 94). Bel exemplaire conservé dans son vélin hollandais de l'époque.
Édition originale des Passions de l’âme de Descartes conservée dans son vélin à recouvrement de l’époque. Paris, chez Henry Le Gras, 1649.In-8, de (24) ff., titre compris, 286 pages, (1) f.bl. Relié en plein vélin ivoire à recouvrement de l’époque, dos lisse. Reliure de l’époque. 159 x 90 mm.
Édition originale du dernier écrit philosophique de René Descartes, publié un an avant sa mort. Tchemerzine. Éditions originales, II, 791 ; Guibert, p. 150 ; Willems, 1083. C’est son ouvrage le plus important après « Le Discours de la Méthode » et le seul qui touche directement aux problèmes de la vie morale. Le traité comporte 3 parties : -La première analyse les rapports entre l’âme et le corps. -Dans la deuxième partie du traité (« Du nombre et de l’ordre des passions et l’explications des 6 premières »), Descartes examine les passions en les étudiant de l’intérieur, nous donnant de chacune d’elles une définition. -Le traité, dans sa troisième partie (« Des Passions particulières »), examine les différentes passions classées en espèces d’après les « 6 passions primitives » étudiées dans la deuxième partie. « Cette édition originale fut imprimée de compte à demi par L. Elzévier avec le libraire parisien Le Gras. Aussi trouve-t-on des exemplaires sous l’adresse de Louis Elzévier à Amsterdam, avec la Minerve comme fleuron. Les deux aspects de cette édition sont d’impression elzévirienne. » (Tchemerzine). Le traité des passions, fut écrit en français à l’intention de la princesse palatine Madame Elisabeth avec laquelle Descartes avait échangé une active correspondance. « La Princesse, qui était pour lui une élève intelligente et douée d’une critique pénétrante, lui avait fait remarquer : ‘Les sens me montrent que l’âme meut le corps, mas ne m’enseignent point, non plus que l’entendement et l’imagination, la façon dont elle le fait, et pour cela je pense qu’il y a des propriétés de l’âme qui nous sont inconnues, qui pourront peut-être renverser ce que vos ‘Méditations métaphysiques’ m’ont persuadée par de si bonnes raisons de l’inextension de l’âme’ (Lettre du 1er juillet 1643). Sans doute est-ce dans l’intention d’éclaircir les rapports entre l’âme et le corps que l’auteur aborde avec ce traité la vie morale ; notons en effet que jusqu’alors pour des raisons de prudence Descartes s’était refusé à considérer ce problème. » Bel exemplaire d’une grande pureté conservé dans son vélin à recouvrement de l’époque.
Broché, 23X14 cm, 1951, 308 pages, éditions Puf. Bon exemplaire.
Broché couverture à rabats, 21X15 cm, 1989, 248 pages, collection épiméthée, éditions PUF. Tache au premier plat sinon bon exemplaire.
, Brepols, 2023 Hardback, 484 pages, Size:156 x 234 mm, Illustrations:15 b/w, Language(s):English, Italian. ISBN 9782503594613.
Summary This volume provides a more exhaustive interpretation of Ren Descartes' medical views and its reception in the seventeenth century. Filling the gap in the recent scholarship, the contributions in the volume follow four axes: exegetical, textual, philosophical, and contextual. Authors in this book deal with Descartes' physiology, anatomy, and therapy by reconstructing Cartesian texts, detailing possible medical and philosophical sources, discussing medical collaborations and oppositions, and exploring obscurities and failures in Descartes' medicine. In laying bare the more promising issues of Cartesian programme and discussing the reception and opposition in the seventeenth century, the volume also uncovers the limitations within his interpretation, ultimately revealing a more nuanced application of his methodology to a field of natural philosophy. While medical studies play a not secondary role in Descartes' entire work, the volume aims to discuss in detail the importance of medicine as a suitable field to understand Cartesian philosophy from a significant perspective in seventeenth-century Europe. TABLE OF CONTENTS Fabrizio Baldassarri, Introduction: Lights & Shadows in Descartes's Medicine Part 1. Descartes's Medical Philosophy: Sources and Texts, Dissections and Reflections Gideon Manning, Descartes's Cartesian Medicine: Past, Present, and Future Simone Guidi, Epigenesis and Generative Power in Descartes's Late Scholastic Sources Jil Muller, Ambroise Par and Ren Descartes on Sensation in Amputated Limbs Annie Bitbol-Hesp ri s, Anatomical Debates on Hearts and Brains and Philosophical Issues from Descartes's Writing of L'Homme to its Posthumous Publications Tawrin Baker, The Medical Context of Descartes's Dioptrique Fabrizio Baldassarri, A Medicine in the Shadows: The Bio-Medical Manuscripts and a Compendium Descartes Never Published Carmen Schmechel, Fermentation as 'Heat-Rarefaction' and Animal Spirits in Descartes's Medical Philosophy Lynda Gaudemard, What Descartes's Embryology Tells us about his Dualism Cl ment Raymond, From the Animal Instinct to the Mind's Acknowledgment of the (In)Commoda in Descartes Jan Forsman, Madness and Dream in Descartes's First Meditation Franco A. Meschini, Malattie e metafisica. La prova patologica (with an abstract in English) Part 2. Reception and Opposition: Cartesian Medicine and Cartesianism Erik-Jan Bos, Mercurius Cosmopolita alias Andreas of Habernfeld: The Hermetic Response to Descartes Benjamin Goldberg, The Rules of Anatomy: On the Empiricisms of Descartes and Harvey Andrea Strazzoni, The Lost Dictata of Henricus Regius Daniel Samuel, A British Response to The Passions of the Soul Mihnea Dobre, Jacques Rohault on Medicine Elena Rapetti, On Cartesian Embryology: A Debate on Monsters at the Bourdelot Academy Nabeel Hamid, The Cartesian Physiology of Johann Jakob Waldschmidt Stefano Gulizia, Cartesianism between Northern Europe, Germany, and the Medici Court: Charting a New Map Maria Conforti, "Se fusse meno cartesiano lo stimarei molto": Anti-Cartesian Motifs in Italian Medicine Aaron Spink, Embodied Difference and the Cartesian Soul: Pierre-Sylvain R gis and the Pineal Gland Problem Laurynas Adomaitis, Beyond Mechanical Life: Biological Processes in the Seventeenth Century