d'après ses papiers et sa correspondance.Paris, Gigord 1914. 576 pages. Portrait-frontispice du Général de Sonis.Reliure demi chagrin à coins de l'époque. Dos à nerfs caissonnés. Tête dorée. Pas de rousseur. Bon état. Format in-8° (21x14).
Reference : 1104
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Librairie Ch. Poussielgue à Paris Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1893 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur crème fort et grand In-8 1 vol. - 629 pages
1 planche en frontispice, portrait photographique en pied du général de Sonis, 1825-1882 mention de 37eme édition édition de 1893 "Contents, Chapitres : Préface, xvi, Texte, 616 pages, 16 pages de catalogue Poussièlgue - La Guadeloupe, la France, le collège, 1825-1844 - Saint-Cyr, Castres, Paris, Limoges, 1844-1854 - L'Algérie, la Kabylie, 1854-1859 - La campagne d'Italie, mai-août 1859 - Le Maroc, octobre 1859 - Tenez, Laghouat, Saida, 1860 - Combat de Metlili, une expédition dans le désert, 1865-1866 - Laghouat, la vie chrétienne - Combat d'Ain-Madhi, 1869 - Aumale, 1869-1871 - L'Armée de la Loire, Brou et Loigny, 1879 - L'ambulance et le congé, 1871 - Rennes, 1871-1874 - Saint-Servan, 1874-1880 - Chateauroux, Limoges, 1880-1883 - Paris, l'éternité, 1883-1887 - Appendice - Louis-Gaston de Sonis, comte romain et de Sonis (1er, 1880), né à Pointe-à-Pitre le 25 août 1825 et mort à Paris le 15 août 1887, est un officier de l'armée française qui s'est particulièrement illustré lors de la bataille de Loigny durant la guerre de 1870, où il perdit une jambe. - Louis-Gaston de Sonis est né à la Guadeloupe où son père, Jean-Baptiste de Sonis (1795-1844), était officier. Il s'installe en métropole au Prytanée militaire pour y faire ses études4. Il intègre le collège de Juilly puis l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, à la sortie de laquelle il rejoint l'École d'application de Cavalerie à Saumur. Il en sort sous-lieutenant et rejoint le 5e régiment de hussards basé à Castres. Sollicité par ses camarades de s'affilier à la franc-maçonnerie, ignorant les condamnations de l'Église qui la frappent, il est initié par la loge maçonnique du Grand Orient de France et s'affilie dès son arrivée en 1848 à la très républicaine loge lHarmonie universelle à Castres. Remplaçant régulièrement le 1er surveillant, il est élu 2e maître des cérémonies le 16e jour du 10e mois de 5848 (16 décembre 1848). Il claque avec fracas la porte de cette organisation quelques mois plus tard : « [] c'est un piège ! [] Vous n'avez pas tenu vos promesses ; je suis délié des miennes. Vous ne me reverrez plus. Bonsoir ! » De son passage de neuf mois dans la franc-maçonnerie, il conserve un mauvais souvenir et déconseillera plus tard à ses fils d'y adhérer : « Le père de famille veillera avec soin à ce qu'aucun des siens ne fasse partie d'une société secrète » (Mémoire). - Après Paris, puis Limoges, il est nommé capitaine en 1854 et quitte Limoges pour l'Algérie. Il s'établit à Alger et participe à l'expédition de la Kabylie lors de la campagne de 1857. Après l'attaque d'El-Amiz et la soumission des Beni-Raten, il conduit une messe d'action de grâces. Louis-Gaston de Sonis est ensuite désigné pour la campagne d'Italie de mai à août 1859. Il commande la charge de son escadron lors de la bataille de Solférino. En octobre 1859, il se porte volontaire pour la campagne du Maroc, durant laquelle son principal ennemi sera le choléra. En 1860, Sonis est nommé commandant supérieur du cercle de Tenez, puis de Laghouat et enfin de Saïda. En 1865 il participe au combat de Metlili et conduit une expédition dans le désert en 1866. En 1869, il dirige le combat d'Ain-Madhi. Cet officier très pieux est connu aussi pour avoir combattu en 1870 à la tête des Zouaves pontificaux et des Volontaires de l'Ouest sous l'étendard du Sacré-Cur de Jésus et la devise Miles Christi (soldat du Christ), aux côtés du futur général de Charette. Grièvement blessé lors du combat, il passa la nuit, par -20°, sur le champ de bataille de Loigny à rassurer les soldats blessés eux aussi autour de lui. On lui amputa la jambe gauche le 4 décembre 18707. Il est anobli par le pape Léon XIII et titré « comte romain et de Sonis » en 1880. La même année, à Châteauroux, il se fait mettre en disponibilité pour protester contre l'expulsion des religieux de France. En 1883, du fait de ses infirmités, il doit quitter le commandement actif et devient membre d'une commission au ministère de la Guerre à Paris, où il meurt en 1887. Son corps est inhumé à Loigny, dans la crypte de l'église, près des zouaves pontificaux et soldats tombés à la bataille du 2 décembre 1870. Sur la pierre tombale est gravée l'inscription « Miles Christi » (Soldat du Christ). (source : Wikipedia)" couverture en bon état, avec une légère trace de pliure au coin supérieur droit du plat supérieur, un infime petit manque au coin inférieur, intérieur sinon frais et propre, papier à peine jauni, cela reste un bon exemplaire, presque très bon, bien complet de la planche en frontispice
P., Bloud et Barral, 1880, in-8°, xii-344 pp, 8 portraits ou gravures hors texte (dont le frontispice), reliure demi-chagrin brun, dos à 4 nerfs, titres et fleurons dorés, filet doré sur les plats (rel. de l'époque), dos frotté, coiffe inférieure lég. abîmée, coins émoussés, dos passé, état correct
"... La croix et l'épée, ces deux mots qui résument toute la vie du général de Sonis expliquent également le motif qui a fait entreprendre son histoire et le but que s'est proposé M. J. de la Faye : montrer aux esprits troublés et démoralisés par cent ans de révolutions et de scepticisme la sublime grandeur d'une âme vraiment chrétienne et rappeler en même temps les événements militaires auxquels le général de Sonis s'est trouvé mêlé : nos expéditions d'Afrique, la campagne d'Italie et plus particulièrement la guerre de 1870. Puisée aux sources les plus authentiques, cette Histoire est d'autant plus intéressante qu'elle nous fait mieux connaître le courage, l'abnégation, le dévouement de nos officiers et de nos soldats sur tous les champs de bataille, pendant près d'un demi-siècle. Le rôle joué par le général de Sonis dans cette triste et douloureuse épopée qui s'appelle la guerre de 1870-71 est d'ailleurs inoubliable..." (L'Editeur) — Le général de Sonis (1825-1887) accomplit une grande partie de sa carrière en Afrique du Nord (Algérie, Maroc). Cet officier très pieux est connu aussi pour avoir combattu en 1870 à la tête des Zouaves pontificaux et des Volontaires de l'Ouest sous l'étendard du Sacré-Cœur de Jésus, aux côtés du futur général de Charette. Grièvement blessé lors du combat, il passa la nuit, par -20°, sur le champ de bataille de Loigny à rassurer les soldats blessés eux aussi autour de lui. On lui amputa la jambe le 4 décembre 1870...
P., ancienne librairie Poussielgue, J. de Gigord, éditeur, 1914, in-8°, xv-576 pp, un portrait photo en frontispice, reliure demi-basane fauve à coins, tête dorée (rel. de l'époque), dos manquant, sinon bon état
"... Nous sommes doublement heureux de rendre hommage à l'ouvrage si remarquable de Mgr Baunard, car on y trouve un récit circonstancié, fait sur les sources les plus authentiques, des opérations militaires qui s'accomplirent depuis la prise de possession, par le général, du commandement du 17e corps, jusqu'à la bataille de Loigny." (G. de B., Revue des Questions historiques) — "Pour savoir ce que fut, dans la plaine de Loigny, cette nuit tragique du 2 décembre 1870, il faut lire l’admirable volume de Mgr Baunard sur le général de Sonis. Se jetant, sous les balles, en pleine mêlée, l’abbé Theuré, par son intrépidité et son sang-froid, a sauvé la vie à plus de cinq cents blessés français et allemands qui allaient être massacrés dans l’effroyable désordre de ce combat de nuit. Le lendemain, il y avait plus de mille blessés dans son presbytère et dans son église. C’est là que M. le chirurgien-major Dujardin-Beaumetz établit son ambulance ; c’est là qu’assisté de M. de Belval, son aide-major, et de M. l’abbé Theuré, il coupa la jambe au général de Sonis. Avant l’opération, le général lui avait dit : « Tâchez de m’en laisser assez pour que je puisse encore servir la France. »..." (Ludovic Halévy, 1894) — Table : La Guadeloupe, la France, le collège (1825-1844) ; Saint-Cyr, Castres, Paris, Limoges (1844-1854) ; L'Algérie, la Kabylie (1854-1859) ; la campagne d'Italie (mai-août 1859) ; le Maroc (octobre 1859) ; Tenez, Laghouat, Saïda (1860) ; combat de Metlili, une expédition dans le désert (1865-1866) ; Laghouat, la vie chrétienne ; combat d'Aïn-Mahdi (1869) ; Aumale (1869-1870) ; l'armée de la Loire, Brou et Loigny (1870. Récit circonstancié des opérations militaires autour de Châteaudun et dans la journée de Loigny, quand le général de Sonis commandait le 17e corps) ; l'ambulance et le congé (1871) ; Rennes (1871-1874) ; Saint-Servan (1874-1880) ; Châteauroux, Limoges (1880-1883) ; Paris, l'éternité (1883-1887).
P., Poussielgue, 1890, in-8°, xvi-555 pp, un portrait photo en frontispice, reliure demi-chagrin chocolat à coins, dos à 5 nerfs, titres dorés, tête dorée (rel. de l'époque), qqs rousseurs éparses, bon état
"... Nous sommes doublement heureux de rendre hommage à l'ouvrage si remarquable de Mgr Baunard, car on y trouve un récit circonstancié, fait sur les sources les plus authentiques, des opérations militaires qui s'accomplirent depuis la prise de possession, par le général, du commandement du 17e corps, jusqu'à la bataille de Loigny." (G. de B., Revue des Questions historiques) — "Pour savoir ce que fut, dans la plaine de Loigny, cette nuit tragique du 2 décembre 1870, il faut lire l’admirable volume de Mgr Baunard sur le général de Sonis. Se jetant, sous les balles, en pleine mêlée, l’abbé Theuré, par son intrépidité et son sang-froid, a sauvé la vie à plus de cinq cents blessés français et allemands qui allaient être massacrés dans l’effroyable désordre de ce combat de nuit. Le lendemain, il y avait plus de mille blessés dans son presbytère et dans son église. C’est là que M. le chirurgien-major Dujardin-Beaumetz établit son ambulance ; c’est là qu’assisté de M. de Belval, son aide-major, et de M. l’abbé Theuré, il coupa la jambe au général de Sonis. Avant l’opération, le général lui avait dit : « Tâchez de m’en laisser assez pour que je puisse encore servir la France. »..." (Ludovic Halévy, 1894) — Table : La Guadeloupe, la France, le collège (1825-1844) ; Saint-Cyr, Castres, Paris, Limoges (1844-1854) ; L'Algérie, la Kabylie (1854-1859) ; la campagne d'Italie (mai-août 1859) ; le Maroc (octobre 1859) ; Tenez, Laghouat, Saïda (1860) ; combat de Metlili, une expédition dans le désert (1865-1866) ; Laghouat, la vie chrétienne ; combat d'Aïn-Mahdi (1869) ; Aumale (1869-1870) ; l'armée de la Loire, Brou et Loigny (1870. Récit circonstancié des opérations militaires autour de Châteaudun et dans la journée de Loigny, quand le général de Sonis commandait le 17e corps) ; l'ambulance et le congé (1871) ; Rennes (1871-1874) ; Saint-Servan (1874-1880) ; Châteauroux, Limoges (1880-1883) ; Paris, l'éternité (1883-1887).
Paris J. De Bigord éditeur, 1921, grand In/8 relié, reliure en demi-basane, dos à nerfs, pièce de titre doré sur tête, 629 pages . En frontispice le portrait du général de Sonis, tirage en héliogravure.
Le général de Sonis d'après ses papiers et sa correspondance ( Louis-Gaston de Sonis) , (La Guadeloupe, la France, le collège - Saint-Cyr, Castres, Paris, Limoges - L'Algérie, la Kabylie - La campagne d'Italie - Le Maroc - Tenez, Laghouat, Saida - Combat de Metlili, une expédition dans le désert - Laghouat, la vie chrétienne - Combat d'Ain-Madhi - Aumale - L'Armée de la Loire, Brou et Loigny - L'ambulance et le congé - Rennes - Saint-Servan - Chateauroux, Limoges - Paris, l'éternité - Appendice)