Lyon, Imprimerie Vaucanson et chez le graveur Philippe Burnot, 1932 ; in-folio ; plein maroquin écorce de chêne (marron), dos lisse, titre en long composé de barettes chêne clair mosaïquées et lettres dorées, plats incrustés de quatre feuilles de placage acajou au centre, doublés de même sur une large bande entourant le papier de garde à la main, deux coins sont soulignés de trois filets dorés gras successifs, couverture et dos conservés, étui bordé (Germaine Cart) ; (80) pp. en tout dont 15 grands bois gravés en couleurs hors-texte et 5 bois in-texte.
Reference : 5101
Exemplaire enrichi d'une planche en couleurs tirée en épreuve d'état sur Japon fin brillant, signée, avec envoi autographe de l'artiste daté 1932. Exemplaire N°17 sur un tirage total de 80 exemplaires tous sur vélin d'Arches, les 16 premiers avec dessins ou suite.Né à Lantignié dans le Rhône (1877 - 1956), Philippe-Charles Burnot s'établit à Lyon en 1900 comme dessinateur de soieries ; en 1919, il s'initia à la gravure sur bois grâce à Georges Bruyer et exposa ses gravures pour la première fois au Salon d'Automne en 1920. En 1925, il exposa ses bois gravés à l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs ; il passa ensuite à la gravure sur cuivre, au burin ou à la pointe sèche. Admirateur de Matisse, de Paul Klee et de Kandinsky, il exposa à Lyon en 1955, pour la dernière fois, des burins, monotypes et collages abstraits. Tout au long de sa carrière, il illustra bon nombres de livres de Valéry, Marc Seguin, Forot, Audin, Aguettant, Bainville, etc.Ses Oeuvres sont conservées au Musée d'Art Moderne et à la Bibliothèque Nationale à Paris, au Musée de Jersey-City, au Musée National de Varsovie, au Cabinet des Estampes de Bruxelles, au Musée des Beaux-Arts de Strasbourg, au Musée des Arts et Techniques de Saint-Etienne et, bien-sûr, au Musée des Beaux Arts et à la Bibliothèque Municipale de Lyon (Bénézit).Magnifique ouvrage à la gloire de l'arbre, dans une très belle reliure ; la planche supplémentaire a été fixée par quatre morceaux de papier collant et quelques petites cloques sans gravité aux feuilles de placage ; petites usures à l'étui.
Librairie Ancienne Clagahé
M. Jacques Van Eecloo
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Bordas 1995 cartonnage éditeur - trés nombreuses illustrations - 320pp
Très bon
Les amis du livre 1979 st laurent des arbres. petit in8. 1979. Broché. 55 pages. réédition tirée à 1000 exemplaires en fac-similé Etat correct
Reader digest 1967 in4. 1967. Cartonné jaquette. 300 pages. Bon Etat du livre jaquette légèrement usagée sur ses bordures
Paris Librairie Agricole De La Maison Rustique 1958 13,5x18,5 31 pages - broché - bon etat
Bon
Précieux exemplaire relié à l’époque en maroquin rouge aux armes de Charles-Alexandre de Lorraine (1712-1780). Paris, L. F. Delatour, 1773.In-8 de (1) f. de frontispice, 60 pp., 5 planches dépliantes hors texte.Maroquin rouge, plats richement ornés d’une large dentelle dorée, grandes armes frappées or au centre, dos lisse orné de fleurons dorés, roulette intérieure dorée, filet doré sur les coupes, doublure de papier moiré bleu, tranches dorées. Reliure de l’époque.165 x 94 mm.
Édition originale de ce traité consacré à la taille des arbres fruitiers.Barbier, II, 246 ; Janson, 398 ; Conlon 73 : 1120 ; inconnu de Nissen et de Pritzel.Cet intéressant manuel décrit la méthode mise au point par Pelletier de Frépillon pour tailler les arbres fruitiers en se basant sur des règles géométriques : « D’après les observations que nous avons faites sur les effets de la Nature, nous avons cru pouvoir assujettir aux regles de la Géométrie, la Taille des Arbres fruitiers ; & nous avons imaginé, pour la rendre plus intelligible, de réduire en plan géométrique la forme que doit avoir l’Arbre perfectionné par l’Art ».« Etienne Pelletier De Frepillon est probablement fermier ou seigneur censier de Frépillon, sous la houlette de l’abbesse de Maubuisson. Fourrier de la cour jusqu’en 1773 (ou 1775), il se retire définitivement à Frépillon, où il a sans doute, pendant ses heures de loisirs, ou avec l’aide d’un jardinier, expérimenté dans son jardin une nouvelle méthode pour tailler les arbres fruitiers, en particulier les pêchers.Les premières recherches de Le Pelletier semblent rencontrer un certain succès : en 1785, on trouve dans une brochure de conseils pratiques l’annotation suivante : ‘Pêchers. M. Pelletier de Frépillon demeurant à la Vallée de Montmorency, près Paris, a imaginé une nouvelle manière de tailler les pêchers, elle leur fait rapporter un plus grand nombré de fruits qu'ils n'ont habitude de donner’ ».« En 1773, parut un petit ouvrage dans lequel on proposoit de fortes modifications dans la méthode de Montreuil. C'est dans ‘L'essai sur la Taille des Arbres fruitiers’ par une Société d'Amateurs. Cette société se réduisoit à un seul particulier, nommé Le Pelletier, qui avoit été fourrier de la Cour. Il se retira dans un petit domaine, à Frépillon, près Saint-Leu, dans la vallée de Montmorency. Et là, il chercha à diriger des espaliers avec une précision géométrique : les figures qu'il en publia sont effectivement très régulières. Mais les Amateurs de culture qui, sur son invitation, furent examiner ses travaux, trouvèrent que la Nature, suivant son génie, n'avoit pu se plier à des formes aussi exactes, et que souvent, pour déguiser ses caprices, Le Pelletier avoit employé l'art de la greffe.» (Aubert-Aubert Dupetit-Thouars, Recueil de rapports et de mémoires sur la culture des arbres fruitiers, 1815, p. 67).En 1843, la société académique d’Agriculture de l’Aube émettait un avis assez proche :« (Ce) petit traité, format in-12, … est assez estimé. Les meilleurs principes y sont enseignés. Il est fort court et très-clair. Il y est souvent question du pêcher en espalier. Mais l'auteur parut alors, et longtemps depuis, avoir trop insisté sur certaine forme, la forme carrée à donner aux arbres. On ne regarda pas cette forme comme devant contribuer beaucoup, ni autant que celles adoptées jusque-là, à leur produit, ni même plus qu'elles à leur conservation ».L’illustration du plus haut intérêt se compose d’un frontispice gravé et de 5 planches dépliantes présentant la méthode de taille proposée par l’auteur.Précieux exemplaire relié à l’époque en maroquin rouge aux armes de Charles-Alexandre de Lorraine (1712-1780).Charles-Alexandre de Lorraine (1712 - 1780) fut gouverneur général des Pays-Bas autrichiens (1741-1780), grand maître de l’ordre Teutonique (1761-1780) et chevalier de l'Ordre de la Toison d'or. Il était le douzième enfant de Léopold Ier, duc de Lorraine et de Bar, et d'Élisabeth Charlotte d'Orléans. Il était également le beau-frère de l'impératrice Marie-Thérèse. Il fut fait maréchal d'Autriche en 1740. En avril 1741, il fut désigné comme successeur aux Pays-Bas de la gouvernante générale, l'archiduchesse Marie-Élisabeth.Pendant la Guerre de Succession d'Autriche, il fut l'un des principaux commandants autrichiens. Il fit son entrée à Bruxelles, en compagnie de son épouse, l'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche, le 26 mars de cette année. Deux mois plus tard, il reprenait le commandement des armées du Rhin, laissant son épouse seule aux Pays-Bas. Après le décès de celle-ci des suites de ses couches en décembre 1744, l'invasion, puis l'occupation française (1745-1748) empêchèrent son retour aux Pays-Bas. Ce n'est que le 24 avril 1749 qu'il put réellement entamer son gouvernorat.Il fut certainement le plus populaire des gouverneurs généraux des Pays-Bas autrichiens. En témoignage de cela, une statue à son effigie fut élevée en 1775 à Bruxelles sur la toute nouvelle place de Lorraine, devenue depuis place Royale. Sans trahir les intérêts de la couronne impériale, il parvint à défendre ceux des Pays-Bas, et à en faire respecter les privilèges. Il encouragea simultanément le progrès des Lumières et le développement économique, patronnant des entreprises telles que la création de l'Académie thérésienne de Bruxelles (1772), la réalisation par le Comte Josef de Ferraris d’une carte très précise du territoire (1770-1778), ou encore diverses expériences techniques et industrielles dans son château de Tervuren.