Par M. l'Abbé de Mably.Édition originalede l'un des derniers ouvrages de Gabriel Bonnot de Mably, adversaire des physiocrates et précurseur des thèses socialistes.A Paris, chez Alexandre Jombert - 1784. 369 pages.Reliure demi basane de l'époque. Dos lisse orné de faux nerfs dorés, avec pièce de titre rouge. Deuxième plat frotté. Manque 1 page de garde. Pas de rousseur. Intérieur très frais. Bon état. Format in-12°(18x10).
Reference : 15376
Livres et Collections P. Commerot
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Paris, Imprimerie Royale, 1661. Paris, de l’Imprimerie Royale, Sébastien Cramoisy, 1661. In-4 de (22) ff., 637 pp., (1) p. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs orné de fleurs-de-lys, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 244 x 173 mm.
Edition originale de la dernière partie du ‘Ministre d’Etat’ de Silhon imprimée sur les presses de l’Imprimerie Royale. «La première édition du ‘Ministre d’Etat’ de de Silhon a été imprimée à Paris, Touss. Du Bray, en 1631, 1643 et 1661, en 3 volumes in-4. Le 3e, qui se trouve rarement, porte pour titre: ‘De la Certitude des connaissances humaines…’ Paris, impr. royale, 1661». (Brunet, V, 381). «Cependant les fonctions de secrétaire du Cardinal n’étaient pas en tout temps tellement absorbantes qu’elles ne laissassent à Silhon quelques moments de loisir. Il les occupait à la composition du troisième volume de son ‘Ministre d’Etat’. Ce volume intitulé ‘De la certitude des connaissances humaines, où sont particulièrement expliquez les principes et les fondemens de la morale et de la politique’, était la troisième partie du ‘Ministre d’Etat’; il parut, en effet, avec ce sous-titre, à Amsterdam, dans la collection elzévirienne, en 1662, après avoir été imprimé à Paris, chez Toussaint du Bray, et même à l’Imprimerie Royale. Il est divisé en cinq livres. Dans les deux premiers, l’auteur, après avoir combattu le sentiment des pyrrhoniens et en particulier celui de Montaigne, établir la certitude de nos connaissances. Dans les deux suivants, il traite de l’obéissance que les sujets doivent à leurs souverains, et dans le cinquième, revenant à son but, dont il s’était écarté trop longtemps, il explique ce que c’est qu’une démonstration morale. On voit par cet exposé, remarque M. Ch. Weiss, que Chapelain a eu raison de lui reprocher le défaut d’ordre et de méthode. Mais peu importait au bon Silhon la disposition systématique des raisonnements: son but était de combattre le scepticisme; il entassait contre son ennemi tous les arguments; et pourvu qu’il frappât le plus fort possible, il était fier de son œuvre, sans rechercher si les coups étaient portés suivant les règles… Lenglet du Fresnoy écrit dans sa ‘Méthode pour étudier l’histoire’: ‘Cet ouvrage est négligé des lecteurs, parce que les deux premiers livres ne regardent que les maximes de la morale, et l’on a cru sans y faire attention, que tout le reste était purement philosophique: il renferme cependant ‘les plus grands et les plus beaux principes de la politique’, mais il ne faut en commencer la lecture qu’au livre III; le reste, dont le titre ne prévient pas, est nourri des principes les plus certains du gouvernement’. Le traité de la ‘Certitude des connaissances humaines’ fut le dernier ouvrage de Silhon: il marqua aussi le terme de sa prospérité. Le cardinal Mazarin mourut, en effet, au mois de mars 1661, et son fidèle secrétaire se trouva sans appui; car Silhon n’avait pas profité de sa faveur de dix-huit ans pour solliciter les libéralités des autres puissants du jour… Vingt ans plus tard, Bayle, dans ses ‘Questions d’un Provincial’, disait que Silhon avait été ‘sans contredit l’un des plus solides et des plus judicieux auteurs de son siècle’. (Jean de Silhon, l’un des quarante fondateurs de l’Académie, René Kerviler). Précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque en maroquin rouge aux armes de Louis XIV (Olivier, 2494, fer n°7).
[Chez Froullé] - NECKER, Jacques ; Anonyme ; [ TAITBOUT, Jean-Baptiste Julien ]
Reference : 66029
(1779)
1 vol. in-8 cartonnage de l'époque à dos vert : De la Morale naturelle, suivie du Bonheur des Sots, S.n., A Paris, 1788, 166 pp. avec portrait en frontispice [ Suivi de : ] Principes Mathématiques de la Loi naturelle, Chez Froullé, à La Haye, et se trouve à Paris, 1779, 1 f. blanc, 48 pp.
Si le premier ouvrage est assez commun, le second titre est bien plus rare. Il est l'oeuvre de Jean-Baptiste Julien Taitbout (1714-1777) greffier en chef de l'Hôtel de Ville de Paris et également auteur d'un "Abrégé élémentaire d'astronomie, de physique, d'histoire naturelle, de chymie, d'anatomie, de géométrie et de méchanique" et d'un "Essai sur l'île d'Otahiti". "T. envisage assez curieusement l'ordre naturel. En effet, c'est pas des calculs géométriques qu'il traduit la puissance de la première loi naturelle, dont le droit, qu'il appelle naturel, est le produit. Toutes les autres lois dérivent de cette première loi. Le législateur qui ignore les vrais principes (ainsi expliqués) de la loi natyrelle, provoque la corruption du système législatif" (INED, 4266). Etat très satisfaisant (mouill. au frontispice, petit mq. à la première garde volante en queue, bon état par ailleurs, ex-libris ms. et ex-libris collé en garde) pour cet exemplaire provenant de la bibliothèque d'Alidor Delzant, qui fut secrétaire et exécuteur testamentaire des Goncourt et de Paul de Saint-Victor, avec sa signature et la mention autographe : 'Biblioth. de Parays (Lot et Garonne). Barbier, III, 1038