De François Andrieux (1759-1833).Édition originale posthume. Bruxelles, Meline, Cans et Compagnie - 1842 - 288 pages. Ex-libris de la bibliothèque Louis Delorme.Reliure demi basane fauve de l'époque. Dos lisse à filets dorés, pièce de titre et d'auteur fauve. Tranches à vagues multicolores. Bords et coins frottés. Rares pales rousseurs. Bon état. Format in-16°(11x7).
Reference : 18317
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1842 Paris: Lavigne Libraire-Editeur, 1842; in-18, demi basane verte époque, un peu frottée.xxxvj-279 pages, bien complet des 12 vignettes de Letuaire lithographiées par Imbert, édition originale (Vicaire VI-761). Dimensions : 11,8 X 17,8 cm Poids : 360 grammes BON ETAT. PONCY Charles Ouvrier maçon de Toulon MARINES POESIES Précédées d'une notice par M. Ortolan RARE EDITION ORIGINALE BIEN COMPLETE DES 12 VIGNETTES DE LETUAIRE .L'auteur, ouvrier maçon autodidacte, émut un médecin de son entourage par la qualités de ses vers. Ce dernier fit publier cet ouvrage grâce à une souscription publique à Toulon.
Edition originale du premier livre de Charles Poncy, « maçon de Toulon, poète prolétaire (1821-1891), avec qui George Sand se lia en 1842, le sacrant « grand poète », le plus inspiré et le mieux doué « des poètes prolétaires » pour son recueil Marines. Elle lui écrivit de nombreuses lettres conservées à la British Library à Londres, l'encouragea et l'aida de sa bourse pendant de longues années » (George Sand, visages du romantisme, B.N. 1977, p. 64). Complet des 12 vignettes hors-texte de Letuaire lithographiées par Imbert. « Ces vignettes sont, parait-il, très rares à rencontrer, ayant été insérées après coup, et dans une partie seulement de l'édition » (Escoffier, 1503, et 1502 sans vignettes). Vicaire, VI, 761. Bon exemplaire en reliure d'époque.Parmi les poèmes: A Toulon, Mon Rocher et la Yole, A M. Arago, Trombe marine, A un vaisseau de cent vingt en démolition, A George Sand, Byron, La Chaloupe, Le Forçat, Le Forçat poitrinaire, Carénage d'un brick marchand, Nuit en mer, Aux maçons, La Mort d'un galérien, Portrait d'un forçat à vie, Sur le bal donné aux Anglais à Toulon en 1838, Du Lazaret de Toulon, Influence du Tabac sur ma poésie, etc.,rare.
TRÈS BEL EXEMPLAIRE DU TROISIÈME LIVRE DE MAURICE ROLLINAT PARFAITEMENT CONSERVÉ BELLE PROVENANCE MAURICE ROLLINAT L'Abîme — Poésies — Paris, G. Charpentier, 1886 292 p., édition originale, relié, 18,7x12,4cm Édition originale du troisième recueil de poèmes de Maurice Rollinat (1848-1903), après Dans les Brandes (1877) et Les Névroses (1883). Reliure à la bradel, d'époque, sobre, mais de très bonne facture. Demi-toile avec pièce de titre en cuir, nom de l'auteur et titre doré, date en queue dorée. Intérieur frais et sans rousseur. Couvertures conservées en parfait état. Reliure uniforme du 19e siècle avec les volumes des recueils Dans les Brandes (1877) et Les Névroses (1883) que nous proposons par ailleurs sur la boutique, de la bibliothèque de Charles Sagnier. Belle provenance avec l'exlibris de Charles Sagnier (1844-1888) contrecollé sur le premier plat intérieur : historien du protestantisme, négociant en graines, essences, herboristeries, produits du midi, il fut également un ami intime de George Sand, mais aussi de Gustave Flaubert et Octave Feuillet. Né à Nîmes le 11 octobre 1844 est mort à Paris le 15 juin 1888. « Issu d'une famille protestante aisée de négociants, il est durant la guerre de 1870 officier des mobilisés de la première légion du Gard à Châteauroux. A cette occasion il fait la connaissance de George Sand et entretiendra par la suite avec elle une correspondance suivie (…) Historien du protestantisme, il collabore à de nombreuses revues et notamment le Bulletin de la société d'histoire du protestantisme et la France protestante. Il contribue à dépouiller des archives jusqu'alors inédites et éclairer d'un jour nouveau certains épisodes historiques ». On lui doit aussi : La Tour de Constance et ses prisonnières, liste générale et documents inédits, Paris, 1880 ; L'assemblée de la Baume des fées près de Nîmes, Relation d'Antoine Court, s.d. A la mort de Charles Sagnier, « son fonds considérable sera légué en partie aux archives de Nîmes et à la société du protestantisme ». Ses papiers, documents, notes de travail ont été donnés aux Archives départementales en septembre 1982, par ses petits neveux M. et Mme Sagnier, à Gajan. Source Christophe Teissier, Bio-Bliographie de Nîmes et du département du Gard, tome premier, p. 225. Si le premier livre de Rollinat, Dans les brandes, paru 9 ans plus tôt chez Sandoz, passa complètement inaperçu, ses Névroses occupèrent la première place médiatique, réunissant d'une part une certaine caste journalistique qui tapa sans relâche sur l'ouvrage et le taxa d'"outrancier", "macabre", "sinistre", "exagérément baudelairien", etc., et d'autre part des soutiens prestigieux comme Sarah Bernhardt, Jules Barbey d'Aurevilly ou encore Octave Uzanne. Dans L'Abîme, Rollinat examine en grande partie les vices humains, à la manière des moralistes du XVIIe siècle, avec des échos pascaliens ("La chanson de l'Ermite") quant à la place de l'homme dans l'univers, mais surtout une fascination pour l'intériorité humaine ("La genèse du crime", "Le faciès humain"), regorgeant de pouvoirs insoupçonnés, de pulsions et de projets souvent vains. L'Abîme offre un constat accablant de la nature humaine et de sa destinée. La vie, déplorable, ne sera pas, selon Rollinat, excusée par la mort. À la fin du recueil, notamment dans "Requiescat in Pace", le poète, cynique, fait de la mort un juge sans Dieu au sein de laquelle l'homme n'aura aucun droit au pardon. C'est encore Octave Uzanne qui en parla le mieux et le plus mesurent possible dans la revue le Livre du 1er janvier 1886, appréciant "un maître volume plus profond que les Névroses, plus mûr, plus humain [...] élaboré par un artiste convaincu qui restera comme l'un des poètes les plus originaux et les plus étrangement doués de cette fin de siècle" : "C'est une oeuvre de philosophe qui scrute l'hypocrisie, l'intérêt, l'égoïsme, le soupçon, la haine, le pardon, la colère, l'orgueil et l'ennui, et qui argumente sur l'ingratitude, le mépris, le néant, le doute et l'heure incertaine avec l'âpreté d'un mâle poète du XVIe siècle. Ce livre de penseur hanté par l'inquiétude et miné par le problème de la vie aura-t-il le succès de son précurseur, nous ne le pensons pas ; le lecture n'aime pas qu'on lui crie : Arrête-toi, passant, et regarde où tu vas ? — Il aime qu'on lui masque par les fleurs et les gentillesses la fosse vers laquelle il s'achemine, et le poète Rollinat voir le trou béant qui engloutit tour à tout les générations, le tombeau est toujours présent à l'horizon de sa pensée et il ne saurait voir un arbre comme tel pessimiste de notre connaissance : "Voilà un cercueil qui pousse.". Octave Uzanne Un bel ouvrage, à faire figurer dans la bibliothèque, avec les exemplaires de Dans les Brandes et les Névroses que nous proposons par ailleurs sur la boutique. Envoi soigné avec assurance, remise contre signature.
1 vol. in-18 reliure de l'époque demi-maroquin vert, De l'Imprimerie de Beau, A Saint-Germain-en-Laye, 1838, VIII-116 pp.
Bon état (petits frott. en coins, petite mouill. angulaire, bon exemplaire par ailleurs, ex-libris en garde) pour ce titre peu commun recueillant des poèmes (Stances, Elégie), des nouvelles, des fables, des contes, des pensée, des poésies anacréontiques (parmi lesquelles un éloge de la "Nymphe Salmacis" de François Bosio) et qui se termine sur quelques épigrammes.
Édition originale. Paris, Alphonse Lemerre - 1887 - 89 pages. Édition ornée de bandeaux et de culs-de-lampe. Envoi sur la page du faux titre "A Georgette, Affectueux souvenir de son meilleur ami J. Massé"Exemplaire sur beau papier, ayant appartenu à Jules Massé, Officier d'Infanterie de Marine, tampon ex-libris.Reliure demi maroquin turquoise à larges coins. Dos à nerfs finement orné de fleurons et arabesques romantiques dorés. Tête dorée sur témoins, non rogné. Filet doré bordant les plats. Pas de rousseur. Parfait état. Très bel exemplaire, bien relié. Format in-4°(26x20).Philippe Émile François Gille (1831-1901), est un journaliste, librettiste d'opéra français. Secrétaire du Théâtre Lyrique en 1861, il était un ami intime de Jules Verne ayant fait partie, dans sa jeunesse, du groupe des Onze-sans-femme. Il tenait une chronique littéraire au Figaro sous le titre « Bataille littéraire ». Il épousa la fille du compositeur Victor Massé. Il travailla aussi avec Eugène Labiche pour des pièces de théâtre comme Garanti dix ans ou Les Trente Millions de Gladiator. Philippe Gille fut élu à l'Académie des beaux-arts en 1899.
1 vol. in-12 br., Alphonse Le Roy, Rennes, 1886, VIII-232 pp.
Avec une dédicace du père de l'auteur. Etat très satisfaisant (couv. lég. frottée, anciens cachets d'institution religieuse). Emouvant document : "Ces Poésies d'une jeune fille morte en son printemps ont été recueillies par la main pieuse d'un père qui les a destinées, non au public, mais à sa famille et à ses amis" (Revue de Bretagne, 1894).