Paris, Veuve C. Savreux, 1670 ; in-12 ; plein veau havane, dos à nerfs décoré et doré, armes dorées des Célestins de Lyon sur le plat supérieur, constituées d'une grande croix ancrée accompagnée de deux fleurs de lys, une de chaque côté, un grand S serpentant au centre de la croix, le tout dans un ovale et Celestins de Lyon en tête et en pied de l'ovale (OHR, 863 ; Armorial Bibliophiles du Lyonnais, p.92).
Reference : 11240
EXEMPLAIRE AUX ARMES DOREES DES CELESTINS DE LYON. EDITION ORIGINALE (Vicaire, 272) de cet ouvrage curieux auquel Oberlé (Une bibliothèque bachique, 484) a consacré une longue notice. L'ouvrage est divisé en trois parties : I- Le jeûne observé la veille de la fête des Rois ; II- Les saturnales des Romains initiés par les Chrétiens ; III- La superstition du Phoebé ou la sottise du Febué. L'auteur s'en prend à toutes ces fêtes populaires directement issues du paganisme car elles sont de tous temps et qu'elles n'appartiennent pas spécialement, même quand elles ont été adaptées par l'Eglise ou d'autres, à un culte particulier car elles sont en réalité hors du domaine du religieux. Mors fendus, coiffes, coins et nerfs usés, une partie des armes des Célestins est effacée, l'intérieur est resté en bon état.
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Chez la veuve Savreux, à Paris 1670, in 12 (9x15,5cm), (56) 346pp., relié.
Edition originale, rare. C'est le deuxième livre consacré par l'auteur à ce sujet. Notice bibliographique manuscrite sur la page de garde, à la plume noire, de F. Annibal Destouches, 1834. Reliure en demi veau glacé camel. Dos à faux nerfs orné de fleurons. Plats de maroquin à long grain avec roulette d'encadrement. Reliure en pleine basane brune d'époque mouchetée. Dos à nerfs orné. Titre doré. Petit manque en tête. Coiffe de queue élimée en partie. Mors supérieur fendu en tête et en queue sur 7 cm. Coins émoussés. Les fêtes de la veille des rois, ou de la fève et du Roy-Boit, soit la veille de l'épiphanie, où l'on banquetait aux cris du Roi boit, sont très anciennes et sont encore présentes aujourd'hui sous la forme populaire de la galette des rois. Jean Deslyon, théologien, part dans cet ouvrage en croisade contre ces fêtes païennes, cherchant à prouver qu'à l'origine, on jeûnait la veille du carême et que ces relents païens et ces coutumes débridées nous viendraient des Romains et des Saturnales. - Photos sur www.Edition-originale.com -
1670 1 volume, reliure plein veau brun raciné in-douze (binding full calfskin duodecimo) (16 x 9 cm), reliure d'époque, dos à nerfs (spine with raised bands), décoré or (gilt decoration) à filets or (gilt line) et filets à froid (blind-stamping line decoration), entre-nerfs avec compartiments à fleuron au fer plein (floweret with full blocking stamp) avec rinceaux aux angles, titre frappé or (gilt title) avec filet or en encadrement, coiffe supérieure manquantes (head of the spine faded), petit accident à l'échancrure de tête du quatrième plat (small accident in the top indentation of the back cover) avec léger manque de cuir (lake of calfskin), dos avec légers manques de dorure (blurred gilding), roulettes sur les coupes (fillets on the cuts) avec manque de dorure (blurred gilding), toutes tranches jaspées (all marbled edges), rouges (red edges), Ex-libris imprimé 19e siècle "Bibliothèque de Mr Gustave Chartener" en page de garde en noir et à ses Armes (bookplate), sans illustration (no illustration) sauf 5 "vignettes" bandeaux (illuminated of headpieces) gravées sur bois en noir + des lettrines et des culs-de-lampes gravés sur bois en noir , (56)-346 pages , 1670 Paris, Veuve C. Savreux Editeur,
Bel exemplaire. .....EDITION ORIGINALE...... Vicaire 272 ; Cagle, A matter of taste 156 ; Simon, B.G. : 485 ; Oberlé, Les fastes de Bacchus 496 ; Oberlé, Collection Kilian Fritsch 484 ; Du Roure, Analectabiblion II-pp. 310-311 ; Dinaux, Les sociétés badines bachiques I-p. 320....... "Le premier de ces traités a pour objet le jeûne établi de son temps, la veille des Rois ; le second, les saturnales des Romains et l'imitation qu'en ont faite les chrétiens ; le troisième, la superstition de Phoebé (Phoebus), ou la sottise du febvé. On y lit, entre autres anecdotes, que le bon évêque de Belley commença un jour un sermon par ces mots : Phoebe Domine, comparant au gâteau des Rois le royaume de J.-C. dont il distribuait ensuite les portions aux fidèles suivant leur mérite." (Biog. Universelle X-pp. 514-515).Les fêtes de la veille des rois, ou de la fève et du Roy-Boit, soit de la veille de l'épiphanie, où l'on banquetait aux cris du Roi boit, sont très anciennes et sont encore présentes aujourd'hui sous la forme populaire de la galette des rois. Jean Deslyon, théologien, part dans cet ouvrage en croisade contre ces fêtes païennes, cherchant à prouver qu'à l'origine, on jeûnait la veille du carême et que ces relents païens nous viendraient des romains et des Saturnales.......en bon état malgré les légers défauts signalés.
Paris, Veuve C. Savreux, 1670. 1 vol. in-12. Plein maroquin rouge vermillon XVIIIe siècle, roulette dorée encadrant les plats, dos à faux nerfs orné de fleurons, pièce de titre de maroquin vert, roulette sur les coupes, tranches dorées, gardes de papier dominoté. Frottements au papier de la première garde.
Édition originale. Mentions manuscrites sur la page de titre. C'est le deuxième livre consacré par l'auteur à ce sujet. " Jean Deslyons fait partie des théologiens bizarres. C'était un homme savant mais d'une humeur chagrine. Dans ce volume fameux, il s'élève contre les coutumes païennes qui subsistent dans le monde chrétien. Ce sont trois traités : le premier a pour objet le jeûne de la veille des Rois ; le deuxième, les saturnales des Romains et l'imitation qu'en on fait les chrétiens ; le troisième, la superstition de Phoebus, ou la sottise du Febvé. On y lit, entre autres anecdotes, que le bon évêque de Bellay commença un jour un sermon par ces mots : " Phoebe domine, comparant au gâteau des rois le royaume de Jésus-Christ, dont il distribuait ensuite les portions aux fidèles selon leur mérite. " " Oberlé.De la Bibliothèque de Messire Barthélemy Gabriel Rolland, conseiller au Parlement, président à la première des Requêtes du Palais, avec son ex-libris.Bel exemplaire.Oberlé, Fastes de Bacchus , n° 496 - Brunet, III, 1255.