Poésie d'Albert Samain éditée pour la première en 1900. Compositions et Gravures de Charles Chessa. Aquafortiste italien de renom (1855-1912). 28 belles compositions.Première édition illustrée. Tirage limité à 250 exemplaires. Celui-ci (N°216) un des 120 sur papier vélin d'Arches, numérotation à la main et monogramme de François Ferroud.Paris, Librairie des Amateurs A Ferroud - F. Ferroud, Successeur - 1908 - 87 pages. Ex-libris Auguste-P. Garnier.Superbe reliure plein maroquin bleu-nuit signée Blanchetière. Dos à nerfs caissonné et fileté doré. Auteur, titre et date en pied dorés. Quadruple filet doré encadrant les plats et les contreplats avec fleurons angulaires. Double filet sur les coupes. Tranches dorées sur témoins, non rogné. Couverture bleue et dos conservés. Pas de rousseur. Parfait état. Bel exemplaire, bien relié. Format in-4°(25x18).
Reference : 19229
CHESSA Charles (Carlo Chessa)
Livres et Collections P. Commerot
M. Philippe Commerot
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France
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Manuscrit signé de 12 feuillets in-8 oblong rédigés au recto, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860, tome IX, pp. 409-413 : Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et de sa réception en France sont très informées. "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique."
Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et la présentation de sa réception en France sont celles d'un critique très informé. Manuscrit provenant du fonds Dentu (l'éditeur Edouard Dentu prit la direction de la Revue Européenne de 1859 à 1862).
Un des 3500 sur vélin Navarre numérotés 3 vol. petit in-12 br. sous étui commun, ill. couleurs de P.-E. Bécat, L'édition d'Art H. Piazza, Paris, 1949 et 1950, 189 pp., 217 pp. et 211 pp. Rappel du titre complet : Oeuvres de Albert Samain (3 Tomes) Tome 1 : Au jardin de l'infante augmenté de plusieurs poèmes ; Tome 2 : Le chariot d'or - Symphonie héroïque - Aux flancs du vase ; Tome 3 : Contes Polyphème, poèmes inachevés
Bon état (étui un peu frotté, bon exemplaire par ailleurs).
Albert SAMAIN. Le Chariot d'or. Symphonie héroïque. Frontispice de Aug. H. Thomas. 1912, Mercure de France, Paris. 1 vol. in-8 relié de 236 pages. Reliure demi maroquin à coins bleu signée L. ISAAC. Dos à 5 nerfs orné du titre et de la date en pied, frappés à l'or fin. Tête dorée. Exemplaire relié avec sa couverture et son dos d'origine. Édition de luxe tirée à 550 exemplaires, l'un des 500 sur vélin à la forme et ornés d'encadrements. Très bon état, intérieur frais. Très bon
Au bureau de la revue. 1911. In-4. En feuillets. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. Paginé de 209 à 232 - quelques partitions de musique dans le texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Le chef d'orchestre - La symphonie héroïque - Gwendoline et Espana - Le rythme et les limites de la musique (Armand Machabey)- Pour Mozart, les concertos de piano (Lucien Chevaillier) - Salles Pleyel Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues