Paris, Alphonse Derenne. Relié ensuite : L’Envers d’un Savant. Petit bouquet de rimes. Paris, Alphonse Derenne, 1878 ; deux opuscules reliés en un volume in-8 ; demi-maroquin vert foncé à coins, dos à nerfs, fleurons et titre dorés, tête dorée, double filet doré sur les plats (reliure de l’époque) ; 20 pp. ; 24 pp.
Reference : 16438
EDITION ORIGINALE de ces deux publications personnelles ; ENVOI AUTOGRAPHE SIGNE sur le feuillet de garde "A ma petite Jeanne Chérie, souvenir d’avant son mariage P. Pierret", probablement la fille de l’auteur qui était Conservateur du Musée égyptien du Louvre où il avait succédé à Champollion et E. de Rougé. Il fut le premier titulaire de la chaire d’Egyptologie à l’Ecole du Louvre. Il participa à la création de l’Ecole du Louvre et y assura le Cours d’Archéologie égyptienne de 1882 à 1908 ; il a traduit le Livre des Morts. Très bon exemplaire ; les publications personnelles, hors profession, de Pierret sont particulièrement rares.
Librairie Ancienne Clagahé
M. Jacques Van Eecloo
06 60 22 21 35
Membre du Syndicat du Livre Ancien et Moderne (SLAM) et de la Ligue Internationale du Livre Ancien (LILA, ou ILAB en anglais), nos ventes se font selon les usages de la profession.Tous nos ouvrages sont garantis conformes à la description qui figure dans chaque fiche ; si, par suite d’une erreur ou d’un oubli, ce n’était pas le cas, l’ouvrage sera repris (dans les quinze jours) et remboursé (y compris les frais de réexpédition), à condition qu’il soit restitué dans le même état qu’à l’achat. Pour des raisons techniques évidentes (format, couleurs, recadrage, angle de prise de vue, etc.), les photographies présentées sur ce site ne sont pas contractuelles (aucune photo supplémentaire ne sera adressée pour les ouvrage dont la valeur est inférieure à 50 €). Nos prix sont en Euros, emballage gratuit, les frais de port et d'assurance sont inclus pour un envoi en France Métropolitaine quelle que soit la valeur de l'ouvrage (sauf mention contraire et articles soldés). Les envois, effectués sous la responsabilité des acheteurs, se font par la Poste en Colissimo, recommandés avec valeur assurée dès 50 € et ce jusqu'à 5 000 € (remise contre signature, suivi du colis et valeur assurée) ; pour les ouvrages inférieur à 50 €, les envois sont effectués en lettre suivie ; les ouvrages dont la valeur dépasse 5 000 € sont obligatoirement expédiés par transporteur spécial : Chronopost avec valeur assurée et remise contre signature. Pour toute expédition en dehors de la France Métropolitaine, les frais de port et d'assurance restent à la charge du client. Les envois sont effectués selon les mêmes conditions énoncées ci-dessus. Le paiement de la commande est préalable à tout envoi.
Bel exemplaire relié en maroquin vert de l’époque provenant de la célèbre bibliothèque de Madame de La Borde avec ex-libris. A Paris, chez Durand, Libraire, Rue Du Foin, 1758. Avec Approbation et Privilège du Roi. Grand in-4 de (2) ff., xxii pp., 643 pp., (1) p. Plein maroquin vert bronze, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs orné, filets or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure en maroquin de l’époque. 253 x 193 mm.
Édition originale, saisie et condamnée à être brûlée dès sa parution.exemplaire du tirage C.« De l'esprit eut un énorme succès de scandale. Il est considéré aujourd'hui comme l'une des formes les plus systématiques et les plus absolues du matérialisme français du XVIIIe siècle. » (Jacques Guérin).Diderot considérait que ce livre était « un furieux coup de massue porté sur les préjugés ».« Cet ouvrage célèbre fut censuré par la Sorbonne comme contenant tous les poisons épars distillés dans les différents livres modernes, c’est-à-dire contemporains » (Tchemerzine).L'ouvrage dédié à la famille royale, fut repoussé par cette dernière, et le 10 août, peu de jours après celui de la parution, le privilège, donné le 12 mai, fut révoqué. Malgré la Lettre au révérend père.....[Berthier ou Pleix), qui constitue une apologie et une rétractation, suivie d'une autre rétractation plus explicite, le livre fut blâmé par le clergé.Helvétius en remit alors une troisième à Joly de Fleury, avocat général, le 22 janvier 1759 ; le 31 parut la lettre du pape, le 9 avril, la censure de la Faculté de Théologie. Dès le 23 janvier Fleury avait prononcé ses réquisitions, tout en ménageant l'auteur lui-même, et le Parlement, le 6 février 1759 rendit son jugement ; le livre fut brûlé le 10. Helvétius se défit de sa charge de maître d'hôtel de la reine ; le censeur démissionna. Helvétius fit ces rétractations par amitié pour son censeur Texier, qui avait eu beaucoup d'ennuis à son sujet. Ces exemplaires présentent des Cartons aux pages 1-16, 35-38, 59-62, 67-70, 75-78, 139-142, 145-154, 159-160, 169-176, 187-190, 227-230, 233-234, 239-240, 459-462, 545-550, 603-606. Dans le tirage A, le premier mot de la page 5 est « dans » ; « de » dans le tirage B et « mon » dans le tirage commun C.« Les idées sociales et religieuses développées dans « De l’Esprit » sont souvent empruntées à Hobbes, Diderot, Voltaire ou Montesquieu ; certaines de ses théories sur l'amour- propre, l'intérêt et la fécondité des passions, l'identité entre question morale et question sociale, ne sont pas sans rappeler Vauvenargues, La Rochefoucauld ou Machiavel. Cependant, comment expliquer alors l'énorme « succès de scandale » qui salua la parution de cet ouvrage ? On sait que la réaction de l'Église et de l'État ne se fit point attendre, et qu'une cascade de condamnations furent lancées contre l'auteur, qui avait bien inutilement publié son livre sous l'anonymat. L'auteur dut se réfugier en Angleterre, puis en Allemagne, où il fut l'hôte de Frédéric II. L'archevêque de Paris, Mgr Christophe de Beaumont, lança, le 22 novembre 1758, un mandement spécial contre le livre ; la Sorbonne et le Parlement s'en mêlèrent, si bien que De l'esprit fut brûlé de la main même du bourreau. Cette condamnation devait d'ailleurs entraîner, l'année suivante, celle de l’Encyclopédie.Ce « succès de scandale » tient, sans aucun doute, à ce fait qu'avec Helvétius tombent les dernières barrières théologiques dans lesquelles le sensualisme de Locke, et aussi celui de Condillac, était encore enfermé. Avec Helvétius, le matérialisme français du XVIIIe siècle prenait une de ses formes les plus systématiques et les plus absolues et substituait résolument au mythe idéaliste, qui veut que ce soient les idées qui gouvernent le monde et les hommes, le principe matérialiste, qui estime que c'est en transformant le milieu qui l'a formé que l'on transformera l'homme. On comprend qu'un tel principe ne pouvait que susciter les passions et l’intérêt en un moment où de grands changements dans la société apparaissaient comme de plus en plus probables et désirables. » (Guy Schoeller).Karl Marx devait ajouter : « la doctrine matérialiste suivant laquelle les hommes sont des produits des circonstances et de l'éducation, que, par conséquent, des hommes modifiés sont des produits d'autres circonstances et d'une éducation modifiée, oublie que ce sont précisément les hommes qui modifient les circonstances et que l'éducateur a besoin lui-même d'être éduqué ».Bel exemplaire relié en maroquin vert de l’époque provenant de la célèbre bibliothèque de Madame de La Borde avec ex-libris.
Edition en partie originale des «Trois siècles de la littérature française» de l’Abbé Sabatier de Castres. La Haye et Paris, chez Moutard, 1779. 4 volumes au format in-12 de: I/ cvii pp. (pt. trou p. xxi), 387 pp.; II/ (1) f., 488 pp.; III/ (1) f., 454 pp.; IV/ (1) f., 443 pp., pte. déchirure ds. la marge blanche de la dernière p. Reliures en plein veau moucheté frappées sur les plats des armes de la reine Marie-Antoinette sous couronne royale dans un triple encadrement au petit fer or, dos lisse ornés de rinceaux et de glands, pièces de titre en maroquin vert, titres en lettres d’or, portent le cachet or «C.T.» (Château de Trianon) sous couronne royale pour le Petit Trianon, toutes tranches mouchetées. Reliures royales de l’époque. 167 x 99 mm.
Edition en partie originale des «Trois siècles de la littérature française» de l’Abbé Sabatier de Castres. Sabatier a souvent attaqué durement Voltaire dans Les Trois siècles. Voltaire, bien entendu, a vivement réagi. Il l'appelait l'abbé Sabotier (M, t. X, p. 197 ; t. XXIX, p. 39). Dans sa correspondance, il n'a pas de mots assez durs contre « le plus vil des scélérats » (D19090). Dans l’Épître dédicatoire aux Lois de Minos, Sabatier est considéré comme « l'écrivain le plus misérable et le plus bas » qu'on puisse imaginer (M, t. VII, p. 172). Sabatier n'était pas seulement opposé à Voltaire, mais à tout le mouvement des Lumières. Il s'agit d'une « Philosophie tyrannique et inconséquente [...] [qui] suffoque ou corrompt le germe du talent » (T.S., t. I, p. 1-2). Bref, la littérature nouvelle se caractérise par « un ton imposant, un style dogmatique, un jargon maniéré, des phrases sentencieuses, des sentiments enthousiastes, la répétition de ces mots parasites humanité, vertu, raison, tolérance, bonheur, esprit philosophique, amour du genre humain et mille autres termes qui sont devenus la sauvegarde des inepties » (Corr. litt., p. 241). Dans Les Trois siècles, Condorcet, Diderot, Duclos, Marmontel sont traités sans ménagement ; seuls Condillac et Rousseau trouvent grâce aux yeux de Sabatier, Rousseau surtout : « on ne peut lui disputer la gloire de l'éloquence et du génie et d'être l'écrivain le plus mâle, le plus profond, le plus sublime de ce siècle » (t. IV, p. 139). Les Trois siècles de la littérature française le rendirent célèbre, mais lui firent beaucoup d'ennemis. On contesta à Sabatier la paternité des Trois siècles. L'abbé Martin, vicaire de la paroisse Saint-André-des-Arts, chez qui Sabatier « allait tous les matins se styler et s'instruire » (M.S., 7 août 1774, t. VII, p. 225), était présenté par J. Lenoir-Duparc dans ses Observations sur les Trois siècles de la littérature française (1774) comme le véritable auteur. L'abbé Beaudoin, grand maître du collège du cardinal Lemoine, soutenait cette interprétation. L'affaire traîna en longueur et commença à se plaider au Châtelet en mai 1780, alors même que l'abbé Martin était mort entre temps. Finalement, une sentence du 4 juillet 1780 trancha l'affaire : Sabatier devra reconnaître par écrit que l'abbé Beaudoin est « un homme de probité et d'honneur » ; chaque partie devra renoncer à ses prétentions quant aux dommages et intérêts ; enfin, les frais de la sentence incomberont à Sabatier. Palissot se plaint, dans les Mémoires sur la littérature, d'avoir été plagié par Sabatier. Les Mémoires, dit-il, ont été « presque toujours pillés et déshonorés dans ce qu'il [Sabatier] a dit d'un peu raisonnable » (Palissot, t. V, p. 309). Sabatier s'en défend dans ses Articles inédits de la 7ème édition des Trois siècles, (p. 14-16). D'après les M.S., c'est grâce à la « réputation » que lui ont faite ses Trois siècles dans « le parti adverse » que Sabatier dut en janvier 1776 sa nomination de précepteur des enfants de Vergennes, ministre des Affaires étrangères. Précieux et fort bel exemplaire relié spécialement pour la bibliothèque personnelle de la Reine Marie-Antoinette au Château de Trianon. Marie-Antoinette encouragea les arts, en soutenant Gluck contre la cabale et la routine, les lettres, en protégeant Chamfort et Delille, et elle se montra, dans la longue agonie des mauvais jours, la digne fille de la grande Marie-Thérèse. Sa bibliothèque était une des plus considérables du temps, et si les pièces de théâtre, les romans, et parmi ceux-là, les petits livres à la mode, dont l’esprit de parti a cherché, de nos jours, à faire une sorte de scandale, bien qu’ils fussent alors entre les mains des femmes les plus honnêtes et les plus vertueuses, y figurent en grand nombre, il serait injuste d'oublier que les chefs-d’œuvre de l'esprit humain y tiennent la première place avec Pascal, Bossuet, Fénelon, Bourdaloue, Massillon, Boileau, Jean-Baptiste Rousseau, Corneille, Molière, Racine, Regnard, Voltaire, et tant d'autres, dont on retrouvera les noms en parcourant le catalogue. Les volumes qui garnissaient les armoires du petit Trianon sont restés, en grande partie, à Versailles ; quelques-uns sont venus grossir le riche contingent de la Bibliothèque Nationale, d'autres ont été transportés, lors de la création des écoles centrales de département, c'est-à-dire en 1795, à Périgueux et à Bourges, et versés plus tard dans les bibliothèques publiques. Ils sont modestement reliés en veau porphyre, granité de points noirs sur un fond rouge sombre qui passe, quelquefois, au violet foncé. Les plats, entourés d'un triple filet, portent au centre les armes de la reine ; sur le dos, se trouvent quelques fleurons, et, au bas, les initiales couronnées C.T. (Château de Trianon) sont poussées en or. Les tranches, de couleur blonde ou fauve pâle, sont pointillées de rouge. On rencontre également un grand nombre de volumes en demi- reliure, avec le dos et les coins en veau, fauve et les armes sur le papier. M. le baron Pichon nous a révélé les noms des ouvriers qui furent chargés de ce travail. Les reliures en veau sortaient des ateliers du marchand-papetier relieur, Fournier. Cet exemplaire figure sous le n° 554 du catalogue de la bibliothèque de la Reine Marie-Antoinette au Petit Trianon (P. Lacroix, 1863).
1760 A PARIS. CHEZ DESAINT & SAILLANT, LIBRAIRES. 1760. IN-12 (10,5 X 17 X 3,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE XXII + (2) + 480 PAGES, RELIURE D'EPOQUE PLEIN VEAU MARBRE, DOS A CINQ NERFS ORNE DE CAISSONS A FLEURONS DORES, TITRE DORE SUR ETIQUETTE MAROQUIN ROUGE, FILET DORE SUR COUPES, TRANCHES ROUGES, PLATS AUX ARMES DOREES FLEURDELYSEES DU «COLLEGE ROYAL DE TOULOUSE.»
PETITS DEFAUTS EXTERIEURS, DONT PETITS MANQUES DE CUIR SUR LES MORS, FER DU PLAT INFERIEUR EN PARTIE DEDORE, SINON BON EXEMPLAIRE.
(A PARIS). DE L’IMPRIMERIE DE CHRISTOPHE-JEAN-FRANCOIS BALLARD. 1760. FORT VOLUME IN-FOLIO (29,5 X 41 X 8 CENTIMETRES ENVIRON) DE (4) + IV + (4) + 568 PAGES, RELIURE D’EPOQUE PLEIN VEAU BLOND, DOS A SIX NERFS ORNE DE CAISSONS A FLEURONS DORES A LA COLOMBE DU SAINT-ESPRIT, PLATS DECORES DE LA COLOMBE DU SAINT-ESPRIT AU CENTRE ET D’H COURONNES AUX ANGLES, TITRE DORE SUR ETIQUETTE MAROQUIN ROUGE, TRANCHES DOREES (BONNET RELIEUR). IMPORTANTE ILLUSTRATION GRAVEE SUR CUIVRE : FRONTISPICE ALLEGORIQUE PAR LAURENT CARS D’APRES FRANCOIS BOUCHER, UNE VIGNETTE DE TITRE ET 78 BANDEAUX, CULS DE LAMPE ET LETTRINES REPETES DANS LE TEXTE PAR LAURENT CARS D’APRES GRAVELOT, ET PLUS DE 800 ARMOIRIES DANS LE TEXTE. EDITION ORIGINALE D’UN GRAND LUXE TYPOGRAPHIQUE (SAFFROY. 4919 - OLIVIER, HERMAL ET ROTON FERS 2494, 2495, 2496 - COHEN. 205). TRACES D’USURE EXTERIEURE, DONT ERAFLURES, TRACE D’HUMIDITE ANCIENNE AYANT FRAGILISE LES COINS AVEC TRACE DE MOUILLURE ANCIENNE MARGINALE, SANS AUCUNE ATTEINTE AU TEXTE, SUR QUELQUES PAGES EN DEBUT ET EN FIN DE VOLUME, SINON EXEMPLAIRE RESTANT CONVENABLE TIRE SUR PAPIER VERGE FORT ET A GRANDES MARGES.
UPM. 1998. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 80 pages. Illustré de nombreuses photos en couleur.. . . . Classification Dewey : 270-Histoire et géographie de l'Eglise
"Sommaire: Vivre de l'Esprit Saint. L'Esprit Saint, guide de la mission dans les Actes des Apôtres, Claude Tassin. La vie dans l'Esprit selon la tradition orthodoxe, Sophie Deïcha. Confirmés par l'Esprit, Michel Dujarier. Le charisme monastique, Paulinus Vadakepattany. Petite bibliographie sur l'Esprit Saint. DOSSIER. Toute l'Eglise est charismatique. I. Les charismes dans le Nouveau Testament, Jean Camus. II. Les charismes dans la vie ecclésiale, Étienne Garin. III. Le souffle de l'Esprit dans l'histoire, Abel Pasquier. IV. Lire le travail de l'Esprit. A. L'Esprit en Afrique du Sud, Emmanuel Lafont. B. Le cri de la terre au Brésil, Marie-Jo Hazard. C. En Algérie, l'Esprit Saint au-delà des frontières, Pierre Claverie. Lire les signes de l'Esprit. Le Cardinal Malula ""Père de l'Eglise de Kinshasa"", Maurice Cheza. Quand l'Esprit nous entraîne. L'Esprit souffle et désinstalle, Marie Luz Alvaredo. L'Esprit fait naître une Communauté, Geneviève Constant. Quand l'Esprit soutient ses témoins. Saisi par la parole de Dieu, Une communauté mexicaine. Père Alexandre Men, Anastasia Douroff. Classification Dewey : 270-Histoire et géographie de l'Eglise"